Réponse
du Ministre des affaires sociales et de la santé Marisol Touraine à
la question écrite n° 3855 de Roland Courteau (Sénateur PS – Aude)
publiée au JO (QE) Sénat le 25/07/2013 page 2169 :
"M.
Roland Courteau expose à Mme la ministre des affaires sociales et de la
santé qu'avec des échecs, des drames et 12 000 interruptions
volontaires de grossesse (IVG) par an chez les adolescentes, force est
de constater que l'accès à la
contraception demeure encore difficile. Il lui indique également que
lorsqu'une IVG est nécessaire, la situation peut s'avérer compliquée, du
fait, notamment, des fermetures de centres ou de disparités
territoriales. Face à une telle situation, il lui demande
quelles suites elle entend donner à l'appel qui a été lancé en faveur
de programmes de prévention à tous les âges de la vie ; (…) à
l'application de la loi n° 2001-588 du 4 juillet de 2001 qui prévoit
que, dans les écoles, les collèges, les lycées, des séances
d'éducation à la sexualité soient tenues (…), à la garantie d'un suivi
gynécologique pour toutes les femmes, (…) à la gratuité des moyens de
contraception (…) et à la garantie du droit à l'avortement. Il lui fait
remarquer qu'« il s'agit là, pour les pouvoirs
publics, d'assumer leurs responsabilités, afin que s'exercent
pleinement ces droits fondamentaux pour les femmes »."
Réponse
"À
travers la loi de financement de la sécurité sociale pour 2013, la
ministre des affaires sociales et de la santé a instauré la gratuité de
la contraception des jeunes filles mineures. Cette mesure doit permettre
d'éviter toute rupture
dans leur contraception, souvent responsable de grossesses non
désirées. Il faut rappeler que ce sont plus de 11 000 jeunes filles
mineures qui ont recouru en 2009 à une interruption volontaire de
grossesse face à une grossesse non désirée. Cette mesure est
désormais opérationnelle depuis le 31 mars 2013. Elle est venue
s'ajouter aux décisions déjà prises par la ministre des affaires
sociales et de la santé afin de faciliter et de sécuriser le parcours
des jeunes femmes dans le domaine de la contraception avec
l'autorisation de la délivrance par le pharmacien du moyen de
contraception sur une ordonnance médicale dépassée, la possibilité
donnée aux services médicaux universitaires de délivrer gratuitement aux
jeunes étudiantes la contraception d'urgence, les nouvelles
recommandations de la Haute autorité de santé, de mai 2013, avec un
mémo consacré à la contraception des mineures ainsi que la nouvelle
campagne de communication de l'INPES dont un volet dédié aux jeunes est
prévu pour la rentrée de septembre 2013. L'information
et l'éducation à la sexualité sont tout à la fois surabondantes par la
multiplicité des acteurs qui y participent et la diversité des supports
qui les diffusent.Pourtant, les différents sondages qui ont pu être
menés sur le sujet, les questions posées par
les adolescents sur les sites dédiés à cette information ou dans les
lieux les accueillant, démontrent que perdurent la méconnaissance des
corps ainsi que diverses idées reçues lourdes de conséquences quant au
risque de grossesse non désirée. L'organisation
des séances d'éducation à la sexualité se heurte à d'importantes
difficultés matérielles qui freinent la mise en œuvre des dispositions
légales là où il n'existe pas une forte dynamique locale. Certains pays
ont fait le choix, avec succès, de faire cette éducation
dès le plus jeune âge. En France, elle est souvent réalisée chez les
adolescents avec tous les freins existants à cette période de la vie.
C'est pourquoi, dans le cadre de la priorité santé voulue par le
gouvernement à l'égard des jeunes,
cette éducation à la sexualité sera améliorée afin de développer des actions de sensibilisation dans les écoles élémentaires.
Par ailleurs, les campagnes d'information et de prévention à
destination des jeunes seront
renforcées. Ce travail s'inscrit à la fois dans les travaux du comité
interministériel droit des femmes et dans les travaux du comité
interministériel de la jeunesse."
Régis
C’est tout simplement de l’abus de pouvoir,il y a harcelement. Ce sont des mineurs et l’éducation sexuelle ou autre ne revient qu’aux parents qui ont l’autorité parentale.
C.B.
“Certains pays ont fait le choix, avec succès, de faire cette éducation dès le plus jeune âge.”
L’information, en particulier en direction des parents, devra préciser
-de quels pays il est question
-comment a été mesuré ce succès, quelles études en témoignent
-en quoi consiste cette éducation.
Ces informations sont à fournir impérativement aux parents AVANT la mise en place de cet enseignement dans les classes. Les parents DEVRONT également être informés de la manière dont cet enseignement sera assuré et par qui (l’enseignant titulaire de la classe, a priori compétent, ou un intervenant extérieur auto-proclamé compétent du fait de sa désignation par une association agréée? -si c’est ce deuxième cas qui a été choisi, un tiers compétent -parent exerçant une profession médicale ou paramédicale par exemple- DOIT être en droit d’assister aux séances).
Parmi de tels programmes réellement efficaces, on peut mentionner, entre autres TEENSTAR (http://www.teenstar.fr/).
jejomeau
Quelle bébête cette Marisol ! Il faut commencer l’éducation sexuelle dès 3 mois pour les enfants ! Non ?
Racaille de socialistes !
saint-plaix
“Dès le plus jeune âge”
Mais qu’est ce que cela veut dire???
