Dans le cadre de l’application de la loi de bioéthique de 2021, des milliers d’embryons, conçus à partir d’un don anonyme, devront être détruits à compter du 31 mars. L’émotion est vive chez les soignants, les patients et certaines associations.
« C’est extrêmement violent ! On parle d’êtres humains en devenir ! » Florence, 39 ans, ne s’en remet pas. Cette jeune mère, qui a accouché il y a quelques semaines de son premier enfant, conçu par PMA (procréation médicalement assistée), a appris il y a peu que ses deux embryons congelés encore en stock devaient être détruits à partir du 1er avril, en vertu de la dernière loi de bioéthique dite « PMA pour toutes » de 2021. « J’ai l’impression qu’on va tuer les frères et sœurs potentiels de mon bébé », lâche-t-elle.
Embryons : destockage massif chez les apprentis-sorciers
