La Chambre des députés se compose de 200 députés élus pour un mandat de quatre ans au scrutin proportionnel plurinominal à liste ouvertes dans 14 circonscriptions électorales. Les sièges sont répartis à la plus forte moyenne.
Les Tchèques ont voté vendredi au premier jour des législatives de deux jours, dans lesquelles le mouvement d’Andrej Babis (Action des citoyens mécontents ANO), qualifié de « Trump tchèque », fait figure de favori. Il se présente comme le candidat anti-système mais a occupé le fauteuil de ministre des Finances du gouvernement sortant pendant plus de trois ans. Il a vu son immunité parlementaire levée après des soupçons de détournement de subventions européennes mais il reste le grand favori des élections législatives de cette fin de semaine… L'homme d'affaires d'origine slovaque répète que « l'Etat doit être géré comme une entreprise » et plaide pour « la Tchéquie d'abord ! ». Il a érigé un empire économique autour de son groupe d'agro-industrie Agrofert et possède plusieurs médias dont la première radio privée tchèque. A la tête de la deuxième fortune du pays, il se joue des frontières entre pouvoir économique, politique et médiatique.
Selon les sondages, son mouvement populiste ANO devrait sortir grand vainqueur du scrutin auquel quelque huit millions d’électeurs étaient invités, et obtenir entre 25% et 30% des voix, loin devant les sociaux-démocrates (CSSD) du Premier ministre sortant, Bohuslav Sobotka (13 %) et les communistes (10,5 %).
Le scrutin pourrait aussi catapulter au parlement, voire au gouvernement, le parti SPD (« Liberté et démocratie directe ») du Tchéco-Japonais Tomio Okamura. Cette formation est fermement opposée à l’intégration européenne et à l’immigration.
Il a reçu le soutien de la présidente du FN Marine Le Pen, dans un message vidéo. « Nous voulons ensemble construire cette véritable Europe des peuples, cette Europe des nations et des libertés à laquelle nous aspirons ».
Sophie
« Nous voulons ensemble construire cette véritable Europe des peuples, cette Europe des nations et des libertés à laquelle nous aspirons ».
Pour rappel, la présidente du FN Marine Le Pen, n’a jamais demandé un frexit pour supprimer cette Europe fédérale et la remplacer par une Europe des nations. !
Semper Fidelis
Je me méfie cependant de ces hommes qui sont des chefs d’entreprise sans doute compétents et efficaces, mais pour diriger un Etat les choses sont bien différentes !
Etre chef d’Etat est sans commune mesure avec la direction de ressources humaines dans le cadre d’une structure économique…
Un point commun cependant : il faut rendre des comptes ! Devant le conseil d’administration pour le premier, et devant les électeurs pour le second…
c'est ici
Matérialisme de droite très peu engageant.
Horace
Une victoire facile face au déni culturel et politique de l’Europe. Pas étonnant.