Lu sur Gènéthique :
Voilà fait trois mois que sa fille est née, suite à un processus de PMA, mais cette jeune mère bruxelloise est très inquiète : sa fille ne lui ressemble pas, ni à elle ni à son mari, ni à personne de leurs deux familles. Les traits de son visage sont « complètement différents ». Elle ajoute : « Je sais que les enfants ne sont pas toujours la photocopie des parents, mais là, la ressemblance est inexistante. Tout le monde me pose d’ailleurs la question ».
Le docteur Goldrat, interrogé par RTL à son sujet, concède que le risque zéro n’existe pas, et qu’il arrive parfois que des échanges involontaires soient effectués, soit entre les échantillons de gamètes, soit parmi les embryons à implanter. Ces erreurs restent rares. « Et pourtant, les médecins ont bien utilisé mes ovules et le sperme de mon mari », assure-t-elle. « Cela me tue, explique la maman bruxelloise. « Je n’ai pas envie de sortir parce que j’ai peur que l’on me questionne à ce sujet. Si on a utilisé le sperme de quelqu’un d’autre, ce serait très gênant ».
Le doute étant à l’origine d’« un mal-être psychologique important », la jeune mère envisage de réaliser un test génétique pour mettre définitivement au clair cette absence de ressemblance, même si elle est inquiète à l’idée de découvrir que la petite fille tant attendue ne serait pas la sienne. « J’ai peur du résultat. Que le test ADN soit négatif. Si c’est le cas, qu’une erreur s’est produite, je porterai plainte contre la clinique, ça c’est sûr ».
Collapsus
Et comme la poupée Barbie ne lui plaît plus, elle l’abandonnera, naturellement.