Témoignage d'un parent d'élève reçu ce jour :
"Dans le cadre d’une école catholique sous contrat, j’ai participé à une réunion d’information de parents d’élèves sur le thème de l’éducation sexuelle des jeunes. La réunion avait pour objet de nous présenter le programme qui sera proposé aux enfants. La réunion avait lieu dans la chapelle de l’école.
Le directeur de l’école a introduit la réunion en précisant que le programme d’éducation sexuelle était imposé par l’Education nationale. L’animatrice du programme proposé a annoncé :
«Nous abordons ce sujet sans discours catholique, autrement on ne serait pas reçu. On parle d’éthique».
Je suis intervenu pour demander pourquoi l’enseignement de l’Eglise ne serait pas reçu alors que l’affichage de l’école est catholique. On m’a répondu que pastorale et sexualité étaient deux domaines distincts et les parents ont approuvé à l’unanimité le bien fondé de cette dissociation. Tristes parents… On touche là à un point fondamental de l’éducation. La sexualité fait partie du plan de Dieu. La vie affective et sexuelle a besoin d’être orientée et vécue selon ce plan de Dieu qui n’a qu’un seul objectif : le bonheur de l’homme. L’expérience le prouve, une sexualité vécue dans le désordre, entraîne des blessures, des souffrances et des violences, des grossesses précoces chez les adolescents et souvent des avortements avec toutes les conséquences malheureuses. Et l’intervenante de poursuivre : «les films pornographiques ? C’est interdit avant 18 ans !». Quel courage de se réfugier derrière une signalétique par peur de choquer en interdisant quel que soit l’âge !
«De même que la sexualité des parents ne regarde pas vos enfants, la sexualité de vos enfants ne vous regarde pas !»
Si on voulait encourager les parents à la démission, on ne s’y prendrait pas autrement. Il est sous-entendu de façon à peine voilée que l’objectif du programme présenté est de promouvoir une relation sexuellement correcte entre adolescents. A aucun moment, l’animatrice a abordé la valeur de la chasteté avant l’engagement du mariage. Nous, parents, sommes les premiers éducateurs de nos enfants sur un sujet si personnel et important. Nous avons le devoir de nous opposer à déléguer cette responsabilité à des éducateurs irresponsables. Le programme d’éducation sexuelle est imposé par l’Education nationale, mais l’école a la liberté du choix de ses intervenants."
Je ne dévoilerai pas le nom du diocèse où se situe cette histoire : elle peut se dérouler dans n'importe lequel.
Addendum : ce lecteur nous confie les suites données.
"Bien entendu, j’ai réagi par écrit auprès de l’équipe de direction de l’école et des représentants de l’Association des parents d’élèves. A ce jour, je n’ai reçu aucune réponse.
J’ai vécu un grand moment de solitude lors la réunion d’information à l’école. J’étais le seul à réagir publiquement contre ce programme d’éducation sexuelle.
La direction de l’école et les membres de l’APEL proposent des orientations qu’ils soumettent à l’applaudimètre. Le programme proposé ayant a été plébiscité, je n’aurai pas d’autre choix que de garder mon enfant à la maison".
Jean Dulac
le rôle des parents catholiques est d’informer l’enfant que le mal existe et de lui donner une ou des raisons pour lesquelles on refuse de le commettre.
le père Barbara dans son célèbre catéchisme du mariage donne un principe : mieux vaut trop tôt que trop tard (après que l’enfant ait reçu la connaissance du mal par les camarades, l’école, les médias, l’internet…)
Souvent les parents ont peur de faire savoir à l’enfant que tel ou tel péché existe et qu’il pourrait le commettre.
le rôle d’un sexologue catholique est d’aider les parents en proposant un texte, un script des informations à donner et des motifs à invoquer
Exupéry
Lamentable.
Parents défendez vos enfants. Ci-joint, une liste de citations éloquentes. Si Michel Janva trouve qu’elle est trop longue, vous pourrez peut-être la lui demander directement.
Il fera pour le mieux.
LA SEXUALITÉ PRÉTENDUMENT “LIBÉRÉE”
Citations rassemblées en 2007, par un Professeur honoraire de l’Université de Paris
– 1) La sexualité peut aussi être un moyen d’asservir, d’avilir, de détruire.
Claude HELVETIUS ( 1715-1771. Philosophe des “Lumières”, athée, matérialiste radical et sensualiste. Encyclopédiste.)
– « Le législateur habile joindra un gouvernement utile avec l’amour des plaisirs. Oui, la règle la plus sûre pour rendre un peuple soumis, c’est qu’en suivant sa nature, à ses sens tout soit permis. » (à comparer aux dires de Soljenitsyne)
“Marquis” de SADE (1740-1814) : psychopathe – « La Nature n’a créé les hommes que pour qu’ils s’amusent de tout sur la Terre, tant pis s’il y a des victimes, il en faut. » – « Que pèse la vie d’un million de créatures auprès d’un seul de nos désirs?»
– « Il n’y à pas de passion plus égoïste que celle de la luxure. » – « On reconnaît la véritable faute au plaisir qu’elle donne.»
Charles BAUDELAIRE (1821-1867, Chantre malheureux des Fleurs du mal.) : – « La volupté unique et suprême de l’amour, gît dans la certitude de faire le mal, et l’homme et la femme savent de naissance, que dans le mal se trouve toute volupté. »
Marcel PROUST (1871-1922) [repensant à ses premières lectures érotiques]: – « Oh fleuve d’enfer qui mina mon adolescence. »
Léopold SACHER-MASOCH (1836-1895. Historien, romancier, psychopathe promoteur du sado-masochisme.)
– « Le moment exaltant de l’amour ce fut toujours, pour moi, le passage du social au naturel, le retour à la bête. »
Gilles DELEUZE (Philosophe nietzschéen, suicidé en 1995): – « Dans le masochisme, il est bon que la fonction de prostituée soit assurée par la femme en tant qu’honnête femme, par la mère en tant que bonne mère. » – « Jamais un vrai sadique ne supportera une vraie masochiste. Une des victimes [de sadiques sexuels] précise dans “Justine” [de Sade] : “Ils veulent être certains que leurs crimes coûtent des pleurs, ils renverraient une fille qui se rendrait à eux, volontairement”. »
Georges BATAILLE ( 1897-1962. Ecrivain et Sociologue marxiste, partisan et artisan de l’érotisme de transgression.)
– « L’exubérance sexuelle nous éloigne de la conscience, elle altère en nous la faculté de discernement. »
– « Ce qui le plus violemment nous révolte est en nous. » (à propos du plaisir “animal”).
Louis PAUWELS (Editorialiste, Ecrivain, † 1996.) : – « Je te désire, donc je suis, tu m’excites, donc tu m’empêches d’être.»
Alain ROBBE-GRILLET (1922-2008. Ecrivain et cinéaste) : – « La pornographie, c’est l’érotisme des autres ! »
Thomas SZASZ (1920-. Pr. de Psychiatrie, Université. de N.Y., fondateur du mouvement de “l’antipsychiatrie”.)
– « Le film porno type montre […] la dépersonnalisation absolue de l’acte le plus intime, la transformation de l’activité sexuelle humaine en une procédure bestiale où le bon orgasme correspond à une bonne défécation. »
Jacques WAYNBERG (Médecin / Hôpital. St Louis., l’un des pionniers de la sexologie Auteur d’ouvrages sur la sexualité.)
