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Culture de mort : Avortement / Pays : Etats-Unis

Donald Trump veut un Planning familial sans avortement

De Jeanne Smits sur RITV :

Unknown-16"Le département de la santé de l’administration Trump vient d’annoncer la mise en place d’une nouvelle ligne budgétaire de 260 millions de dollars pour financer les organismes de planning familial qui ne fournissent pas d’avortement – mais qui proposent entre autres des moyens de contraception « artificielle ». Les modalités de cette subvention excluent de facto la fédération américaine du Planned Parenthood, principal pourvoyeur d’avortements aux Etats-Unis.

En cela c’est une bonne nouvelle, signe de la volonté effective de Donald Trump de ne plus participer au financement public de l’avortement. Le plan prévoit notamment de faciliter l’accès à ces subventions de la part d’organismes éligibles en limitant le nombre de dossiers à déposer même en cas de fourniture de services dans plusieurs zones géographiques des Etats-Unis.

Les organismes concernés sont ceux qui fournissent un « éventail large » d’informations, de formations et de conseils relatifs à la planification familiale, l’aide aux couples infertiles et la formation à la régulation naturelle des naissances. […]

Reste la question fondamentale, cependant : la contribution de l’Etat à la fourniture de la contraception en tant que telle, qui empêche activement la conception d’un nouvel être humain, n’est en réalité pas plus « éthique » que le remboursement de l’avortement – qui détruit une vie humaine au lieu de l’empêcher délibérément d’exister, deux grands maux. […]"

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6 commentaires

  1. Non, il ne reste pas une question. Réjouissons nous, un point c’est tout. Comme nos ennemis se sont réjouis lors de la dépénalisation des moyens de contraception, car ils savaient bien que c’était la première pierre de leur édifice de mort. Comme eux réjouissons nous, car c’est la première pierre de l’édifice que nous voulons bâtir.

  2. Non, il ne reste pas une question. Réjouissons nous, un point c’est tout. Comme nos ennemis se sont réjouis lors de la dépénalisation des moyens de contraception, car ils savaient bien que c’était la première pierre de leur édifice de mort. Comme eux réjouissons nous, car c’est la première pierre de l’édifice que nous voulons bâtir.

  3. Attention, même si contraception et avortement sont deux péchés graves, la contraception est moins grave que l’avortement.
    Il y a une profonde différence de malignité entre jouir sans assumer les potentielles paternité et maternité et tuer un être humain totalement innocent. D’ailleurs, l’avortement découle de la pratique de la contraception et non l’inverse.

  4. Le dernier paragraphe de cet extrait est trop manichéen. Les moyens de contraception artificiels – à moins qu’ils incluent la pilule abortive du lendemain – ne sont pas à mettre sur le même plan que l’avortement. D’un côté on empêche une fécondation, de l’autre on détruit une vie humaine. En morale, même dans le domaine des matières graves, il existe une gradation, parfois essentielle (ici: le fait de se léser soi-même ou de léser un autre). Avortement et contraception sont certes inclus sous le “principe non-négociable” du respect de la vie mais ces distinctions sont nécessaires pour mieux apprécier les avancées des Etats-Unis en ce domaine. En doctrine sociale, on peut blâmer un gouvernement qui fait reculer le droit à la vie, pas celui qui le fait avancer, même quand malgré tout subsistent des lois délétères qui existaient avant et n’ont pas pu être supprimées. Dans ce cas là, on encourage à aller plus loin… Et dans le domaine de la contraception, le temps qu’il faudra pour préparer les consciences à un éventuel changement de législation, sera très long, plus long encore que pour l’avortement, pour la raison évoquée plus haut : il n’y a pas mort d’homme dans le domaine de la contraception (sauf pilule du lendemain), chacun le sait, et il faudra du temps pour aiguiser les consciences. Une victoire contre l’avortement reste ce qu’il y a de plus facile à obtenir, car l’évidence est à la portée de tous. Ce n’est pas le cas de la contraception.

