Le Monde estime que le Vatican connaît une ère glaciaire. Les causes de ce refroidissement ? La création d’"un climat favorable à la "réconciliation" au sein d’une Eglise déchirée par le schisme lefévriste" avec la libéralisation du missel de 1962 et la "bombe" doctrinale" du préfet de "l’ex-Saint-Office" [sic]. Un mélange qui provoque :
"Glaciation vaticane… rigidification de la doctrine… climat de soupçon et d’arrogance antérieur au concile Vatican II… ère de glaciation doctrinale".
Faut-il se réjouir de cet ilôt de résistance au réchauffement planétaire ou plutôt de l’inquiétude du Monde ?
Plus largement, l’hostilité est grande face à ce nouveau document : L’Alliance réformée mondiale, une des branches du protestantisme, s’est déclaré "déconcertée", le Conseil oecuménique des Eglises, qui réunit plus de 300 communautés chrétiennes, a critiqué ce document, l’Eglise protestante allemande a vivement critiqué le document tandis que le philosophe athée Paolo Flores D’Arcais, directeur de la revue italienne MicroMega qui a publiquement débattu en 2000 avec le futur Benoît XVI, estime que le "durcissement" de l’Eglise catholique fait partie de sa "stratégie de reconquête intellectuelle" de l’Europe.