Des échauffourées ont éclaté au palais de justice de Paris entre les forces de l’ordre et les proches de certains des 105 étrangers en situation irrégulière arrêtés mardi dans un foyer du XIIIe arrondissement de Paris. Ces 105 étrangers sont détenus dans des centres de rétention administrative, notamment à Vincennes, et certains d’entre eux demandent leur élargissement à un juge des libertés parisien, qui devait trancher dans la journée.
Plusieurs dizaines de gendarmes sont intervenus pour contenir une foule de sympathisants qui scandaient "libérez nos camarades" près de la salle d’audience. Les sans-papiers, qui seraient essentiellement des Maliens et des Sénégalais, ne seront pas poursuivis en justice mais risquent une expulsion.
Dans le volet judiciaire de l’affaire, les trois dernières personnes en garde à vue, soupçonnées d’avoir favorisé le séjour irrégulier de ces personnes et leur hébergement "dans des conditions incompatibles avec la dignité humaine", ont été remises en liberté sans mise en examen !