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Bioéthique / Culture de mort : Eugénisme

DPNI : un pas de plus dans l’éradication des trisomiques

DPNI : un pas de plus dans l’éradication des trisomiques

Communiqué de la Fondation Jérôme Lejeune :

Trois arrêtés publiés au Journal Officiel de ce jour introduisent définitivement le nouveau test de Dépistage Prénatal Non-Invasif (DPNI) dans le système français. Il sera donc remboursé par la sécurité sociale pour les femmes enceintes considérées à risque à qui il sera proposé.

Il parachève une politique eugéniste que la fondation Jérôme Lejeune dénonce depuis des années, poursuivant l’objectif d’une éradication complète des enfants porteurs de trisomie 21.

Depuis 1997, la politique de médecine prénatale menée en France repose sur un dépistage massif des fœtus trisomiques qui a conduit à éradiquer en quelques années, non pas une maladie, mais une catégorie de personnes malades sélectionnée sur le critère de son génome. Aujourd’hui, sauf indication contraire des parents, tous les fœtus diagnostiqués trisomiques sont avortés. Que demander de plus ?

L’introduction de ce nouveau test basé sur l’ADN de l’enfant circulant dans le sang de la mère va sécuriser l’eugénisme. Il est plus efficace, donc il détecte mieux les fœtus porteurs d’anomalies génétiques. Ces arrêtés élargissent considérablement le seuil des « grossesses à risque ». En effet, le risque qui était fixé à 1/250 est désormais compris entre 1/51 et 1/1000, multipliant ainsi le nombre des femmes qui seront inquiétées.

Pour Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Jérôme Lejeune, il s’agit là d’une discrimination majeure pour les personnes trisomiques vivantes, et à naître :

« En valorisant la vie des enfants non atteints, à épargner grâce au test non invasif, on nie la valeur de la vie des enfants atteints de trisomie 21. Le DPNI active une discrimination qui  délivre un message de rejet violent aux personnes trisomiques et à leurs proches. »

La Fondation Jérôme Lejeune rappelle qu’elle est le premier financeur de la recherche sur la Trisomie 21 en France. Elle dénonce le choix de rembourser ce test plutôt que de financer la recherche prometteuse de perspectives thérapeutiques.

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