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France : Politique en France

PS : Martine Aubry gagne de 102 voix

…et Ségolène Royal réclame un nouveau vote.

MJ

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10 commentaires

  1. Ségolène Royal est finalement très en phase avec la mentalité de notre classe politique démocratique. Quand le vote ne plait pas au gouvernant, il en refait jusqu’à ce que ça lui plaise… Nos amis irlandais vont bientôt le savoir!
    Nos bien pensants qui critiquent Mme Royal devraient se regarder dans la glace !

  2. Mais quelle est donc cette manie républicaine/citoyenne/démocratique (rayer la mention inutile…) de demander un nouveau vote à chaque fois que le peuple a tort?
    Je propose de faire mieux: pendons à chaque fois les perdants!

  3. Un léger détail me chiffonne. Dans les premiers résultats, M Aubry avait gagné de 42 voix, ensuite on parlait de seulement 20 et ce matin de plus de 100.
    Comment faire confiance à des gens incapables de faire des additions, à une époque où des machines évitent d’avoir à les faire de tête ?

  4. Plusieurs remarques au résultat du PS.
    Tout d’abord, nous avons vu comment le camp de Mlle Royal, et uniquement celui-ci, a mené une campagne médiatique pour préparer ses propres partisans à refuser la victoire de Mme Aubry, notamment avec cette histoire de nombre de voix suffisant.
    Même avec 500 voix d’écart, les partisans de cette demoiselle auraient contesté tellement leur cerveau a été lavé médiatiquement.
    Ensuite, pour reprendre mon commentaire du post précédent sur le sujet, nous voyons la réaction de Mlle Royal : telle une enfant de moins de 5 ans, elle fait un caprice et boude dans son coin parce qu’elle a perdue. Pour l’ambiance au foyer autrefois lors des jeux de société avec une mauvaise perdante comme elle !
    Elle est digne fruit de Mai 68, la révolution infantile. A 50 ans, elle a des réactions au mieux d’adolescente, au pire de gamine de maternelle.
    Enfin dernier point à propos des chiffres eux-même. Nous sommes passés officiellement, et uniquement officiellement, de 42 à 102 voix d’écarts. Soit une perte de 60 voix dans le camp de Mlle Royal à cause d’elle même et de ses revendications. On pourra noter que seul son camp a donné de temps à autres des informations erronées sur le sujet. Pourquoi ?
    Je pense que le camp de Mlle Royal avait tenté de savonner la planche du comptage pour imposer une annulation du vote. C’est d’ailleurs leur mot d’ordre depuis Vendredi : il faut revoter !
    Donc ce camp savait dès le départ qu’il y avait des irrégularités, et maintenant nous ne pouvons que constater que c’est ce même camp qui les a faites en plus grand nombre.
    Si elle avait une once de jugeote, Mlle Royal aurait beaucoup à gagner à faire profil bas. Mais avec son ego surdimensionné, cela lui est impossible, ne serait-ce que parce que cela lui est tout simplement inimaginable !

  5. Ce n’est pas une bonne nouvelle pour la France. Madame Aubry est une socialiste pure et dure, de la foi d’un Robespierre. Elle sera un adversaire anti-France redoutable.
    Madame Royale était tellement cruche, du même niveau que Sarkozy, qu’elle n’était pas vraiment un danger.
    C’est dommage.
    Le seul avantage que l’on pourra tirer de cette situation est le discrédit du PS quant à la moralisation de la société (si tant est qu’il pouvait s’en prévaloir avant cette scène tragi-comique).

  6. @ PK :
    d’après ce que vous dites, Mme Aubry risque de remettre la droite à sa place : à droite !

  7. Pas forcément.
    Il n’y a pas de droite en France (du moins, d’un point de vue catholique). La droite n’est qu’une chimère qui fait une politique de gauche (avec un vague discours à droite pour rassurer leurs électeurs).
    La tendance actuelle à la mondialisation fait que tous les partis traditionnels (genre UMP-PS) vont se dissoudre dans un véritable parti unique, avec des personnalités plus ou moins fortes… dans la tendance qui se dessinent en France, on aura une UMPS avec un Sarkozy et une Aubry (si elle montre qu’elle est capable de diriger, rien n’est sûr aujourd’hui… mais bon, Sarkozy a montré la voie : on peut être très peu doué et bien entouré (Bush, Sarkozy, etc.)
    Il faut arrêter de croire que l’on va avoir brutalement une politique qui nous convient avec le système que l’on a. Le système ne peut produire que des éléments qui entretiennent le système.

  8. La tendance actuelle (du moins socialement) c’est :
    – la droite qui vire à la gauche
    – la gauche qui vire à l’extrême gauche.
    A ce rythme, la France finira par ressusciter le communisme et ses démons.

  9. @ PK :
    votre propos me rappelle une émission de Radio Notre Dame : la droite a le droit d’exister médiatiquement à condition d’avoir les mêmes buts que la gauche mais des moyens différentes pour y arriver.
    Ensuite, il me semble historiquement que la droite est monarchiste (toutes tendances confondues) et la gauche républicaine.
    Donc l’UMP est bel et bien de gauche.
    Enfin force est de constater que la politique actuelle de l’UMP est une politique de gauche.

  10. Pour ne pas se faire trop d’illusions sur le sens réel de cette passation de pouvoir, disons que la franc-maçonnerie a préféré Martine Aubry plus proche de ses préoccupations et plus fiable, …
    “Nous sommes en 1969. Au lendemain du départ du général De Gaulle, François Mitterrand, qui n’est alors que président de la petite FGDS (Fédération de la gauche démocrate et socialiste), croit plus que jamais en ses chances. Pour gagner, il doit trouver de l’argent, beaucoup d’argent. Il va faire appel aux frères qui déjà, en 1958, au début de sa traversée du désert, ont formé sa garde rapprochée et l’ont aidé à fédérer les socialistes.(…)
    Il s’attelle patiemment à reconstituer des réseaux. Avec l’aide de quelques jeunes maçons ambitieux, il “rassemble ce qui est épars”, selon la terminologie maçonnique. D’obscurs petits clubs maçonniques, orphelins depuis l’avènement de la Vème République. (…) Inlassablement, Mitterrand séduit, fédère. En 1964, ses efforts sont couronnés d’un premier succès avec la création de la Convention des institutions républicaines (CIR), qui servira de ciment pour constituer le futur Parti socialiste.” (Ghislaine Ottenheimer, “les frères invisibles”)
    http://www.denistouret.net/textes/Ottenheimer.html

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