– « En dehors de tout jugement moral, le modèle incarné par le porno offre une représentation standardisée. Ce style porno se substitue à d’autres – romantique, érotique, etc. – au détriment de la qualité des relations. » (1999)
Dominique FOLSCHEID (1944-. Pr. Philo. Univ. Paris.) : – « le dispositif [actuel de la sexualité] est entièrement inversé. Tout ce qui s’offrait en montée, on aspire à le vivre en descente. […], c’est toujours en dessous que se cache la jouissance ». (2002)
Gilles LAPOUGE (1923-. Ecrivain, Prix Pierre 1er de Monaco.)) :- « Nous dérivons dans la direction de ce “zéro absolu” que Nietzsche annonçait. Nous voyons se pratiquer une sexualité qu’il faut bien appeler nihiliste […qui] annonce la fin du “moi”, l’avènement d’un homme, d’une femme “sans qualités”, l’évanouissement de ces catégories que nous tenions pour consubstantielles à nous mêmes : le beau et le laid, le répugnant et le désirable, le désir et le dégoût, le choix et le refus, la liberté et la contrainte […] et à la fin le masculin et le féminin. » (article “pornographie” / Encyclop. Universalis, 1998)
Michela MARZANO (1970-. Pr. Philo. Univ. Paris, spécialiste du corps et de la sexualité.) : – [La pornographie annihile toutes les catégories humaines ayant toujours servi de repères éthiques et social] : « Le moi et l’autre, le masculin et le féminin, la liberté et la contrainte… [ceci conduit à] mourir à la vie, mourir au désir, mourir à la pensée. » (2003)
– [A propos de] « la pédophilie ou la récidive en matière de crimes sexuels, […] personne n’a songé à faire un lien entre ces crimes intolérables et une société qui tolère, et parfois exalte, au nom de la libération des mœurs, la consommation sexuelle »
Alexandre SOLJENITSYNE (1918- . Nobel de Littérature. Huit ans de goulag. Ecrivain, Historien, Philosophe.)
– « On asservit plus facilement un peuple par la pornographie, qu’avec des miradors. »
Sigmund FREUD (1856-1939. Inventeur de la “théorie sexuelle”.) : – « L’amour physique sans tendresse est une névrose. »
– « les impulsions de cruauté ont des sources distinctes de celles de la sexualité, mais elles peuvent s’unir très tôt à celle-ci. »
– « Nous avons toujours affirmé que l’instinct sexuel contenait un élément sadique, et nous savons que cet élément peut se rendre indépendant et sous la forme d’une perversion, s’emparer de toute la vie sexuelle d’une personne. »
Albert CAMUS (1913-1960. Ecrivain et humaniste athée.) : – « Deux siècles à l’avance […] SADE a seulement cru qu’une société basée sur la liberté du crime devait aller avec la liberté des mœurs […] Notre temps s’est borné à fondre curieusement son rêve de république universelle et sa technique d’avilissement. » [Étonnamment prophétique !]
Félix ABRAHAM (1929-. Chirurgien, sexologue) – « L’impulsion sexuelle joue, dans la décision et l’exécution des crimes,
un rôle infiniment plus important que l’instinct de conservation pour les crimes ordinaires. » (1973)
Gilbert TORDJMAN (1927- Sexologue très médiatique dans les années 70-80, avant ses démêlés avec la justice…) :
– « Nous sommes tous, en quelque sorte, des pervers en puissance. »
– « L’agressivité et la sexualité sont commandées au même niveau de notre cerveau archaïque, par les même circuits de neurones, les même neuromédiateurs, la même testostérone. »
– « Des sujets auxquels on projette des films érotiques déchargent avec plus de force leur agressivité, quand leur est offerte l’opportunité expérimentale de punir.» et réciproquement : – « La violence se révèle excitante sur le plan érotique.»
Michel HOUELLEBECQ (1956-. Prix Goncourt..) : – (Après avoir) « épuisé les jouissances sexuelles, il était normal que
les individus, libérés des contraintes morales ordinaires, se tournent vers les jouissances plus larges de la cruauté. »
Pitirim SOROKIN (1889-1968, Sociologue, criminologue, expulsé d’URSS ; Dir. du département de Sociologie à Harvard.)
– « Il n’y a pas d’exemple d’une communauté qui ait gardé sa haute position dans la hiérarchie des cultures après avoir remplacé des coutumes strictes envers la sexualité par des coutumes relâchées. »
– 2) Cette pseudo-libération peut être : acceptée, voulue, voire programmée.
VOLTAIRE (1694-1778) : – « C’est l’attrait du plaisir qui doit nous conduire en tout.» – « il faut jouir et tout le reste est folie. »
baron d’HOLBACH ( Philosophe athée, Encyclopédiste, mort en 1789.) : – « La liberté est une chimère absurde. »
– « Jouis, voilà ce que la nature ordonne, consens que d’autres jouissent, voilà ce que prescrit l’équité, mets-les à portée de jouir, voila le conseil que te donne l’humanité sacrée. » – « L’homme n’est pas plus libre de penser que d’agir. »
Benjamin FRANKLIN (1706-90. Rédacteur Constitution Fédérale USA.) : – « La masturbation est mère de l’invention […] »
“marquis” de SADE (1740-1814) – « Éteins ton âme, […] tâche de te faire des plaisirs de tout ce qui alarme ton cœur. »
– «Prenons l’habitude et le remord s’évanouira, le crime répété rend impassible.» – « [se veut] en état d’immoralité constante.»
– « Il n’est rien de sacré. Tout dans cet univers, doit plier sous le joug de nos fougueux travers. »
– « On ne sort pas indemne de ma lecture.» ; sa devise reste : « Respectons éternellement le vice et ne frappons que la vertu. »
Sergueï NETCHAÏEV (1847-1882. Nihiliste théoricien de l’anarchisme.) : – « A toute vitesse à travers la boue ! »
Mikhaïl BAKOUNINE (1814 -1876. Principal fondateur de l’anarchisme, membre un temps de la Ière Internationale.)
– « Il nous faudra réveiller le diable chez le peuple et exciter en lui les passions les plus viles. »
Joseph STALINE (1879-1953. Dirigeant soviétique, fut adulé par bien des occidentaux. ) : – « Il faut rendre ridicule toute maîtrise sexuelle. Par le gaspillage des forces de production nous devons affaiblir et épuiser l’homme de l’occident. »
Jean JAURÈS (1859-1914. Philosophe panthéiste, socialiste.) : – « Lorsque nous aurons obtenu que les femmes puissent aller chez leur amant et en sortir comme si elles venaient de prendre une tasse de thé, nous aurons gagné la partie. »
Léon BLUM (1872-1950. Pdt. Front populaire.) – « Je ne vois point d’embarras dans le mariage dont l’adultère n’eût la solution.» – « Les jeunes filles, je veux qu’elles cèdent franchement à l’instinct, qu’elles aillent au bout de leurs désirs. »
Louis ARAGON (1897-1982. Surréaliste, poète communiste ardent stalinien. Prix Renaudot et prix Lénine. Signa en 1977 une pétition pour la libération d’hommes ayant filmés leurs ébats sexuels avec des victimes masculines de 13 et 14 ans.)
– « La pédérastie me plait comme toutes les autre activités sexuelles. » [“Pédérastie” : du grec “paidos” = enfant]
André MALRAUX (1901-1976. Ecrivain, et homme politique.) (in : Préface de “L’amant de Lady Chatterley”) :
– « L’individu s’atteint,[…] par la conscience la plus forte de ce qu’il a de commun avec autrui et qui n’est ni son âme ni son Dieu, mais son sexe. » [voir , infra, l’évolution de la pensée de Malraux 20 ans plus tard !]
Wilhelm REICH (1897-1957. Psychanalyste, marxiste, promoteur de la “révolution sexuelle”, concept repris en “mai 1968”.)
