Mars 2017: Macron, candidat de l’industrie pharmaceutique? (La Vie)
Janvier 2018: L’industrie pharmaceutique rappelle à Macron ses promesses (Les Echos)
Juillet 2018: Une trentaine de PDG de la pharmacie mondiale reçus par Macron (Europe 1)
Octobre 2025 : Pour faire plaisir à l’Elysée, la Haute Autorité de santé a truqué un rapport sur l’efficacité du nouveau vaccin antigrippe de Sanofi. Objectif : obtenir le remboursement à 100% par la Sécu de l’Efluelda :
Pour ne pas être prise en grippe par l’Elysée, la Haute Autorité de santé, dotée d’un nouveau président parachuté par Macron, a caviardé un rapport pour justifier le remboursement intégral de l’Efluelda. Le fleuron de l’industrie pharmaceutique hexagonale compte soigner ses bénéfices avec ce vaccin vendu deux fois plus cher que ses concurrents, sans être plus efficace.
Un service rendu à Frédéric Oudéa, le président du conseil d’administration de Sanofi ? ou une gracieuseté à l’endroit de son prédécesseur, Serge Weinberg, l’homme qui avait introduit un certain Emmanuel Macron chez Rothschild ? Alors que la campagne contre la grippe a débuté le 14 octobre, les pharmaciens proposent un vaccin fabriqué par Sanofi : l’Efluelda.
Quatre fois plus dosé en antigènes que ses concurrents, le petit dernier du laboratoire français coûte aussi deux fois plus cher (23,97 euros, contre une dizaine d’euros) sans être plus efficace. Autant dire que, lorsque la Haute Autorité de santé (HAS) – dont les avis précèdent les décisions politiques – s’est prononcée, le 24 juillet, en faveur de son remboursement à 100 % pour les plus de 65 ans, ses experts ont tiqué. En juin 2020, ils avaient estimé que la potion magique n’apportait « pas de progrès » et qu’elle n’était qu’un moyen de prévention, « au même titre que les autres vaccins » : elle n’était donc remboursée qu’à 65 % pour les seniors.