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Pays : Etats-Unis / Pro-vie

Elle a vécu exactement assez longtemps pour mettre sa fille au monde

Lu sur le blog de Jeanne Smits :

"L’histoire commence en août dernier. Jessica Council, rousse flamboyante de 30 ans, déjà mère d’un petit garçon, ressent un mal de gorge qui ne cède devant aucun traitement. Dans le même temps, elle commence à se douter qu’une nouvelle petite vie s’installe dans son sein. Son médecin diagnostique un problème bénin de la thyroïde. De graves difficultés respiratoires vont survenir vers la mi-novembre, si graves que Jessica – qui se sait désormais enceinte – se retrouvera aux urgences où elle sera intubée. On reverra aussi le premier diagnostic, erroné : elle souffre d’un cancer de la gorge. Un cancer grave.

Il ne se passera que peu de jours avant que le personnel médical ne lui propose un avortement : ce 25 novembre-là, Jessica ne connaît même pas un instant d’hésitation, ce sera non. Elle et son mari, Clint sont des chrétiens engagés, et ils sont pro-vie.

Mais que faire alors : subir ou non les traitements lourds indispensables pour la soigner ? Son bébé risquait d’en mourir – et il risquait même davantage de survivre, mais avec des dommages cérébraux importants. Pour la chimiothérapie, ce serait donc « non », aussi : décision prise en quelque secondes par Jessica qui prit juste le temps de regarder Clint avant de renoncer à cette chance de guérison. Et pour la radiothérapie, ce fut la même chose.

Pour Jessica, il n’y avait en fait qu’une seule considération qui vaille la peine : celle de la vie de son enfant.

Entrée dans le troisième trimestre de sa grossesse, la jeune femme allait de nouveau être confrontée à un choix difficile. Désormais, les médecins allaient changer de discours : du fait que les organes du bébé étaient complètement constitués, dirent-ils, les traitements ne comportaient plus que des risques minimes. Jessica refusa néanmoins, laissant ses médecins très « désorientés », dit Clint.

Et lui, et sa femme avaient l’impression que les médecins ne disaient pas tout sur les risques éventuels. Plus encore – et il devait avoir la certitude un peu plus tard de ce qu’il devinait – Jessica avait le pressentiment de sa mort prochaine. Alors elle voulait mettre le maximum de chances du côté de son bébé : elle estimait que c’était à elle de les lui donner.

Le 5 février dernier, Jessica s’est couchée en souffrant de nausées et d’un mal de tête. Elle ne s’est pas réveillée. Déclarée en état de mort cérébrale le lendemain, elle subit une césarienne le jour même. La petite « Jessi » vit le jour à 23 semaines et demie de grossesse, au seuil de la viabilité. Un petit miracle en soi, puisque les médecins avaient pensé que la grossesse datait de 25 semaines. Jessica a vécu exactement assez longtemps pour mettre sa petite fille au monde et lui donner la vie."

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