L’histoire se déroule dans le nord de l’Italie. Il y a deux ans, Sara, 16 ans, a rencontré un garçon d’origine albanaise, 18 ans. L’an dernier, Sara était déjà tombée enceinte. Face aux pressions de ses parents, la jeune fille avait accepté d’avorter. Cette année, Sara ne voulait pas entendre parler d’avortement et voulait construire sa vie avec son ami. Les parents s'y sont d'autant plus opposés qu’ils soupçonnent le jeune homme d’avoir battu Sara à plusieurs reprises.
Pour obliger leur fille à avorter, le couple a saisi la justice. Mais la loi ne permet pas à la justice d’intervenir et d’obliger quelqu’un même un mineur à avorter. Finalement le juge a décidé de discuter avec la jeune fille et a su la convaincre. Durant le week-end, la jeune fille a été hospitalisée pour avorter son enfant.
Le Mouvement pour la vie (MPV) italien qui était justement réuni à Rome a fait part de cette nouvelle en affirmant sa « profonde amertume »:
« Si en effet ce chapitre s’est achevé de la manière la plus tragique, il demeure un soupçon sur le fait que la décision soudaine de la jeune fille d’avorter puisse être le fruit non d’une réflexion spontanée mais plutôt de la réussite des pressions qui n’étaient certes pas de nature à assurer à la jeune fille la sérénité nécessaire pour affronter des choix aussi décisifs ».
Le MPV invite la justice à vérifier que toutes les conditions de la loi 194 sur l’avortement ont bien été respectés.