– « Le mouvement révolutionnaire construit tout d’abord une idéologie favorable au sexe, en donnant à celle-ci la forme pratique d’une nouvelle législation, et d’un nouveau mode de vie sexuel. » [d’où l’importance des nouvelles législations]
– « Les sens de l’animal homme, s’éveillent d’un sommeil millénaire. » – « Ce mouvement ne peut plus être arrêté. »
Carl Gustav JUNG (1875-1961. Psychiatre, Psychanalyste disciple, puis rival, de Freud. “Spiritualiste” gnostico-ésotérique.)
– « Surmontons notre puritanisme, tout en nous attendant à tomber de l’autre côté dans la turpitude. »
André BRETON (1896-1966. Un des chefs de file du mouvement Surréaliste, chantre de l’érotisme et du sadisme..)
– Il voulait “libérer” la femme pour “miner les assises de la civilisation” en utilisant “l’arme à longue portée du cynisme sexuel”.
Raoul VANEIGEM (1934-. Idéologue Marxiste libertaire ; un des principaux artisans de Mai 68.) (voir son évolution plus loin!)
– « Le déchaînement du plaisir sans restriction est la voie la plus sûre vers la révolution de la vie quotidienne … »
– « Cette société marchande […] je soutiens qu’elle ne résistera pas aux guerriers du plaisir à outrance. » (← ↑ écrit en 1967)
Edmond ABOUT (1828-1885. Écrivain, journaliste, peintre des mœurs confrontées à la modernité. Anticlérical.)
– « Lorsqu’une révolution est accomplie dans les mœurs, elle ne tarde guère à se traduire dans les lois. »
Pierre SIMON (1925-2008. Grd Maître de la GLF, Rapporteur ministériel d’une enquête sur la sexualité des français en 1972.)
– « Dans le camp des progressistes [celui de l’auteur] la modification politique et sociale doit se faire autour de nos pulsions et pour leur satisfaction. » entre autre, pour : – «… congédier la transcendance et saluer la matière. »
André BÉJIN (1947-. Sociologue et Historien, Dir. de Recherche CNRS, spécialiste de l’évolution des mœurs sexuelles.)
– « La femme peut beaucoup plus facilement aujourd’hui, se laisser entraîner par ses passions. [hors de son couple]
Elle sait que le troisième membre de ce trio qu’elle forme avec son mari : l’Etat, est là pour prendre en charge les conséquences matérielles et psychologiques de ses actes. » (Indemnités, garde des enfants, etc. ≈ quels que soient ses torts)
Lars ULLERSTAM (Sexologue suédois, d’audience mondiale. Ses thèses furent déterminantes dans la licence post-1968. )
– « Les pervers dépendent d’une aide sexuelle de leur prochain pour satisfaire leur instinct… .» (1964.)
– « Améliorez le service pornographique de la société ! » – « Perversité est un mot qui devrait être supprimé. »
Jack LANG (19396. Ex-ministre P.S..) : – « … il y a d’assez bons films porno. C’est un genre qu’on a tort de décrier et de mépriser. Moi, j’ai un petit regret. J’aurais dû supprimer la catégorie X, qui pénalise fiscalement ce genre de film. »
Félix ABRAHAM (1929- . Sexologue) : – «Les perversions sexuelles n’existent pas, tabous d’hier, normalité de demain. »
Luis BUÑUEL (1900-1983. Cinéaste marxiste, d'”avant-garde”.) : – « J’introduirai la prostitution jusque dans les familles.»
Michel MEIGNANT (Sexologue analyste actuel) : – « Nous sommes tous des pervers sexuels persécutés.» [par l'”ordre moral”]
– « “Apôtre de la masturbation”, j’en accepte le titre, la gloire et les mérites qui y sont attachés. » (1980)
Guy HOCQUENGHEIM (1946-1988. Romancier gay.) – « L’inceste n’est pas dangereux pour une société dont les assises ne sont plus les formes de parenté [habituelles…]. Il pourrait même y avoir une politique de l’inceste obligatoire… »
Françoise d’EAUBONNE (1920-2005. Ecrivain libertaro-féministe, co-fonda le Front homosexuel d’action révolutionnaire.)
– « Vous dites que la société doit intégrer les homosexuels, moi je dis que les homosexuels doivent désintégrer la société. »
Alison JAGGAR (Féministe actuelle, Pr. Philo Univ. Colorado.) Souhaite: « La suppression de la famille biologique […] pierre d’angle de l’oppression féminine [… ainsi] L’humanité pourra enfin revenir à sa sexualité naturelle perverse et polymorphe.»
Catherine BREILLAT (1948-. Essayiste et cinéaste recherchant le scandale.)
– « Le XXI e siècle sera le siècle du “porno” [elle emploie un terme de trois lettre, beaucoup plus vulgaire !]. Je ne pense qu’à ça, c’est pourquoi je me bats contre l’ordre moral ! » (rapporté en 1999 dans un grand journal féminin.)
Jean-Jacques PAUVERT (1926-.Éditeur spécialisé dans le scandale, condamné par la Justice en 1965, 1er éditeur de Sade.)
– « En narguant les bonnes mœurs, il s’agit de narguer Dieu – et aussi de le nier – au nom des hommes. »
– 3) Le christianisme n’est pas seul à prôner le contrôle de la sexualité.
BOUDDHA (Ve siècle avant J.C.): – « C’est à ce corps [féminin …] que les hommes stupides et mesquins s’attachent ! »
PLUTARQUE (Prêtre Grec d’Apollon,m125): – « La pudeur d’une épouse ne doit point tomber avec la robe qui la dépouille.»
Michel FOUCAULT (1926-84. Pr. Philo. Coll. de France, sociologue structuraliste, revendiquant sa “gayté”.)
– « Quelques uns des grands thèmes de l’austérité sexuelle, se sont formés et développés au IVe siècle av. J.C. » (en Grèce)
Ils se développeront dans nombre de religions : Égyptienne, Bouddhiste, Zoroastrienne, Taoïste, chez les Stoïciens, etc.
On pourrait aussi invoquer de nombreuses données ethnologiques, que nous limiterons à la seule citation suivante :
Jacqueline KHAYAT (Géographe contemporaine) – « L’archer [ Papou ] au pénis ficelé, [pour exhiber l’arrêt de toute activité sexuelle] tire sa puissance sociale de la répression qu’il subit, et son adresse et sa force, de son abstinence. »
Denis DIDEROT (1713-1784. Encyclopédiste, antichrétien et libertin, mais enseignait cependant la pudeur à sa fille.)
– « Tout ce qui prêche aux hommes la dépravation est fait pour être détruit, et d’autant plus sûrement détruit que l’ouvrage sera plus parfait. […même] un chef-d’œuvre [mais] capable d‘inspirer la débauche….» (censure + “autodafé” !)
Jean-Paul MARAT (1743-1793 . Médecin, révolutionnaire radical, inspirateur des massacres de septembre 1792.)
– « Paris est un cloaque de tous les vices […] et ses habitants prétendent être libres ! »
John Stuart MILL (1806-1873. Philosophe de l’utilitarisme et du bonheur, influença le dynamisme de son siècle.)
– « Peu d’êtres humains accepteraient d’être réduits au statut de vil animal contre la promesse d’une vie entière vouée au plaisir bestial. Nous préférons notre condition d’être humain insatisfait à celle de porc comblé. » [ de (-) en (-) évident !]
Victor HUGO (1802-1885. Ecrivain, qui expérimenta très largement la “libre” sexualité, avec des centaines d’admiratrices.)
