Vendredi, un groupe d'adolescents a ouvert une armoire électrique : fils arrachés, court circuit et l'éclairage public s'est éteint. Comme tous les week-ends ou presque depuis un mois, le face-à-face entre adolescents et policiers se met en place. Une demi-heure plus tôt, une patrouille avait déjà été la cible de jets de bouteilles. Cette fois-ci, les forces de l'ordre, qui accompagnent un camion de pompiers, reçoivent une pluie de tirs de "mortiers" – des feux d'artifice tirés à plusieurs dizaines de mètres grâce à un tube en plastique.
Un an et demi après les émeutes de l'automne 2007, le climat dégénère dans cette ville de 27 000 habitants, au nord de la région parisienne. Depuis début mai, c'est la quatrième fois que des groupes de jeunes s'en prennent violemment aux forces de l'ordre. Les 5 et 6 juin, un CRS a fait l'objet d'une "tentative d'homicide", renversé par un jeune homme qui conduisait une voiture et qui a foncé sur lui, le traînant sur 70 mètres : le CRS n'a été que légèrement blessé. Un policier témoigne :
"Les policiers viennent ici en mode guérilla. Ils arrivent habillés en Robocop et font comme s'ils étaient en territoire occupé".
jean
L’article du journal emploie le terme de “jeunes”, d’adolescents, mais qu’en est-il de l’âge réel de ces malfrats ou de ces voyous allogènes, ces derniers termes étant les plus appropriés pour qualifier ces racailles. Lorsque l’on cite un article des journaux du système, ne serait-il pas judicieux d’en modifier ou d’en réécrire certaines phrases (par soucis de réinformation).
jewdocha
Les robocop viennent pour en découdre; ils trouvent des adversaires à leur taille, tout est en ordre finalement.