Élue lundi 9 avril à la présidence nationale de Sens Commun, Laurence Trochu, conseillère départementale Les Républicains (LR) du canton de Montigny-le-Bretonneux, est interrogée dans Le Parisien à propos de l’élection départementale du futur président LR des Yvelines qui se déroulera en octobre prochain. Sens Commun compte une trentaine d’élus à tous les niveaux dans ce département.
"Sens Commun donnera-t-il des consignes de vote pour la présidence départementale des LR ?
Ce n’est pas dans nos habitudes. Nous ne donnons jamais de consignes dans un vote interne à un parti. Mais nous participerons activement au débat. Sens Commun évaluera tous les candidats. Une invitation a déjà été faite à Pierre Bédier pour le rencontrer. Une autre le sera en direction d’Alexandra Dublanche. […]
Quelles sont les thématiques qui vous sont chères ?
Tout d’abord, le redressement économique de la France doit s’accompagner d’une souveraineté entière de notre pays dans une Europe des nations. Ensuite, la personne humaine ne doit jamais être considérée comme un objet qu’on bricole ou une marchandise. Enfin, nous sommes responsables d’un patrimoine naturel et culturel que nous devrons enrichir et transmettre aux générations futures. Tout cela doit éclairer les réponses politiques.
Un proche de Pierre Bédier vous accuse de « silence radio » pendant « des mois » puis de « sortir du bois » dès qu’il est candidat…
C’est totalement faux. Sens Commun a toujours travaillé et anime la réflexion de la droite. Nos actions sont portées et réelles. À titre d’exemple, nous organisons régulièrement des cafés politiques à Versailles, Chevreuse, Marly-le-Roi ou Bougival. De même, en février dernier, nous avons organisé une table ronde avec Sophie Primas autour de la thématique « Qui fait la loi en France »."
Le 12 décembre 2017, à Versailles, une vingtaine de personnes se réunissaient pour se demander : « Qu’est-ce que Sens commun ? ». Vaste question, alors que Laurent Wauquiez est très loin d'emporter l'enthousiasme des participants. Laurence Trochu, principale animatrice de la soirée, se veut rassurante :
« On va tester l’action de Laurent Wauquiez. Il faut qu’on se laisse quelques mois. Il y en a qui peuvent être discrets et sont de réels soutiens. »
Mathilde, une jeune femme, préconise d’utiliser la technique du « sous-marin » : « On remonte à la surface quand les choses se calment. »
En clair, on fait le dos rond et on continue à pratiquer l’entrisme… Etrange stratégie. Nous aurions pu penser qu'ils auraient tiré quelques enseignements de l'échec de François Fillon, et compris que la vie des partis politiques est constituée de rapports de force.
Marcos
“Trop chu, participe passé du verbe Trop choir” (Victor Hugo, à propos du général Trochu héros malheureux de la défaite de 1870)
lève-toi
Voter ? Non, taquiner le goujon Oui.
Doudou
Première préoccupation, l’économie. Deuxième, la personne humaine. Tout est dit. Voilà comment on élit un Macron…