L'épidémie d'Ebola actuelle semble la plus virulente jamais connue à ce jour. L'OMS ayant alerté l'opinion internationale, convoque une réunion de crise avec 11 pays directement concernés. Selon le spécialiste de la maladie à l'OMS, Pierre Formenty, la recrudescence du nombre de cas s'explique en partie par un "relâchement" de la mobilisation.
"Il ne s'agit plus d'une épidémie spécifique à un pays mais d'une crise sous-régionale qui requiert une action ferme des gouvernements et des partenaires".
Au vu de la gravité de l'épidémie, l'OMS veut organiser la concertation entre les pays touchés par la maladie ou susceptibles de l'être, et a donné rendez-vous aux ministres de la santé de 11 pays d'Afrique les 2 et 3 juillet à Accra, au Ghana:
"Guinée, Liberia, Sierra Leone, Côte d'Ivoire, République démocratique du Congo, Gambie, Ghana, Guinée-Bissau, Mali, Sénégal et Ouganda — et différents partenaires de l'organisation impliqués dans la riposte à la flambée d'Ebola, dont des représentants de l'industrie minière, de MSF, de l'Institut Pasteur et de l'Union européenne.
Ils seront chargés d'élaborer un plan complet de riposte opérationnel inter-pays."