Qu’est ce que peut comprendre – et imaginer – une gamine de six ou huit ans au problème des règles qu’elle ignore et de ce que cela a comme conséquence future sur les transformations de son corps et l’acquisition de fonctions reproductrices…
En quoi attaquer la question à cet âge va-t-elle “l’aider” plus tard?
gabrielle
Peut-on faire remonter à la direction de la manif pour tous l’urgence des “Comité Vigilance Gender et pour le respect des processus de transmission de la vie” ?
Derrière cela c’est le programme de CM2 qui est visé…(anatomie, la puberté, la grossesse…) qui reste en majorité du bon sens
Le lobbying du gouvernement est de mettre le rouleau compresseur du planning familial (du collège/lycée) le plus tôt possible…dès le Cm2 voir avant
Et cela ira beaucoup plus vite que pour le gender parce que “l’absolutisme contraceptif” l’immense majorité prof des écoles le vivent…(ils ne sont par contre pas tous à la LGBT). Voilà le piège, à partir du moment où ces processus de transmission de la vie ne sont plus respectés, enseignés de façon à peu près objective….plus aucun argument ne tient pour contrer le gender.
Contrairement au gouvernement, pas assez de “d’actifs” de la manif pour tous, en sont conscients!
Yorgos
“Certains pays ont fait le choix, avec succès,de faire cette éducation (sexuelle) dès le plus jeune âge…”
“Avec succès” ! dit “la” ministre, mais le sage (ou “la” sage ?) n’affirme rien qu’il ne prouve !
Et je n’attends aucune preuve du ministre, ne lui accordant en matière de sagesse, comme à la quasi totalité de ce gouvernement de pieds nickelés, que l’incompétence et la nullité la plus totale.
gipsy
Bientôt on aura dans les cours d’ecole,”dommage que ta mère ne t’ait pas avorte”
quant a la “méconnaissance des corps,”il faut enseigner billing et autre methodes naturelles!
HS
Il faudrait défendre les recommandations de l’HAS ( 2004, non annulées par celles complémentaires concernant les pilules de 3ème et 4ème générations ): cf paragraphe II.7
“Les méthodes naturelles ont en revanche l’avantage de n’avoir aucune CI. Au même titre que des connaissances sur la fertilité et le cycle physiologique de la reproduction, il est recommandé que leurs principes généraux soient exposés à toute femme, et à son partenaire, envisageant l’utilisation d’une méthode contraceptive. À défaut d’autre méthode contraceptive, elles pourraient en effet démontrer leur utilité.”
Au nom du pluralisme démocratique?
ohlala
et si le problème était du à l’érotisme des pub ou à trop d’information, l’enfant a une pudeur naturelle il se protège tout simplement!
l’école ne peut pas traiter ces choses là, c’est le rôle des parents!
Jane Doe
Autant, comme le décrit Huxley, mettre en place l’apprentissage par hypnopédie, on commencera pendant la sieste des maternelles avant de leur faire faire à la maison aussi…
Avoc
Madame TOURAINE devrait s’occuper de l’éducation (tout court) de son fils (en prison pour des faits très graves), plutôt que de l’éducation sexuelle des enfants des autres !
C’est drôle cette propension des socialistes à vouloir donner des leçons d’éducation aux autres (comme ROUSSEAU, d’ailleurs), alors qu’ils sont incapables d’éduquer leurs propres enfants (Rousseau qui a abandonné ses enfants…); n’est-ce pas Monsieur Fabius, Madame Taubira, Madame Touraine, Monsieur Peillon, etc.) !
Damien
Elle ferait mieux de s’occuper de sa progéniture.
Jean Theis
Tout cela est bel et bon, mais personne ne défend les poissons qui deviennent poissonnes par suite des contraceptifs qui polluent les rivières ?
On parle toujours des pauvres adolescentes engrossées, mais jamais des garçons qui les ont engrossées. Faut-il comprendre qu’ils n’ont pratiquement plus de responsabilité dans l’affaire ? Que c’est un problème uniquement féminin puisque féministe ?
Stephe
Bientôt ils exigeront des élèves un certificat “gender&IVG” pour avoir le droit de passer le bac et même pour se présenter à un concours de la fonction publique. Ainsi, peu à peu, les chrétiens notamment deviendrons des citoyens de seconde zone, des dhimmis avant l’heure.
Estoc
Donc si j’ai bien compris, à l’école on enseigne : 1) c’est OK de faire des expériences sexuelles avec qui tu veux ; 2) c’est OK de te faire avorter si tu as sagement mis en pratique ce qui a été dit à l’école.
La fidélité, l’engagement, le respect de l’être aimé, la responsabilité, c’est bon pour les fachos.
Maria
Ou se trouve la limite entre éducation sexuelle et incitation à la débauche?Toutes ces facilités malsaines sont autant d’invitations à céder dès les premières pulsions.Que devient l’indispensable apprentissage de la maitrise de soi? Maintenant les CM2 vont être initiés au facilités de la contraception…à 10 ans! Et les travaux pratiques d’éveil à l’épanouissement sexuel c’est pour quand???
lea
mai pourquoi l’Etat veut il sans cesse se mêler de tout ? en tant que parent, je NE VEUX PAS confier d’Education sexuelle de mes enfants à des gens qui ne partagent pas mes valeurs, à des gens sectaires, idéologues et malhonnêtes ! NON MERCI !!!