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Bioéthique / Culture de mort : Avortement

Double infanticide ou avortement post-natal ?

La presse découvre l'horrible nouvelle d'une mère ayant tué deux de ses nourrissons à la naissance :

Cette découverte macabre s'est faite dans la plus grande discrétion. Le 23 juillet dernier, des restes de bébés ont été retrouvés […] Les deux embryons ["nouveaux nés" semble-t-il NDCdH], retrouvés dans une armoire, sont
ceux d'une militaire de l'armée de l'air de 32 ans travaillant sur ce
site. Mise en examen vendredi pour homicides volontaires sur mineurs de
moins de quinze ans, la femme a été placée en détention provisoire
. La
militaire était en vacances lorsque les gendarmes l'ont contacté. Lors
de sa garde à vue, elle «a tout de suite indiqué qu'effectivement elle
avait eu deux nouveau-nés qu'elle avait tués
, ce sont ses termes», a
expliqué Philippe Varin, le procureur de la République de Tours.

On ne peut s'empêcher de rapprocher ce type d'évènement des demandes qui sont faites d'autoriser l'avortement post-natal, comme celle rapportée par Michel en juillet 2012 :

"Quelle différence peut-il y avoir entre le foetus et le nouveau-né ? Tuer
l’un ou tuer l’autre, n’est-ce pas la même chose ? Pourquoi dès lors
la légitimité de l’IVG tardif, l’interruption médicale de grossesse, ne
susciterait-elle pas la légitimité de l’infanticide ?"

 

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14 commentaires

  1. Terrible fait divers quand l’on sait la pression effective qui peut s’abattre sur une femme qui est d’abord dans son travail et sa carrière, mais aussi entourée constamment par ses collègue, avec un service médicale à proximité et des visites médicales obligatoires annuellement… et dans une structure où il y a une “armée” d’assistantes sociales et d’administratifs prêts à donner des informations sur les droits, les aides, etc, même si sans doute là encore le conseil le plus facile à donner est celui d’aller avorter y compris à l’étranger quand le délai est dépassé, alors que le statut militaire même quand l’on est sous contrat donne néanmoins certains avantages que ne donne pas en emploi précaire dans le privé….
    Un monde moderne inhumain

  2. ben voyons.
    Une militaire choisit de mettre deux embryons dans des bocaux et de les conserver… sur la base militaire, dans une armoire, à la portée de tout un chacun donc.
    Au moment où les militaires sont visés (fichage, dénigrement médiatique, élimination par envoi en première ligne des unités d’élites dans des missions inutiles, suppressions de plus de 30 000 postes et coupes budgétaires), ça ne vous semble pas un peu gros ???
    Parfois, cher Salon Beige, vous manquez de ce petit quelque chose qui s’appelle le recul vis-à-vis de tout ce qui sort en copié/collé dans les médias du jour.
    Vous a-t-il échappé qu’on assiste à une propagande de type propagande de guerre, mais dirigée contre notre propre armée, et pilotée en inside job politique ?
    Objectif ? Bien persuader le “citoyen” que supprimer l’armée et donc couper le budget y a rien à y redire, et détourner son attention de la question de la souveraineté.

  3. Un simple “projet parental” mal finalisé, voyons ! Tant que l’enfant n’aura pas été reconnu comme tel par le (ou les) futur(s) titulaire(s) de l’autorité parentale, l’enfant n’existe pas comme sujet de droit. On va y arriver ! “Le projet parental”, l’intention qui vaut filiation, et donc autorité parentale, est en “test” chez les homos “parents”, avant généralisation, à plus ou moins long terme. Impossible ? Vraiment ? Technique juridique déjà bien amorcée aussi avec la relative banalisation du “déni de grossesse” en jurisprudence pénale, comme cause exonératoire de responsabilité en matière d’infanticide.

