Dans un reportage sur France 3 côte d’Azur, la jeune femme raconte
« Ma fille, c’est ce que j’avais de plus cher au monde. J’ai laissé ma vie sur la Prom’. »
Depuis le drame, Margot, 22 ans, a déménagé, et s’est installée, avec ses parents, dans un autre quartier.
« Elle aurait dû rentrer en petite section de maternelle. Je n’ai jamais pu lui faire son bisou. Je ne l’emmènerai jamais à l’école ».
Pour cette famille terrassée par la douleur, le seul bref moment de réconfort fut celui de leur rencontre avec le Pape François, au Vatican.
Comment reprendre dès lors le cours de sa vie ? Surtout lorsque l’administration s’en mêle, de la manière la plus sordide. En effet, Margot a renoncé à son nouveau travail, assistante maternelle, lorsque l’attentat est survenu. Le RSA qu’elle percevait jusque là lui a été retiré car elle n’a plus d’enfant à charge… A l’incompréhension s’ajoute la colère.
« Quand je vois qu’une personne fichée S, récemment sortie de prison, a pu bénéficier du RSA et qu’on me le retire au profit de ce genre de personnes… Aujourd’hui, je n’ai plus rien. »