Le Figaro rend compte de la sortie d’un livre, Eleves sous influence, consacré à l’analyse des manuels d’histoire des classes secondaires. Les auteurs voient dans ces ouvrages une sérieuse dose d’anti-capitalisme et d’anti-américanisme.
Si certains exemples cités par le Figaro ne sont pas très probants, on ne peut nier le caractère dangereusement relativiste de cette définition du terrorisme chez l’éditeur scolaire Magnard : "l’arme des faibles, qui dans l’incapacité d’attaquer frontalement une grande puissance, cherchent à la déstabiliser en s’en prenant à des cibles symboliques". Ce n’est peut-être pas factuellement faux, mais comprendrait-on que l’on définisse aussi froidement, et pour des lycéens, le génocide comme "l’arme des gouvernements confrontés au problème d’une population indésirable" ou la torture comme celle "des autorités qui sont dans l’incapacité d’obtenir des renseignements par d’autres moyens" ?