  4. “Quelle différence peut-il y avoir entre le foetus et le nouveau-né ? Tuer l’un ou tuer l’autre, n’est-ce pas la même chose ?”
    Alors… “Respecter la vie de l’un ou respecter la vie de l’autre, n’est-ce pas la même chose?”
    Qui es-tu pour prétendre disposer du droit de vie ou de mort?
    Une question à te poser peut-être…

  5. Des “experts” nous expliquent que les nouveaux nés n’étant pas des “personnes” ils ont aucun droit à la vie (tout comme les foetus humains…):
    http://www.telegraph.co.uk/health/healthnews/9113394/Killing-babies-no-different-from-abortion-experts-say.html
    et l’horreur dans tout cela est que quelques “extremistes” deviennent menaçant envers les “Experts”!

  6. Bon courage pour le premier enfant de cette femme (“Cette mère d’un enfant de 14 ans est actuellement enceinte de huit mois, une grossesse qu’elle n’a pas déclarée.”)
    Apparemment, personne ne semble se poser la question du ou des hommes responsable/s de ces grossesses. S’agirait-il de donneurs bénévoles anonymes?

  7. Fait divers sordide. Une “militaire” de l’Armée de l’Air, en fait quelque obscure “rampante”, employée administrative, j’imagine. Mère à 18 ans (enfant de 14 ans signalé, alors qu’on nous dit qu’elle a 32 ans pour sa part), 2 grossesses non déclarées, avec 2 infanticides découverts y correspondant, à nouveau enceinte de 8 mois, une grossesse encore non déclarée… géniteurs différents à chaque fois ? Aucun mari ou compagnon indiqué. Une administration en tout cas peu observatrice ! Pour autant, une nouvelle affaire Courjault, mutatis mutandis (mais avec bébés dans casier sur la base aérienne, et non congelés). En décomposition depuis 1 et 4 ans, ces 2 restes humains ? N’est-ce pas bien long – l’odeur aurait alerté le personnel des cuisines seulement maintenant ? La “mère” aurait-elle baladé ces pauvres restes ? “Déni de grossesse” à nouveau d’actualité ?

  8. Il me semble que j’ai lu ici même qu’on pourrait tuer les enfants jusqu’à 7 ans ? Je veux dire qu’il y aurait une loi en préparation ?

  9. Attention ! cette femme n’est pas militaire, mais employée du mess sur la base aérienne de Tours.
    Le personnel étant privatisé n’a rien à voir avec l’armée.
    L’amalgame et la fausse information du Figaro n’est sans doute pas fortuite : salissons l’armée, au point où elle est réduite… Et puis sapons ses velléités de se dire porteuse des valeurs traditionnelles françaises.
    Il en restera toujours quelquechose.
    Quant au fond du problème : quand les limites sont franchies, il n’y a plus de limites. Les Chrétiens étaient remarqués dans le monde antique pour ne pas “exposer” leurs enfants. Il n’est jamais trop tard pour redévaler au pied de la pente.

  10. Vu que l’éminent spécialiste qu’est le Pr Israël Nisand a osé avancer la théorie selon laquelle « Il ne suffit pas d’être enceinte pour attendre un enfant. S’il n’y a pas de parole, il n’y a pas d’enfant, il y a de la tumeur humaine »… on ne peut s’étonner de passer aussi facilement du droit à l’avortement à celui de l’infanticide !
    D’ailleurs, s’emparant de ce discours qui validait sa plaidoirie, l’avocate de Véronique Courjault, seulement condamnée à huit ans de prison, en 2009, par la cour d’assises de Tours (et qui finalement n’en fit que trois !), pour avoir congelé au moins trois de ses nouveau-nés, avait alors réclamé l’introduction d’une infraction spécifique dans le Code pénal, celle du « néonaticide »… afin de différencier « les mères qui tuent à la naissance des mères qui tuent un enfant » !
    Selon ces idéologues modernes, que peut-on donc reprocher à cette femme, si elle n’avait pas de projet parental ?
    C’est pourquoi, la loi Taubira ne doit pas être notre seul combat : il faut aussi totalement revenir sur la funeste et mortifère Loi Veil, et l’abroger sans délai, pour enfin retrouver la valeur sacrée de la vie humaine…

  11. @ Flore : L’affaire vous paraît trop grosse pour être vraie ? Mais si pourtant, c’était vrai…
    @ Goupille : Qui vous dit que cette femme n’est vraiment pas militaire ? On peut être militaire et que l’expression “employé sur la base…” soit utilisée.
    Si on doit se méfier effectivement de ce que nous arrose la presse, je me méfierai désormais des commentaires car ce sont ceux là mêmes qui critiquent la presse qui croient aussi savoir ou connaître, mais sont dans l’erreur.

