D’après l’ordre du jour de la session extraordinaire d’été de l’Assemblée nationale, ordre du jour contrôlé par le gouvernement et dévoilé le 19 juillet, l’inscription du “droit à l’avortement” dans la Constitution française ne sera pas étudiée cet été.
L’initiative parlementaire et le manque de temps en seraient l’explication. Pour Elisabeth Borne, cette initiative « reste à l’Assemblée ». Sa position a été confirmée par Éric Dupond-Moretti pour qui « le parlement est dans son rôle, le gouvernement sera dans le sien ».
« Il faudra [probablement] attendre la première niche parlementaire du groupe Renaissance, à l’automne, pour voir ce texte inscrit à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale ».
Néanmoins, cette proposition ne fait pas l’unanimité. D’après un sondage réalisé par JIM du 30 juin au 17 juillet, sur 916 réponses, « 57% des médecins et 51% des pharmaciens sont hostiles » à la constitutionnalisation du “droit à l’avortement”.
« L’urgence, c’était surtout de l’annoncer », reconnaît un député Renaissance.