– « Le ventre est pour l’esprit un poids redoutable. Il rompt à chaque instant l’équilibre entre l’âme et le corps. Il emplit l’histoire. Il est l’antre des vices. Il est responsable de presque tous les crimes. »
Guy de MAUPASSANT (1850-1893. Ecrivain, libertin. ) : – «…cet imbécile emportement qui nous jette vers la femelle. »
Friedrich NIETZSCHE (1844-1900. Philosophe de la mort de Dieu, par-delà le bien et le mal.)
– « [si] la sensualité croit plus vite que l’amour, la racine en demeure alors faible et facile à arracher. »
– « Le bas ventre est cause que l’homme ait quelque peine à se prendre pour un dieu. »
Léon TOLSTOÏ (1828-1910. Ecrivain russe ayant mené une vie “légère” avant de se convertir. )
– « L’homme a conscience d’être dieu, et il a raison parce que Dieu est en lui. Il a conscience d’être un cochon, et il a raison parce que le cochon est en lui, mais il se trompe cruellement lorsqu’il prend le cochon pour Dieu ! »
Karl MARX (1818-1883) : – « Bridez la sexualité et vous hâterez l’émancipation du prolétariat ! » [Au demeurant, Marx
– [Le rapport de l’homme et de la femme] : « … permet de juger du degré de développement humain. » engrossa sa bonne !]
LÉNINE (1870-1924): – «La dissolution dans la vie sexuelle, est quelque chose de bourgeois, c’est un phénomène de décadence.»
Jeunes Communards lors de la Révolution d’Octobre (vote exprimé à Moscou en 1917 et rapporté par Wilhelm REICH) :
– « Les relations sexuelles sont indésirables chez les jeunes communards, durant les 5 premières années de la Commune. »
Antonio GRAMSCI (1891-1937. Marxiste, inventeur de la subversion culturelle.) : – « Que le travailleur ne gaspille pas son énergie nerveuse dans la recherche désordonnée et excitante de la satisfaction sexuelle occasionnelle. »
– « Le nouveau type d’homme [soviétique] ne peut se développer, tant que l’instinct sexuel n’a pas été réglementé. »
MAO TSÊ-TUNG (satrape marxiste) – « Faire l’amour est une maladie mentale qui gaspille du temps et de l’énergie. »
Edouard KOSTYACHKINE (Psychologue soviétique officiel.) – « L’amour aboutit […] naturellement au mariage […et] à la naissance d’enfants dont l’éducation ne saurait être assurée qu’au sein d’une famille saine et stable. Certaines tentatives ont été faites pour accepter l’idée de l’amour libre […] aucune n’a résisté […] » (Publié par l’UNESCO en décembre 1968)
Sigmund FREUD (1856-1939.) : – « La conscience est la conséquence du renoncement aux pulsions. » – « … toutes les perversions de la sexualité, […] mécontentent son but essentiel : la procréation, recherchant comme fin le plaisir. »
– « La sexualité, si elle se manifestait de façon trop précoce, romprait toutes les barrières et emporterait tous les résultats si péniblement acquis par la culture. » – « L’amour physique sans tendresse est une névrose. »
– Anna FREUD (1895-1982. Fille de Sigmund, dont elle poursuivit les travaux. Spécialiste de psychanalyse infantile.)
– « Nous voulons que l’enfant contrôle ses pulsions sexuelles, car si elles passent constamment les barrières, son développement psychique risque d’être retardé ou interrompu, il risque de confiner son désir de connaissance aux matières sexuelles plutôt que de l’étendre au monde dans sa totalité. »
Mohandas GANDHI (1869-1948. Philosophe et homme politique indien, inventeur de l’action politique non violente.)
– « La continence est parfaitement possible et impérieusement nécessaire si nous ne voulons pas rester mentalement et physiquement inférieurs. » – « L’énergie vitale se disperse dans la sexualité. »
Herbert MARCUSE (1898-1979. Philosophe freudo-marxiste, emblème de la révolte de Mai 68 dont il attisa les fantasmes.)
– « Contre une société qui utilise la sexualité comme moyen pour réaliser une fin socialement utile, les perversions maintiennent la sexualité comme fin en soi.» ( ← 1955 ↓ Il fut nettement plus corrosif en mai 68 !)
– « La libre satisfaction des besoins instinctuels de l’homme est incompatible avec la société civilisée.»
Vladimir JANKÉLÉVITCH (1903-85. né “dans le freudisme”, Pr. Sorbonne, Philosophe éclectique, de l’ironie à la Shoah.)
– « L’érotisme accablant, suffocant où nous sommes plongés et qui sert […] à abêtir le genre humain, n’est ni une cause ni une conséquence de la sècheresse contemporaine, il est cette sécheresse elle-même. [Il conteste notre] époque foncièrement privée d’amour et qui trouve dans l’échauffement sexuel, je ne sais quelle compensation à son incurable sécheresse.»
Thomas SZASZ (1920-. Contemporain, Pr. de psychiatrie à l’Université de N.Y.) : – « Le Conseil d’éducation sexuelle des USA, soutient la masturbation parce qu’elle est “naturelle”. Mais quel comportement humain ne l’est pas ? Roter et péter, voler et tuer je sont aussi. Cela en fait-il pour autant des activités souhaitables et thérapeutiques ? »
Hermann Samuel GLASSCHEIB (Auteur d’une Histoire de la médecine, 1963, N.-Y.) – « C’est le peuple juif qui au milieu des déchaînements de la lubricité païenne a donné le départ à ce dépassement du sexe : triomphe du surmoi. »
Raymond RUYER (1902-1987. Philosophe, gnostique, Pr. Univ. Nancy.) – « C’est une expérience constante […] que l’idéal libertaire et progressiste s’élève par l’ascétisme et tombe par le sexualisme et la revendication sexuelle. »
Régis DEBRAY (1940-. Philosophe, ex guérillero aux côtés du “Che”, conseiller de Mitterrand ; revenu de certaines illusions.)
– « La “pacification des mœurs” repose en définitive sur le renoncement à nos satisfactions infantiles, sur le sacrifice toujours laborieux de nos ardeurs, notamment sexuelles… » [ Le Monde : 11.01.2006 ]
– 4) Est-ce qu’au moins la “libre jouissance” apporte du bonheur ?
ÉPICURE (-342,- 270. Philosophe hédoniste modéré.) : – « Le plaisir est le commencement et la fin de la vie heureuse. »
Oscar WILDE (1854-1900. scandalisa à plaisir, son époque.) : – « Le bonheur ? non : le plaisir, c’est plus tragique ! »
ALAIN (1868-1951. Philosophe au scepticisme subtil.) : – « Les plaisirs ont grand besoin de bonheur. »
Jean COCTEAU (1889-1963. Esthète, assumant son homosexualité.) : – « A force de plaisir, notre bonheur s’abîme. »
Gabriel MARCEL (1889-1973. Philosophe existentialiste.) : Il stigmatisa « L’indigente instantanéité du jouir.» Laquelle est
confirmée par les propos de CASANOVA (séducteur chronique) : – « Ce n’est pas moi qui change ce sont les instants. »
André MALRAUX (1901-1976. Ecrivain, homme politique gaulliste.) : – « L’érotisme c’est l’humiliation. »
– « L’érotisme était le diable, il devient l’homme. Nous allons le voir dépasser l’homme, devenir sa raison d’être.
L’érotisme cesse d’être l’expression de l’individu. C’est l’individu maintenant qui n’est plus qu’un moyen. » [de l’exprimer]
Georges ABRAHAM (Philosophe, Psychiatre, Psychanalyste, Sexologue contemporain, Pr. Universités de Genève et Turin.)