  12. @ H.
    Je n’ai pas dit que “l’affaire était trop grosse pour être vraie”, j’ai dit que les ficelles narratives de la presse, de toute la presse qui reprend le morceau (mêmes éléments partout) sont trop grosses pour ne pas être repérées et ne pas susciter la réserve dans le contexte entourant l’armée actuellement.
    D’ailleurs, si vous avez bien regardé ce qui apparaît comme vrai, c’est que cette femme n’est pas de l’armée. Alors que la presse prend soin d’associer “armée”/”infanticide”, sachant que l’infanticide suscite encore la révulsion auprès du public (et que le sale travail de dévalorisation morale autour de l’enfant n’est pas achevé).
    Prendre du factuel pour le narrer mensongèrement ou de façon à fabriquer des associations d’idées à des fins de mensonge, c’est dire le faux.

  13. @ H.
    pour faire suite : si vous lisez bien l’article de lanouvellerépublique.fr (http://www.lanouvellerepublique.fr/Toute-zone/Actualite/Faits-divers-justice/n/Contenus/Articles/2013/07/30/Tours-une-employee-de-la-base-aerienne-avoue-un-double-infanticide-1564344) que celui du Figaro présente comme une de ses sources ou à tout le moins auquel il réfère, vous remarquez tout de suite des effets de glissement d’un rédactionnel à l’autre. Flagrant : l’article du figaro.fr affirme que cette femme est militaire, tandis que celui de la NR dit qu’elle est employée travaillant au mess, ce qui signifie qu’elle n’a pas une fonction militaire à proprement parler (ie : assurant les fonctions de l’Armée) et qu’elle peut être par contrat extérieure à l’Armée.
    Ce qui a déjà été dit dans un commentaire précédent par Goupille, et que donc je vous détaille un peu.
    Avant de vouloir vous méfier des commentaires, je vous invite à lire attentivement les articles + leurs chaînages + leurs sources, puis à lire tout aussi attentivement les commentaires.

  14. @Jean Theis
    Non : aucune loi pour le moment.
    Mais la logique qui prévaut à l’avortement et à l’euthanasie y conduira forcément plus ou moins rapidement.
    Avortement : pour un embryon qui est un « tas de cellules » donc pas un être humain. Dans la logique révolutionnaire, n’est humain que ce qui est
    – doté de la raison (mal définie bien entendu…)
    – autonome
    Or, un jeune enfant ne peut survivre seul (le cas 2 est donc applicable) et surtout avant l’âge de raison (donc 7 ans), tout le monde admet qu’un enfant n’est pas encore mature intellectuellement.
    CQFD : un jour, avec ces arguments QUI SONT CEUX QU’ON APPLIQUE AUJOURD’HUI pour l’avortement et l’euthanasie, on pourra tout à fait légalement tuer des petits d’hommes bien en chair.
    Avec la bénédiction des institutions et la compassion des médias. Et peut-être encore le silence des évêques de France qui auront sans doute beaucoup à faire pour organiser des réunions avec le peu de prêtres qu’ils leur reste afin de planifier d’authentiques programmes bizarres dont on ne sait à quoi ils servent à part ne pas évangéliser les masses…
    La masse des Français n’est pas encore prête mais cela viendra. De même qu’on leur a fait avaler n’importe quoi sur l’avortement, l’euthanasie et le mariage homo, on fera de même avec la suite.
    Donnez-moi les médias et je me donne 5 ans pour y arriver au maximum….

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