Suite à l'article de Samuel Laurent, faisant presque de Cyril Brun l'inventeur du "printemps français" (et qualifie votre blog d'"ultra" – on a les hochets qu'on peut), ce dernier écrit :
"Le Monde.fr du 25 mars évoquant la
manifestation du 24 mars 2013 a eu la bonté de faire de moi un des
pionniers de l’expression « Printemps
Français ». Flatté de tant d’honneurs, je
voulais néanmoins utiliser mon droit de réponse pour corriger
la présentation dont je suis affublé. Si j’ai
porté sur les fonds-baptismaux l’Humanité Durable de
Frigide Barjot, je n’en suis pas pour autant un militant de la Manif
pour Tous, ni un extrémiste de la droite dure et moins encore un
insurrectionnel battant panache blanc sur la plus belle avenue du monde.
J’ai appelé à soutenir toutes les manifestations qui
avaient pour but de défendre les convictions de millions de
Français méprisés. J’ai du reste publié
sur le site Nouvelles de France une tribune soulignant
l’insupportable mépris de la majorité socialiste. Et
avant toute autre chose, je me bats aujourd’hui pour dire ça
suffit. Or il semble que même descendre dans la rue par centaines de
milliers ne bouscule pas ce mépris présidentiel.Je maintiens
que le comportement du président de la République, la charia
de la majorité socialiste et la complicité de nombres de
media constituent un danger réel pour notre démocratie. La
presse étrangère elle-même compare la France à
un régime, lui niant le titre de république. Un très
court temps candidat UDF aux législatives 2007, je ne pense pas
pouvoir être assimilé à l’extrême droite,
pas plus que les dizaines de personnes gazées par les forces de
l’ordre. Mais, depuis des décennies, la France profonde est
méprisée, ridiculisée par le milieu bobo parisien et
cette France écrasée n’en peut plus d’être
bafouée et tondue par ces jouisseurs qui entendent faire la pluie et
le beau temps depuis leur petit cabinet parisien aseptisé. La
majorité socialiste n’a pas le monopole de cette
boboïsation, de ce déni de réalité. Depuis
la présidence de Giscard d’Estaing, la brèche ne
cesse de s’ouvrir entre le peuple de France et ses dirigeants. Avec
la présidence Mitterrand, l’intimidation de la pensée
unique n’a fait qu’étendre ses ravages sur les
consciences et sur la liberté. Et aujourd’hui, le quinquennat
Hollande, présumant de ses forces, pensait porter le coup de
grâce à cette France qui elle, ne nie pas le réel, qui
elle, se frotte à la réalité, qui elle, sait bien que
deux et deux ne font pas cinq. La stigmatisation de cet article du Monde.fr
procède du même refus de démocratie. En truquant les
chiffres, en biaisant les informations, en cataloguant sans discernement
les personnes, vous annihilez la liberté d’expression par la
destruction de la capacité de choisir. La presse qui revendique pour
elle la liberté d’expression la refuse à ceux qui ne
pensent pas comme eux. Pire, elle s’érige en censeur des
consciences.En fondant Résistance Ethique, nous
entendions dénoncer les excès et les mensonges d’une
idéologie socialiste sans prise sur la réalité et que
nous considérons, que je considère et je l’assume,
comme dangereuse et mortifère, parce qu’elle ne promet que du
rêve fallacieux. Les débordements de dimanche 24 mars ?
La presse, comme le gouvernement, en sont les premiers responsables. En
nous bâillonnant, en nous refusant le droit de défendre nos
convictions, en nous parquant dans vos poncifs bien-pensants, vous nous
avez, comme le gouvernement, poussés à descendre dans la rue.
En refusant de traiter l’information, vous avez contribué
à minimiser la foule qui se préparait à venir battre
le pavé. Certes, vous n’avez pas donné l’ordre de
gazer et vous l’avez dit, vous en êtes les premiers
choqués. Mais par cette soumission passive à
l’idéologie du gouvernement, vous avez contribué
à créer les conditions de ce qui aurait pu être bien
pire.Nierez-vous encore la détermination
de cette France ? Ouvrez les yeux ! Votre déni ne fait
qu’accroître sa fermeté. La passion de la
vérité et de la liberté nous anime et, cela, rien ne
pourra jamais l’arrêter. Tous les régimes construits sur
le mensonge et l’intimidation sont tous, un jour ou l’autre,
tombés. La vérité n’est pas de droite ni de
gauche. La vérité se confronte au réel et son fruit
c’est l’épanouissement de l’homme. Et pour cela
oui, j’aspire à un printemps français,
c’est-à-dire à un nouveau regard sur
l’homme."