Craignant les médecins, Christine s’est fait tatouer sur le bras ce message : « Ne m’euthanasiez pas ». Elle a en effet peur des médecins depuis la légalisation de l’euthanasie au Canada. L’euthanasie détruit la confiance dans les médecins.
Le Québec est devenu la première province canadienne à autoriser le suicide assisté ou l’euthanasie pour les personnes incapables de donner leur consentement au moment de leur mort, par le biais d’une « demande anticipée ».
Depuis le 30 octobre dernier, l’euthanasie et le suicide assisté sont désormais possibles au Québec pour les personnes « atteintes d’une maladie grave et incurable entraînant l’inaptitude (par exemple, la maladie d’Alzheimer) ». Cela signifie qu’une personne peut consentir à l’euthanasie ou au suicide assisté à un moment ultérieur où cette même personne « ne sera plus en mesure de consentir » à mettre fin à sa vie.
Ces « demandes anticipées » diffèrent des « demandes contemporaines », dans lesquelles la personne souhaitant mettre fin à ses jours consent à le faire « à court terme ».
Le Dr Catherine Ferrier, professeur adjoint de médecine familiale à l’université McGill, estime que la politique des demandes anticipées présente un risque car les personnes qui font une « demande anticipée » peuvent avoir changé d’avis plus tard si elles étaient encore en mesure de le faire.
« Au fur et à mesure que l’on accepte sa maladie, on s’habitue à l’idée de ne plus pouvoir faire toutes les choses que l’on pouvait faire avant, mais on est quand même heureux ».
« L’idée même de prédire ce que nous pourrions vouloir dans quelques années est problématique ».
Aux Pays-Bas, une dame atteinte de démence avait fait une demande anticipée d’euthanasie. Au moment de sa mort, elle aurait été « confuse » et aurait voulu vivre. Sa famille a dû la maintenir au sol et elle a été euthanasiée de force. Dans le procès qui a suivi, les procureurs ont soutenu que le médecin n’avait pas consulté correctement la patiente de 74 ans. Toutefois, le médecin a été acquitté par un tribunal néerlandais qui a estimé que « toutes les exigences de la législation sur l’euthanasie » avaient été respectées. En avril 2020, il a été décidé que les médecins néerlandais ne pouvaient plus être poursuivis pour avoir pratiqué l’euthanasie sur des patients atteints de démence qui avaient préalablement donné leur consentement écrit.
cadoudal
Secouer le cocotier,
tuer ceux qui en tombent,
les manger dans un grand banquet;
Les anciennes pratiques des sauvages d’ Océanie sont le sommet du Progrès moderne .
… c’est bon pour les héritiers , pour les Finances publiques , pour la planète , pour la République et ses valeurs.
à graver dans la Constitution.
Gaudete
En France on n’a pas attendu la loi sur l’euthanazie pour ne plus avoir confiance depuis que les charlatans du covid ont sévi voilà belle lurette que la confiance n’y ait plus et ça ne s’arrangera pas
France Fougère
Sait- on jamais,il peut y avoir des moments de lucidité dans toute maladie telle que la “démence ” tandis que l’instint de ie est très fort.
Il faudrait ajouter un tatouage, mais où ? ” J’ai donné autant que j’ai pu de mon vivant, je refuse de donner des parties de mon corps. ”
Il y a bien un fichier pour cela, mais les erreurs existent.