Les évêques belges se sont indignés du vote d'un projet de loi, le 4 décembre 2008 par la Chambre des Représentants, en Belgique, après l'approbation du Sénat,
"relatif à l'obtention et à l'utilisation de matériel corporel humain destiné à des applications médicales humaines ou à des fins de recherche scientifique."
L'article 2 de ce projet de loi affirme :
"Pour l'application de la présente loi, on entend par ‘matériel corporel humain', tout matériel biologique humain, y compris les tissus, les cellules, les gamètes, les embryons, les fœtus, ainsi que les substances qui en sont extraites, et quel qu'en soit le degré de transformation".
Les évêques dénoncent :
"Tout ce qui chosifie l'humain constitue une régression dans le projet de civilisation humaniste […] L'humain en devenir n'est pas qu'un matériel corporel [le fait que] le législateur belge définisse l'humain en devenir de ‘matériel corporel humain' disponible pour la recherche médicale, a quelque chose de glacial […] la science déplace chaque jour les limites de la médecine […] Il faut s'en réjouir, mais non pas supprimer les garde-fous. Une frontière morale invisible existe devant laquelle le progrès technologique doit s'incliner : la dignité de l'homme. A chaque fois que le statut inaliénable de l'humain est en jeu, tout savoir-faire doit reconnaître son maître. Sans quoi, l'homme devient vite – et sans trop s'en rendre compte – instrumentalisé par le fruit de son génie".
Berg
« Une frontière morale invisible existe devant laquelle le progrès technologique doit s’incliner : la dignité de l’homme ı
Il faut dire : « une frontière morale … : la LOI DIVINE.»