– « Si on essaie de démolir les tabous, une autre réglementation est recherchée […] Ce n’est plus le fait de se demander si une activité sexuelle donnée est permise ou pas, mais si l’inactivité sexuelle est permise ou pas. […] on se sentira alors coupable de la même façon qu’on pouvait se sentir coupable dans le passé par rapport à la morale transgressée. » (1982)
Jacques LACAN (1901-1981. Psychiatre, fondateur d’une importante École psychanalytique structuraliste.)
– « Le désir est structuré par un manque. » (le “manque” lié par ex. aux interdits sociaux, conditionne non seulement la structure du désir mais son dynamisme et son existence). (N.B. FREUD disait, similairement : « La limite est constitutive du désir. »)
– « La fonction principale du principe du plaisir est de se satisfaire par l’hallucination. » (Cf. disparité : plaisir / réalité)
Tony ANATRELLA Mgr. (1941-. Prêtre, Psychanalyste.) : – « L’idéologie du plaisir sexuel pour lui-même s’est affirmée à partir de cet enfermement : la satisfaction de la pulsion comptait plus que la relation à l’autre. Cette économie fabriquait sa propre frustration et ne pouvait que déboucher sur l’échec relationnel. » – « La dérision, tant à la mode aujourd’hui […] traduit une déception ; c’est une façon de dire : “On n’arrive pas à trouver sexuellement son plaisir”. »
André BÉJIN (1947-. Sociologue et Historien. Dir. de Recherches CNRS, spécialiste de l’évolution des mœurs sexuelles.)
– « Le droit au bonheur, c’est à dire, entre autre le droit à l’orgasme, se transforme en “devoir d’orgasme” […]
Il est donc prescrit de produire des orgasmes, d’être des stakhanovistes de l’hédonisme. »
Raoul VANEIGEIM (1934-. Philosophe et idéologue marxiste libertaire, inaugura la révolution sexuelle de Mai 68 !)
– « Le plaisir obligatoire remplace le plaisir prohibé. La jouissance s’affronte à la façon d’un examen, avec échec et réussite à la clé. […]. Pour le brevet de radicalité, indiquez ici la moyenne de vos orgasmes… On se jetait jadis sur les plaisirs comme en un combat sans espoir. Maintenant ce sont les plaisirs qui se jettent sur nous. » (écrit en 1979 ; Cf. ante)
Viktor FRANKL (1907-1997. Psychanalyste, Pr. Neuropsychiatrie / Univ. Vienne + Harvard, rescapé de la Shoah.) :
– « Le plaisir est un effet secondaire du sexe et on le détruit dans la mesure où on en fait un but à atteindre. » (1988)
Pascal BRUCKNER (1948-. Sociologue, Essayiste, divers Prix Littéraires.): – « Les amants [ passent l’examen du bonheur et] se demandent : sommes-nous à la hauteur ? C’est à leur sexualité, nouvel oracle, qu’ils demandent des preuves tangibles de leur passion. Combinaison du modèle scolaire et gastronomique : la bonne recette conduit à la bonne note ! »
Paul VERHAEGHE (Psychiatre et Psychanalyste, contemporain, Pr. à l’Université de Gand..)
– « La sexualité, nonobstant le plaisir qu’elle procure, porte en elle-même les germes de l’insatisfaction. »
– « La sexologie libératrice, […] réduisit la sexualité à un besoin situé entre le nombril et la rotule. » (← ↕ 2000)
– « La poursuite du maximum de satisfaction sexuelle comme signe de bien-être psychologique […] est sans nul doute, l’un des plus grands mythes de l’ère contemporaine. » – « Personne ne jouit moins que celui ou celle qui a tout vu et tout vécu. »
– «Pour la femme, l’orgasme n’est pas un must, [fréquemment, il est vécu paradoxalement] comme une gêne à cette autre jouissance : “la symbiose”. » [autrement dit : la meilleure façon de se rencontrer, n’est pas toujours de “se perdre” ensemble.]
Jacques WAYNBERG ( Médecin / Hôpital. St Louis., l’un des pionniers de la sexologie Auteur d’ouvrages sur la sexualité.)
– « Le désir de performance [sexuelle] s’est accru et dramatisé. […cette dernière] est de plus en plus présentée comme le passage obligé vers le bonheur […] avec le Viagra est apparue l’exigence de guérison miraculeuse. C’est une catastrophe. » (2002)
Serge ANDRÉ (1948-2003. Psychanalyste renommé et écrivain médiatique, ayant participé à des émissions de T.V. )
– « On est passé en vingt ans, du droit au plaisir, à un commandement quasi obscène et tyrannique du plaisir. » (2002)
Julien CHEVERNY (Juriste et sociologue anticlérical, auteur, dans les années 70, d’ouvrages prophétiques sur la sexualité.)
– « Ce n’est pas l’impuissance physique qui guette [notre sexualité], mais la frigidité du cœur plus terrible que l’autre… »
Sylvain MIMOUN (Gynécologue, Andrologue, sexologue, Chef de service à l’ Hop. Cochin, contemporain.)
– « Il y a de nombreux couples pour qui le contexte de la sexualité conjugale est presque une histoire de compromis entre ce qu’elle attend de la vie et ce qu’il attend du sexe . » (enquête juillet 2001)
Christophe MARX (Gynécologue, psychanalyste et sexologue. Auteur de La sexualité en quête de sens, 2002.)
– « On peut parfaitement jouir d’un point de vue technique, mais ressentir, au fond de soi, un vrai vide […] un néant dans la relation… » – « Même l’abstinence est supportable si elle a du sens. » (interview, Nouvel Obs. 2003)
Catherine DAVID (Journaliste contemporaine, chroniqueuse au Nouvel Observateur.)
– « La libération sexuelle continue sa course folle… Mais que transporte aujourd’hui ce qui fut un ballon d’espoir universel ? Que se passe-t-il réellement, dans nos actes et nos émotions, au delà de cette grande partouze d’images? »
Dominique FOLSCHEID (Pr. Philo. Univ. Paris, auteur du “Sexe mécanique” 2002) : – « La misère sexuelle est bien l’enfant naturel du sexe, le seul que sa stérilité l’autorise à enfanter. Le sexe est un autre nom de la misère humaine. »
– « “Le sexe” a imposé […] la liberté libérée, qui ne nous laisse d’autre choix que de consentir à ce que le sexe exige. »
– « l’Autre n’existe pas au sein du sexe, où l’on ne rencontre jamais quelqu’un mais seulement des choses sexuelles. »
Marcela IACUB (Juriste féministe assez provocatrice, chroniqueuse à Libé.. Auteur de l’Anti-manuel d’éducation Sexuelle.)
– « Nous avons voulu libérer le sexe, mais c’est peut-être du sexe que nous aurions dû nous libérer. » ( ↑ 2005)
Pascal BRUCKNER & Alain FINKIELKRAUT (1949-. Sociologue et Philosophe. Pr. Sciences sociales à Polytechnique.)
– « Le refus du mariage témoigne au moins de ce scepticisme des amants envers leur propre ” je t’aime”. » (1977)
– 5) Un constat et une conclusion spiritualistes :
St AUGUSTIN (†430) -« A force de tout voir, on finit par tout supporter, à force de tout supporter, on finit par tout admettre.»
Emmanuel KANT (Philosophe de l’impératif moral catégorique, † 1804.) : – « Tout se passe comme si […] l’homme éprouvait de la honte d’être capable de faire un usage de sa personne tel qu’il la rabaisse au-dessous de la bête. »
– « La question est de savoir si, par rapport à cette jouissance, ne prévaut pas un devoir de l’homme envers lui-même, dont la transgression est une souillure de l’humanité en sa propre personne.»