  5. S’agissant de la contraception comparée aux méthodes de régulation naturelle des naissances (Billings et autres), nous avons tout intérêt à recentrer le débat. Ceci nous montrera que nos arguments en faveur d’une régulation naturelle et contre la contraception, sont au final peu nombreux. Je n’ai pas dit inefficace. Car si on fait exception des contraceptions abortives type pilule du lendemain ou DIU (stérilet), l’argumentaire laïc pour convaincre, sans passer par la morale chrétienne, se résume à peu de choses en faveur de la régulation naturelle : éviter les risques de certaines pilules (principe de précaution), respecter son corps de femme (posture écologique contre les hormones qui bloquent les cycles physiques mais aussi psychiques et émotionnels de la femme, empêchant parfois une future grossesse), voire améliorer les relations et l’égalité conjugale (respect de l’autre et de ses différents rythmes, attente et retrouvailles). C’est tout ! Et c’est peu pour convaincre les masses à côté du sentiment de sécurité immédiat apporté par la pilule, malgré les loupés. On ne pourra cependant pas convaincre autrement. Les argumentaires de type moralisateur n’ont que peu d’effet : les femmes sous pilule ne se feront pas nécessairement avorter si malgré tout elles tombent enceintes et les femmes en mode Billings ne sont pas à l’abris de la tentation d’avorter si elles se sont plantées dans leurs observations. C’est pourquoi l’argument du type “ouverture à la vie” semble biaisé. Il repose sur des jugements moraux a priori, en fonction du mode de régulation utilisé, naturels ou artificiels (tu prends la pilule, tu es fermée à la vie / tu suis Billings, tu es ouverte à la vie). Ne nous voilons pas la face : dans un cas comme dans l’autre, il y a ou il peut y avoir une volonté légitime de contrôler le rythme des grossesses, voire leur terme. Etat physique et psychologique, finances, logement (etc.) sont des raisons légitimes de contrôler sa fécondité. Il n’y a aucune faute morale en cela, pour peu que l’on soit “ouvert à la vie” dans la mesure de nos capacités personnelles. On voit donc, en toute objectivité, que la seule différence entre méthode naturelle et contraception artificielle est celle de la pertinence du moyen de contrôle. C’est pourquoi l’argumentaire moral reposant sur la supposée fermeture à la vie des femmes sous pilule est inefficace puisque très souvent faux. L’argumentaire sur les dangers de la pilule (physiques, psychiques, conjugaux) est déjà meilleur, mais il ne présente rien de positif et s’évanouit vite face, reconnaissons-le, à la sécurité et à la relative facilité de la prise de pilules. Le meilleur argumentaire tourne autour des vertus propres de la régulation naturelle, du génie de Dame nature, et des bénéfices à moyen et long terme. Bref, tout cela pour montrer que les avancées sur la contraception ne sont pas pour demain et ne relèvent pas de la même manière du respect dû à la vie. L’ouverture à la vie relève du for interne, quel que soit le mode non-abortif de régulation des naissances utilisé, mais ces méthodes respectent plus ou moins la vie dont nous sommes pétris et que nous avons à transmettre. Cette idée permettra aux femmes sous pilule de ne pas culpabiliser a posteriori et de ne pas avoir l’impression de lâcher un plus pour un moins en passant de la pilule aux méthodes naturelles. C’est comparable au fait de passer de la malbouffe industrielle au bio: cela s’appelle l’écologie intégrale. En n’oubliant pas bien sûr les femmes moins gâtées en termes de cycles par Dame nature, qui ont offert leur tribut d’enfants avec joie mais ont encore 10 voire 20 ans de vie et de relations conjugales devant elles, avant la ménopause. Ce sont des cas limites, à aborder avec prudence et non en termes de jugement a priori s’agissant de la contraception artificielle.

  6. Si la méthode de régulation des naissances est l’abstinence en période de fécondité, elle est bien dommage pour la femme puisque la nature étant extrêmement bien faite, cette nature met alors tous les atouts de son côté pour l’apothéose conjugale ( Ce qui permet d’ailleurs à certaines femmes dans l’intensité de la relation de savoir le jour précisément où leur enfant fût conçu en terme de sensation.)
    Ce qui veut dire a contrario que la femme se prive dans les jours les plus vibrants de la conclusion aboutie joie du partage et du don en son optimisation.
    On dit que cela ouvre à une autre mode de relation, tendresse, érotisme,mais la vérité est quand-même là. Pas simple donc…
    Evidemment que c’est à mon avis plus authentique qu’une relation sous blocage chimique qu’on vend comme libératoire…ou avec intrusion de tout obstacle même soit disant non gênant entre les corps. ( qui pour la femme se vivent le plus souvent en son corps à elle justement)
    Il y a aussi les femmes victimes de césariennes qui portent la responsabilité de ne pas se trouver enceintes l’année qui suit la naissance ( Question de cicatrisation) et de certains médecins qui interdisent plus de trois césariennes (autrefois certaines femmes se retrouvaient avec une ablation ovarienne ou utérine au réveil de leur césarienne du fait du plein pouvoir du praticien qui trouvait qu’elle avait déjà un nombre raisonnable d’enfant ce qui en a traumatisée plus d’une !)
    La contraception est un sujet difficile et l’église parle de maternité et paternité RESPONSABLE et c’est une décision qui se prend à deux de plus et ne dépend pas que de la femme ( même si la politique actuelle lui fait porter tous le poids de ses choix)
    L’Eglise insiste aussi sur la notion d’accueil de l’enfant dit “n+1 ” celui qu’on appelle l’enfant cadeau et surprise , le petit futé qui avait soif de s’inviter hors de toute planification ou “projet parental”, celui qui tient parfois du miracle ( mais n’est-ce pas le cas de toute vie ?),l’angle est totalement différent de l’enfant dit “non désiré” qui implique un rejet dans les termes, a priori ce qui s’avère en effet faux car le désir est quelque chose que les psy nous dépeignent comme très inconscient et bien plus complexe que les mots, actes manqués (ou réussis?) quand tu nous tiens !
    Dans toute fécondité il y a des leviers cachés et malheureusement les diktats de la société sont très intrusifs dans ce que l’on pense être une liberté d’engendrer.
    Tout cela pour conclure que la culpabilisation empêche la réflexion et ce qui donne le rêve de familles dite nombreuses, ce sont nos couples et notre joie de transmettre la vie, l’amour, et les valeurs qui élèvent et construisent.
    Au delà du discours bio ou éthique, ou spirituels, le démenti c’est la famille épanouie et heureuse qui porte témoignage fort…
    Et quand la question se pose ” Vous avez X…. enfants ma pauvre” c’est le sourire de liesse qui interpelle le plus et au lieu du bureau des plaintes matérielles ou de fatigue affichée, c’est la prise de conscience assumée et dite
    “Oui et quel bonheur c’est, quel amour à profusion, quelle vie à la maison, quel amour de mon époux qui ne change pas une équipe qui gagne !!! etc ”
    C’est à nous d’être des contre publicités vivantes à l’extérieur et dans nos familles, n’oublions pas que nos enfants y sont les premiers observateurs !

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