A l’occasion de la petite phrase de Simone Veil, le blogueur Koz fait son coming-out pro-vie :
Evoquer l’avortement. La chose à ne pas faire. Enfin, à supposer que, comme moi, vous n’envisagiez pas de l’évoquer pour en célébrer la pratique, la reconnaître comme la liberté enfin conquise pour les femmes. Evoquer l’avortement et son refus personnel et, inévitablement, être classé en tant que catholique réactionnaire, liberticide, d’extrème-droite, ce qui fait trois mots de trop en ce qui me concerne. Alors ? Alors, se taire ? […]
“Dès la conception, il s’agit d’un être vivant“. Je l’ai toujours ressenti ainsi. Et le fait d’assister aux échographies de mes enfants ne m’a évidemment pas amener à penser autrement. Et non, amis lecteurs, ce n’est pas sur un “diktat de Rome” imposé à une conscience soumise.
“Dès la conception, il s’agit d’un être vivant“. Lire cela, et ne pas tressaillir. Oui, il s’agit d’un être vivant. Et chaque année, des milliers d’être vivants, qui se développaient pourtant, dans le secret du ventre d’une femme, “disparaissent“. […]
Alors voilà, tout simplement : je considère également que, dès la conception, “il” s’agit d’un être vivant et pas de n’importe quel être vivant, d’un être humain. Je ne peux pas ne pas en tirer de conséquences. Et “l’on ne peut obliger personne à aller contre ses convictions” au point de les taire.
Bravo.