Gilbert K. CHESTERTON (1874-1936. Polémiste.) – « Otez le surnaturel, il ne reste plus que ce qui n’est pas naturel. »
– « L’humanité est déséquilibrée à l’endroit du sexe et la santé véritable ne lui est permise que dans la sainteté. »
cf. ~ ALAIN, Philosophe sceptique : – « Il n’y a guère que le sublime qui puisse nous aider dans l’ordinaire de la vie. »
Ernst BORNEMAN (1915-1995. Anthropologue, sexologue, écrivain matérialiste, communiste, suicidé).
– « La foi en un Être suprême, la foi en la politique, en tant que panacée morale et culturelle est anéantie. Pour combler le vide, s’est répandue la foi en la toute puissance de l’amour sexuel, dernière croyance d’une civilisation agnostique. »
Dominique FOLSCHEID (Pr. Philo. Univ. Paris,) : – « Quand la religion a cessé de structurer l’existence, la religiosité […] se cherche des substituts. Quand les idéaux sont devenus des mots creux […], les idoles occupent le terrain déserté. » (2002)
Evelyne SULLEROT (1924- Sociologue contemporaine, co-fondatrice du Planning Familial ; revenue de certaines illusions.)
– « Nos sociétés vivent une nouvelle religion qui est celle du sexe, du plaisir et donc de la libération sexuelle. »
Jean-Claude GUILLEBAUD (Ecrivain, vétéran de Mai 68, lauréat de prix littéraires, auteur de “La tyrannie du plaisir”.)
– « Cette morale responsable que nous n’acceptions plus d’intérioriser puisqu’elle était signe d’une aliénation, voilà que nous la remettons humblement entre les mains du juge et du docteur. Orphelins du sens, nous attendons de leur science qu’elle nous désigne les repères minimaux, maigres succédanés des adhésions éthiques ou religieuses de jadis. » (1998)
Julien CHEVERNY (auteur de “Sexologie de l’occident “, anticlérical.) : – « Si Dieu est mort tout est permis, il n’est plus de références ni de juste conduite; s’il n’est plus de normes, il n’est plus de normalité […], chacun verra une liberté dans ce que naguère on qualifiait de vice. … Il n’y aura plus de péchés capitaux, il n’y aura plus que des jouissances capiteuses, il n’y aura plus de souillures ni d’impuretés, il n’y aura plus que franchises à maintenir et maladies répertoriées. »
Claude OLIEVENSTEIN (1933-. Psychiatre, psychanalyste, spécialiste de la toxicomanie.) : – « Tout le monde devrait savoir que tout amour passe par la sublimation de la sexualité qui n’est que ce qu’elle est, l’espace d’un instant … »
Thomas SZASZ (1920- Pr. de Psychiatrie / Univ. NY.) : – « Il n’existe pas d’éducation sexuelle en dehors des valeurs. »
Viktor FRANKL (1907-1997. Psychanalyste, Pr. psychiatrie / Harvard.) : – « Seul l’amour est capable de rejoindre l’humain dans l’homme, tandis qu’une sexualité vidée d’amour conduit à une dépersonnalisation progressive. »
– « Tant qu’un moi est poussé vers un toi par un “ça”, on ne peut parler d’amour. Dans l’amour, un moi n’est pas poussé par un “ça”, mais un moi s’y décide pour un “toi”. » [dans le vocabulaire psychanalytique, le “ça” correspond aux pulsions.]
Tony ANATRELLA Mgr. (1941-. Psychanalyste, écrivain et évêque. Spécialiste de la sexualité) – « Ce que l’on ne peut pas trouver dans le sexe, mais dont le sexe a besoin [c’est] la recherche du sens de cette relation à l’autre. »
– « Nous sommes dans l’impasse d’un modèle qui a consisté à séparer la sexualité de l’affectivité […], aujourd’hui c’est la pulsion qui est retenue pour elle même […]. A vivre ainsi, l’homme s’abîme et y perd son avenir. »
– « Réduire le sexe à une banale fonction hygiénique sécrète une angoisse dépressive. »
Jean-Michel OLIVEREAU (1938-. Pr. de Sciences Humaines, Univ. de Paris-Descartes.) : – « L’instinct sexuel est comme la pesanteur, on ne peut l’exclure de la dynamique des corps, mais tout ce qui s’élève, défie ses lois. » (2003)
Emmanuel MOUNIER (1905-1950. Philosophe existentialiste personnaliste, fondateur de la revue “Esprit”.)
– « La pudeur dit: mon corps est plus que mon corps. […] J’ai honte donc j’existe.» [Ma seule personne physique est plus que le signifiant sexuel que mon corps représente pour l’autre. Ici, la honte signifie le refus d’être pris pour l’apparence d’une portion de soi-même.]
Simone WEIL (Philosophe engagée, mystique, proche du christianisme. † 1943) [Ne pas confondre avec l’ex-ministre Simone Veil ]
– « La chair n’est pas ce qui nous éloigne de Dieu, elle est le voile que nous mettons devant nous, pour faire écran entre Dieu et nous. » [La chair, n’est pas, en elle-même, “antispirituelle”, mais “le voile” peut devenir un obturateur ou même un mur.]
Mère TERESA (1910-1997. Sommet de charité, Prix Nobel de la Paix. Béatifiée.)
– « La perte d’une certaine pudeur, comme la perte de la pureté, sont les causes profondes de la décadence du monde. »
Emmanuel LÉVINAS (1906-1995. Philosophe judaïsant, qui approfondit la valeur du visage d’autrui.) : – « L’amour va plus loin, c’est le rapport à l’unique […] c’est parce qu’il y a possibilité de penser quelqu’un comme unique qu’il y a amour. »
Ste Edith STEIN (1891-1942. Philosophe, Carmélite, gazée à Auschwitz à cause de ses origines et de sa foi catholique.)
– « L’amour est abandon. L’abandon, à proprement parler n’est possible qu’à l’égard d’une seule personne. »
Jean GUITTON (1901-1999. Philosophe et artiste catholique, le seul civil invité à siéger au Concile Vatican II. )
– « Ce qui manque à notre temps, ce n’est pas la luxure, c’est la pureté du cœur. […] Et le moment approche où notre civilisation ne pourra être sauvée que par l’inverse de ce qui est clamé. C’est à dire : non par la luxure, mais par la chasteté ; non par la consommation mais par la privation ; non par la richesse, mais par l’esprit de pauvreté. »
Frédéric MARLIERE (Philosophe, théologien et Prêtre, contemporain.)
– la règle d’or : « veiller à n’avoir que la sexualité de son amour, comme on ne doit avoir que le langage de sa pensée, si l’on ne veut pas sombrer dans l’amour de la sexualité, auquel cas on n’est plus ni enfant d’homme ni enfant de Dieu. » (2002)
Gustave THIBON (1903-2001 Philosophe proche de Simone Weil.) : – « Je sais maintenant que la chair est aussi esprit et l’instant qui passe, éternité. » [mais] – « Il ne suffit pas d’aimer il s’agit de savoir si les êtres et les choses que nous aimons, sont pour nous des portes qui nous mènent au monde et à Dieu, ou bien des miroirs qui nous renvoient à nous-même. »
St GRÉGOIRE de Nysse (Père de l’Église d’Orient, théologien † ~395.) : – « La cécité de l’esprit vient de la luxure. »
St THOMAS d’AQUIN (Théologien, Philosophe, Docteur de l’Eglise, † 1274.)
