Tous, nous nous souvenons de la lente agonie de Terri Schiavo et de sa mort, huit jours avant Jean-Paul II. Cette jeune femme, condamnée à mort par son mari et une partie de la justice américaine, condamnée à mourir de faim et de soif au prétexte que son cerveau était trop dégradé. Terri dont les parents se sont battus jusqu’au bout et qui se sont heurtés à la haine diabolique des suppôts de la culture de mort, finalement victorieux; parents qui ont tant prié et qui ont su trouver réconfort auprès du Pape. (voir notre fil euthanasie).
Aujourd’hui les résultats de l’autopsie sont rendus publics. Avant tout commentaire, gardons présent à l’esprit que rien ni personne ne peut justifier l’assassinat d’une innocente.
"Présent" livre dans son édition d’aujourd’hui, un excellent article sur la question.
Extraits : "L’AFP, et à sa suite les médias français, se sont empressés d’annoncer que Terri se trouvait bien dans un état végétatif irréversible, au motif que « son cerveau, qui était profondément atrophié, ne pesait que 615 grammes, soit environ la moitié du poids normal ». D’une part, vrai ou faux, cela ne change rien au fait que cela ne donnait nullement le droit de la mettre à mort : le Dr Thogmartin (NDLR : le médecin légiste) a même précisé qu’elle aurait pu survivre encore dix ans au moins sans aucun soin lourd … Il faudrait ajouter que les treize jours de déshydratation subis par Terri avaient pu modifier l’état de son cerveau, fait attesté par de nombreux commentateurs médicaux".
S’il fallait abattre toutes les personnes dont le cerveau se dégrade, les plus de 30 ans devraient tous se rendre à l’abattoir, car c’est à partir de cet âge-là que les neurones dégénèrent! Certes, certains plus vite que d’autres (suivez mon regard!)…
Suite : "Le comble de la désinformation en cours se trouve dans la conclusion de la dépêche d’AFP, qui explique sans sourciller que l’état végétatif persistant résulte de la destruction du cortex à la suite d’un traumatisme ou d’un accident cardio-vasculaire alors qu’elle précisait, vingt lignes plus haut, que Terri n’avait pas subi de crise cardiaque".
Ecrit avec du recul sur l’évènement, cet article de Présent mérite largement qu’on s’y arrête (voir dans les kiosques), répond parfaitement à la désinformation de certains médias, porteurs de la culture de mort et aborde les questions autour des millions de dollars qui gravitent entre le mari, les médecins et certains juristes…
Par ailleurs, certains scientifiques prouvent que Terri Schiavo ait pu être consciente des épreuves qu’elle a subies, ce qui a pu faire dire à cette femme catholique : "Pardonnez leur, ils ne savent pas ce qu’ils font".