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Pays : International

En attendant les nouveaux variants, les nouvelles vagues et les nouveaux vaccins, certains s’enrichissent grassement

Lu dans Libération (ce journal complotiste antivax…) :

[…] Une enquête menée dans le cadre la People’s Vaccine Alliance, dont Oxfam est membre, a analysé les techniques de production des vaccins à ARN messager de ces deux géants pharmaceutiques pour en déterminer le coût réel de production. Il est estimé à 1,18 dollar (0,99 euro) la dose pour le Pfizer et 2,85 dollars pour le Moderna, tandis qu’ils sont vendus entre 16,25 et 19,50 dollars pour l’un et entre 19,20 et 24 pour l’autre.

Si cette analyse ne prend pas en compte le coût de leurs investissements en recherche et développement, cela n’enlève rien aux profits faramineux que réalisent les groupes pharmaceutiques. En 2021, Pfizer devrait réaliser un chiffre d’affaires proche de 80 milliards d’euros. Il pourra remercier la France pour qui le surcoût est évalué à 4,6 milliards d’euros.

Nicolas Vercken, directeur des campagnes et du plaidoyer d’Oxfam France, dénonce dans Libération :

Actuellement nous avons des Etats et des contribuables qui paient beaucoup plus cher l’accès au vaccin qu’ils ne le devraient. Et globalement une humanité qui ne gère pas bien sa réponse collective. On laisse des pans entiers de la planète sans vaccin, avec la capacité pour le virus de muter. Si, en France et dans les autres pays du G7, on aura théoriquement fini de vacciner la population d’ici fin janvier 2022, ce sera sur la base des virus initiaux et vaccins initiaux.

Dans le reste du monde, on ne sait pas combien de temps cela va prendre. Si on en reste au rythme actuel dans les pays du Sud, cela prendra cinquante-cinq ans. Bien entendu, cela va en prendre moins que ça. Mais, inévitablement, le retard dans le déploiement de la stratégie vaccinale dans ces pays va avoir des conséquences pour le monde entier. On va se retrouver avec encore plus de variants qui se développent, de nouvelles vagues, et finalement le besoin de développer de nouveaux vaccins, d’imposer de nouvelles doses, etc. […]

A qui faut-il imputer le blocage de leur levée ?

Au fond, les géants pharmaceutiques jouent leur jeu en faisant passer leur intérêt financier à court terme avant l’intérêt général. Ceux qui ne jouent pas leur rôle, ce sont les Etats qui sont les premiers à surpayer leurs doses et à bloquer la levée des brevets.

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