– « La luxure engendre l’aveuglement de l’esprit qui exclut pour ainsi dire totalement la connaissance des biens spirituels. »
Ste CATHERINE de Sienne (Mystique, Dr. de l’Église,†1380) : – « En étant privé de la pureté, nous sommes privés de Dieu. »
Pia d'Olce
Je suis fatiguée de lire ce genre de chose; Et de les vivre, ayant des enfants au collège. Cette année (en 4eme) le programme étant la reproduction, le collège catholique où vont mes enfants a fait intervenir 2 associations. Le CLER et une autre, qui est une association locale. Le CLER a commencé par exiger le silence des enfants en leur disant que ce qui était dit dans cette classe-là devait rester dans cette classe_là et que les parents ne devaient pas savoir. Certains parents ont été offusqués par cette exigence de silence, d’autres non ! La deuxième association, qui intervient depuis 5/6 ans , avait provoqué un scandale l’an dernier en tenant des propos pornographiques. Donc cette année, elle est revenue, seule concession de l’établissement, un mot nous signalant cette intervention. Afin de ne pas réitérer le scandale de l’an dernier, cette année, il a été question d’excision et de polygamie. Chouette ! Nos enfants sont très touchés par ce phénomène !!! 99% d’européens. 1% de personnes extra-européenne dont 99% sont adoptés. les 1% des 1% étant d’Afrique noire chrétienne. Pas de maliens animistes ou musulmans chez nous !!! Quel intérêt !!
Au final, les enfants, ayant assisté aux deux interventions, sont unanimes : l’intervention la plus dégueu (sic) c’est celle du CLER ! Le CLER faisant souvent partie de la pastorale diocésaine ! Plus rien à dire !
Altaica
Il y a des cours desquels il faut retirer ses enfants… Ou participer au débat.
Si j’avais été dans cette réunion, à la remarque “De même que la sexualité des parents ne regarde pas vos enfants, la sexualité de vos enfants ne vous regarde pas !” J’aurais répondu: “si cela ne vous fait ni chaud ni froid qu’en ce moment votre fille est en train de profiter de votre absence à la maison pour perdre sa virginité avec le fils de la dame au fond, j’en suis fort aise. Je préfère savoir que mon fils, lui, a reçu une vrai formation à l’Amour véritable, à la découverte de l’autre sexe dans sa globalité, et non sur le plan uniquement biologique et charnel. Je me permettrai donc de donner une formation sexuelle à mes enfants, et vous prierai de bien vouloir mettre les cours d’éducation sexuelle en début ou fin de journée, afin qu’il puisse rentrer à la maison suivre mes cours.”
pj
Le directeur n’a pas sa place dans cet établissement . Qui l’a embauché ?
K.
@MJ: et les mettre où?
[Chez soi. Juste ce jour-là. MJ]
Pia d'Olce
@Margay,
Ma fille est restée à la maison lors des deux interventions. Les commentaires sont ceux des camarades de classe dont des enfants d’amis très proches, mais qui pensaient que c’était mon côté “catho intransigeante” qui me faisait réagir de la sorte.
L’an prochain, c’est le planning familial qui doit intervenir…..
Il y a une logique à tout cela : après la godriole….les moyens de remédier à cette godriole : l’IVG
Monseigneur intervient mais hélas prêche dans le désert !
laure
Il suffit de lire la brochure “l’éducation affective et sexuelle dans les établissements catholiques d’enseignements” éditée en avril 2010 pour voir qu’au sein même de l’Eglise il y a complicité de détourner les jeunes d’une réelle construction, le gender y est même encouragé.
On y trouve notamment un lien page 14 :
http://www.ecole-nonviolence.org/
pour profiter des fiches pédagogiques….
“Chaque pôle donne des propositions détaillées de séquences pédagogiques.
À titre d’exemple, le pôle « Apprentissage du genre » propose des axes divers de réflexion :
– De la mixité à l’égalité
– Que fait maman ? Que fait papa ?
– Sexisme-Discriminations-Fantasmes-Stéréotypes-Préjugés
– Masculin, Féminin
– Carte des professions
– QCM pour les droits des femmes et des citoyennes
– Garçons et filles tous égaux ?
– Quand je serai grande… Quand je serai grand…
– Je décore une chambre de fille
– … ”
j’ai pris le temps d’aller sur le site et de lire quelques unes des fiches pédagoqiques sur le genre…. sous le couvert de l’égalité, ça dérape vite pour manipuler les consciences et faire croire dès le jeune âge que garçon ou fille, cela se vaut et qu’il faut stopper les clichés qui ont la vie dure sur les femmes et sur les hommes : les mamans qui s’occupent de enfants, qui sont bien habillées… et les papas qui fument la pipe et vont travailler…..
parce que les mamans d’aujourd’hui travaillent portent des jeans et font du sport…. que le papas changent les bébés et font les courses….
plus loin, il y a le poème de ce petit garçon qui se projette dans la peau d’une fille….
au secours!
qui est le responsable catho de la rédaction de cette brochure qui incite à empoisonner les consciences avec le gender? qu’il faut aller épingler?
Que font les évêques?
Cela me donne l’idée d’en faire part au mien….
ID
Courageux, ce parent.
Lamentables, les autres, véritables consommateurs de la “machine Enseignement Catholique” mais sans jamais rien en retour, encore moins de respect de l’Enseignement du Christ. Je n’ose plus dire “de l’Église” dans ce cas bien précis et on aimerait que notre bien-aimé pape tire les oreilles de certains voire les fasse démissionne.
Bref, je préfèrerais que l’on continue la route moins nombreux, avec une image plus “élitiste” avec ce qu’elle a de bon et de moins bon, mais pas avec tous ces fous furieux qui torpillent l’Église et même la sabotent de l’intérieur en toute impunité en plus !!! En d’autres temps, les excommunications n’auraient pas tardé !
blb
Tout à fait d’accord avec votre dernier commentaire, Monsieur Janva.
Il faut nous appuyer sur “VÉRITÉ ET SIGNIFICATION DE LA SEXUALITE HUMAINE” (1995) de Mgr Trujillo Lopez, particulièrement le chap. VII : orientations pratiques. Et le donner aux directions d’établissement. Quant au CLER,(en Anjou il y a aussi EVAS), pour avoir assisté aux réunions de parents, c’est simplement scandaleux que ce soit des mouvements d’Eglise soutenu par les diocèses. Leur discours sont à l’opposé de l’enseignement de l’Eglise. Ce n’est pas faute d’avoir prévenu prêtres et/ou évêques…
Koutcher
Mais pourquoi vous évertuez vous à rester dans du scolaire sous contrat ? Pour notre part, le choix a été fait depuis longtemps : établissements hors contrat. Et que l’on ne me parle pas d’argent. C’est souvent moins cher (ex à Toulouse) que le “sous” contrat.
lève-toi
Premièrement : inciter les enfants au vice, conduit au péché mortel, le plus fréquent et aussi le plus présent en Enfer (Confirmation de Saints et Saintes et de Yacinthe de Fatima), alors rien que pour çà les parents doivent aimer l’âme de leurs enfants avant tout, et ceci pour l’Eternité.
Deuxièmement : On retrouve les excréments issus de la Franc-Maçonnerie, perpétuellement à l’affût du Mal, ” Allez à la prime enfance, faites des COEURS VICIEUX et vous n’aurez plus de Chrétiens” disaient les FM Carbonari , Dieu en a jugé un bon nombre depuis, inutile de vouloir finir au même endroit, sauvons nos enfants, si nous nous taisons, alors nous devrons rendre compte à notre Juge.
Exupéry
Cette façon du CLER d’introduire un coin entre l’enfant et ses parents, sur un sujet aussi délicat, est inadmissible ; c’est contraire à la conception catholique de la famille.
