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Pays : International

Argentine : derrière la victoire de Javier Milei, une vice-présidente catholique

Argentine : derrière la victoire de Javier Milei, une vice-présidente catholique

À la suite de l’élection présidentielle argentine du dimanche 19 novembre, remportée par Javier Milei, la nouvelle vice-présidente a été critiquée par les médias.

Victoria Villarruel, 48 ans, a été décrite par la presse argentine comme un membre d’une “faction catholique marginale et ultraconservatrice” et comme quelqu’un qui s’adonne à des “rituels secrets”. Sic. Que fait-elle donc de grave ? Elle fréquente une chapelle de la Fraternité Saint-Pie X dans le centre de Buenos Aires.

Présidente honoraire de la Tridentine Foundation for Classical Values (Fondation tridentine pour les valeurs classiques), une organisation qui promeut notamment l’étude du grec et du latin ainsi que le “renforcement des valeurs et des vertus” dans l’éducation et la défense de l’unité familiale traditionnelle et de la vie dès le moment de la conception.

Elle a également été critiquée pour son opposition à l’avortement et au mariage homosexuel.

Depuis son élection, Javier Milei, qui avait critiqué et insulté le pape, s’est entretenu avec le souverain pontife au téléphone, sans que l’on sache qui a pris l’initiative de l’appel. Un communiqué de la présidence signale en effet :

“Nous sommes heureux d’annoncer que Sa Sainteté, le pape François, a parlé avec notre futur président pour le féliciter et lui exprimer ses vœux d’unité et de progrès pour notre pays”.

Membre de la Chambre des députés argentine depuis 2021, Victoria Villarruel est née en 1975, d’un père militaire. Elle est la fondatrice du CELTYV, le Centre d’études légales sur le terrorisme et ses victimes, qui étudie les crimes des organisations qui combattaient la dictature militaire. Villarruel a donné des conférences sur les droits de l’homme et les victimes du terrorisme dans de nombreux pays à travers le monde, notamment aux États-Unis, en Norvège, en Espagne, en Italie, en France, en Colombie, en Uruguay, au Pérou et au Mexique. Elle a dénoncé les crimes des organisations marxistes, ce qui lui a valu de recevoir de nombreuses menaces.

En 2020, Victoria Villarruel signe la Charte de Madrid, un document rédigé par le parti espagnol Vox, qui décrit les organisations de gauche, tels que le Forum de São Paulo et le Groupe de Puebla, comme des ennemis de l’Ibéro-Amérique et les accuse de mener un « projet criminel sous l’égide du régime cubain » visant à déstabiliser les démocraties libérales et l’État de droit. Victoria Villarruel s’est montré très critique à l’égard des présidences de Néstor Kirchner et de son épouse, affirmant qu’ils défendaient les terroristes de gauche.

Elle est en désaccord avec Javier Milei sur la légalisation du commerce d’organes.

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7 commentaires

  1. Je ne savais pas que depuis ma naissance en 19…. je me trouvais dans des cérémonies de “rituels secrets”. Tous les habitants de mon village étaient présents. Aujourd’hui, grâce à un évêque courageux, je continue à prier selon ces “rituels secrets”. Merci Monseigneur de vous êtes sacrifié pour sauver “le renouvellement non-sanglant du Sacrifice de la Croix.

  2. Cette vice-présidente semble être un bon contrepoids au président Javier Milei. A mon avis, cet homme là parle d’abord et réfléchit ensuite. Son attirance pour la synagogue n’est probablement pas profonde. Même chose pour les trafics d’organes. Quand on se dit libéral, il faut assumer sa position. L’alignement sur le dollar risque de lui prendre tout son temps disponible.

  3. Et si cette charmante dame fréquente la fraternité St Pie X, elle va faire tout son possible pour convertir celui qui l’a choisie comme vice-présidente. Attendre quelque chose de positif de la presse mainstream, c’est comme attendre que la lune se décroche ou que la nuit il fasse jour. Au contraire c’est un signe de qualité, si cette presse vous encense c’est que vous êtes islamo-gauchiste, fm, ou nazillon patenté( avortements en grands , et bien sûr euthanazie, etc tout ce qui est culture de mort) woke, genré lgbtqxyz et cie. Les gauchiasses grincent des dents (LFI, socialo bobos, cocos, sans oublier les macronistes) c’est bon signe

    • On ne dit pas la presse “mainstream” -quel affreux anglicisme-, on dit, comme nous le préconise ce cher Jean-Yves Le Gallou, la presse de grand chemin. C’est nettement plus parlant.

  4. lui et elle critiqués par les médias bien pensants, ce sont donc des gens de valeur

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