Nouvelle avancée de la culture de mort, en Suisse où la Cour suprême vient de reconnaître que les personnes en état de dépression chronique et les malades mentaux ont un «droit» au suicide assisté. Ce sont les marchands de mort eux-mêmes (euthanasie facturée 3500€…) qui avaient saisi la justice helvétique en mettant en avant la demande d’un malade mental à laquelle ils n’avaient pu répondre en raison de son absence de lucidité et son pouvoir de décision.
“Droit” au suicide pour les malades mentaux
3 commentaires
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Denis Merlin
Personne, jamais, n’a un titre à se donner la mort.
Voilà où conduisent le laïcisme cher à Chirac (il n’existe aucune loi au-dessus de la loi civile…) Une saine laïcité donne un contenu à la liberté, ce contenu libérateur, ce sont les dix commandements, en l’occurrence le cinquième.
L’homicide est l’un des quatres crimes qui crie vengeance au Ciel.
Il semblerait selon Madame Smits que les “juristes” de la Cour helvétique invoque l’article 8.1 de la Convention Européenne des Droits de l’Homme :
“1. Toute personne a droit au respect de sa vie privée et familiale, de son domicile et de sa correspondance.”
Ce serait drôle, si ce n’était atroce.
Alors si un crime se commet dans un famille, il ne faut poursuivre personne, c’est “vie privée”, génial. J’oubliais un autre principe de droit très important que cette décision de justice applique avec audace une intellectuelle admirable : “Tout est dans tout.” Et je dirais même plus, “tout est dans tout, et RECIPROQUEMENT.”
senex
Les grands malades sont le plus souvent sous tutelle pour les actes importants de la vie courante du fait de leurs troubles de jugement.C’est donc légalement le tuteur,(souvent un parent aidé et contrôlé par un juge) qui devra prendre la décision de mort et en porter la responsabilité.
NLC
A la suite de votre article sur la “novlangue” ( http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2007/02/ethique_combatt.html ), je trouve que le terme de suicide assité en est une très belle illustration. Moi, j’appelle ça un assassinat…