Il suffit d’ailleurs, de connaître les activités et propos tenus par le CLER, pour voir qu’il est du même niveau de catholicisme que le CCFD…!
XC
Merci pour votre article, quelle triste réalité.
Sinon, êtes-vous au courant qu’il y a pire, bien pire : ils introduisent le gender non seulement à scpo mais aussi au lycée http://www.libertepolitique.com/liberte-deducation/6792-education-nationale-le-gender-sinscrit-dans-nos-manuels .
Personne n’en parle… réveillons nous et empêchons cette folie !
incongru
dis, papa (ou maman), d’où viennent les bébé?
cette phrase reprise par une pub récente est décidément toujours d’actualité
saurons-nous y répondre un jour?
Sylvie
Les parents devraient mettre leurs enfants dans des écoles traditionalistes hors contrat qui elles, ne donneront pas un enseignement aussi péjoratif et ordurier qu’ailleurs. Non, ce sera un enseignement chrétien de la morale avec à la clé des proverbes tous les jours.
Autrefois, à l’école Saint-Vivien, la directrice de l’école nous apprenait des proverbes et là, il y avait une véritable morale. Cela n’avait rien à voir avec ce que l’on voit aujourd’hui (déprévation, incitation à la débauche, promotion de l’homossexualité et de la pédophilie, encouragement à l’avortement).
On vit un monde à l’envers… où la morale chrétienne est montrée du doigt et où la permissivité est de règle.
CV
Le problème, cher MJ, c’est que bien des écoles ne préviennent pas les parents à l’avance. Votre article fait mention d’une réunion de parents, c’est déjà pas mal!! Dans le collège où étaient mes enfants, la réunion était supprimée pour 2 motifs: n’y venaient que des parents cathos ( pour râler, bien sûr) et les mêmes parents ne mettaient pas leurs enfants ce jour-là ( alors bien sûr que ce sont ceux qui en ont le “plus besoin”…)
Je pourrai en faire un livre, comme parent, catéchiste et enseignante, mais je risque de m’énerver. Juste une précision pour les braves intervenants des différentes associations diocésaines: les élèves garçons de 4ème, que j’avais en pastorale, se donnaient comme défi de poser la question la plus “dégueu”, à laquelle l’intervenant ne pourrait pas répondre!! Et les dits intervenants expliquent ensuite qu’ils répondent à des réels “questionnement” des jeunes… Je m’arrête, mon ulcère va se réveiller.
AMarie
Alerter le Salon Beige, cela ne sert à rien car tout le monde ici ou presque partage l’indignation de cette dame. Il faut écrire au directeur, puis, si cela ne suffit pas, à l’évêque du lieu et si cela ne suffit encore pas, au nonce. Hélas j’ai souvent constaté personnellement que la mobilisation des parents ne dépasse pas les salons (beige ou autres)
Paul
“Sur ce plan, il me semble que les parents doivent être intraitables et, s’ils ne sont pas écoutés, retirer leur enfant le jour où l’école fait ce type d’intervention.”
Facile à dire…A appliquer c’est plus délicat, les écoles catholiques sont souvent combles et cheres…Et l’enseignement à la maison ? pas quand on a besoin de deux salaires pour vivre décemment.
Maïe
«De même que la sexualité des parents ne regarde pas vos enfants, la sexualité de vos enfants ne vous regarde pas !» Ah, la bone blague : leurs élèves ont combien d’année de retard ?
A ce genre de catéchisme il n’y a rien à répondre, hélas. Ce n’est pas vos enfants qui les intéressent, ce sont les salaires, les retraites, etc. On ne mord pas la main qui nourrit.
Roxane
Bien d’accord avec Paul!
Ceci-dit preuve à l’appui, la Providence veillant, les hommes de bonnes volonté ont toujours moyen de s’en sortir.
Quant à ce que dit AMarie, bien vrai aussi!
Mais vos propos au sujet du Salon Beige sont à nuancer!
Certains commentaires laissé volontairement par Lahire nous montraient qu’il y a de tout dans les lecteurs et c’est précisément l’avantage d’un blog gratuit!
le Salon Beige forme, informe, et ré-informe!
Il transmet et donne de très bons arguments qui aident à alerter et convaincre notre entourage!
Comme vous le disiez à nous de nous mobiliser après!
A nos chapelets meilleur moyen de comm’ surtout en ce qui concerne la pureté! ;)
AMarie
à Roxane : loin de moi l’idée de critiquer le SB ! Au contraire ! Je m’y connecte plusieurs fois par jour. Simplement je constate que le côté pervers de ces forums est d’absorber la mobilisation des lecteurs qui, une fois leur contribution postée, retournent à leurs activités en pensant avoir agi. A moins que les gens concernés ne lisent le SB, ce qui peut arriver, certes, le courrier de cette dame aurait été plus efficace s’il était directement arrivé sur leur bureau. Cela vaut aussi pour le chapelet : le Seigneur a besoin que nous agissions en complément de la prière !
lebourg
lebourg exupery@
j’aime les bonnes nourritures et je dis toujours merci quand j’en reçois. Alors merci exupery, bon travail.
ODE
pour être passée dans l’enseignement confessionnel en espérant y trouver une vraie dimension chrétienne de l’enseignement, je ne peux que vous conseiller d’abandonner vos illusions. Beaucoup d’enseignants ne sont absolument pas chrétiens et crachent sur l’Eglise, quant à la direction… C’est cooptation, copinage et Cie. Impossible de révoquer un directeur, même quand il est nuisible depuis de nombreuses années!!C’est là qu’on formait, autrefois, l’élite chrétienne de la nation. C’est triste.
lebourg
lebourg
sinon ne croyez pas qu’ils soient irresponsables. Ils “savent trés bien ce qu’ils font” (pour ceux qui sont à la tete).
MBF
Attention à faire des généralités dans l’Enseignement Catholique sous contrat…
C’est sans doute plus facile de proposer une éducation affective et sexuelle inspirée de la foi dans un cadre hors contrat. Je trouve qu’il y a beaucoup d’agressivité dès qu’on parle de cette question. La remarque sur le Cler au sujet du silence entourant ses interventions me parait bien rapide en jugement: je ne suis pas membre de cet organisme mais je connais un peu les convictions et les méthodes. Dire que la découverte de la sexualité des adolescents ne regarde pas les parents est tout à fait maladroit sans doute mais l’Eglise a reconnu que tout ne dépend pas des parents (voir le compendium de la doctrine sociale de l’Eglise n°240 et 243). La dimension de discrétion des interventions me semble nécessaire pour mettre en confiance les jeunes, ce n’est pas une réaction de défiance vis à vis des parents.
Je m’interroge aussi sur l’environnement des enfants : éduquer est-ce contrôler tout ce que peuvent recevoir les enfants? Aucun parent ne peut contrôler ce qui se dit ou se vit sur une cour d’école, dans les lieux de rencontres des jeunes (quid des soirées mondaines où se fait aussi d’une autre façon l’éducation affective et sexuelle?) et tout ce qui passent dans les supports des medias contemporains…
Je suis d’accord pour dénoncer les horreurs, le mal qui peut être fait aux enfants et aux jeunes mais je sais aussi qu’il nous faut les éduquer à la charité, à l’humilité. Eduquer à la beauté de la sexualité est une ambition exigeante mais où il faut montrer beaucoup de douceur pour que ceux qui sont éloignés, peut-être aveuglés, puissent entendre et accueillir ce que nous avons à dire.
Avoir une parole paisible, ferme mais non condamnante, est-ce participer au mal?