Dans Les 4 Vérités, Guillaume de Thieulloy propose une solution pour en sortir avec une presse quasi-uniformément de gauche :
"Comment sortir de cette impasse ? Selon moi, il n’y a pas 36 solutions : il faut absolument en finir avec cette espèce de monopole du recrutement journalistique que constitue la filière IEP-école de journalisme. Et il faut en finir avec le financement public de la presse. Il n’est pas normal que tous les journalistes aient la même formation technique et idéologique. Et il est moins normal encore que la presse « pompe » d’autant plus d’argent public qu’elle perd plus de lecteurs. Voici un excellent chantier pour la droite, à présent dans l’opposition, un chantier à la fois pertinent pour les finances publiques et pour le débat public !"
jeanduma
Une solution bien technocratique et gauchisante à un problème d’entrepreneuriat.
Les formations ne font pas naître les projets mais l’inverse. Et l’urgent est de faire naître des “grosses” alternatives d’infos, avec des moyens et une rentabilité financière.
Et cela ne démarre pas par les formation ou la suppression de l’aide publique mais la levée et le soutien à des entrepreneurs.
Fredo 44
Je comprends la critique faite au monopole du recrutement, mais la filière IEP-école du journalisme a au moins le mérite de former (ou de déformer ?), car dans le même temps, on ne peux vilipender les “journaleux” (ou les “diseux”), au motif que n’importe qui peut exercer la profession de journaliste à partir du moment où il a sa carte…
Alors, qui a raison, qui a tort ?
Jean Theis
Si la presse de gauche n’avait plus de lecteurs, le problème se réglerait tout seul.
Mais combien de Cathos bien faits sur eux lisent encore le Monde comme un journal de référence ?
trahoir
Si la presse de droite avait fait des choix techniques, humains et pratiques diffèrents il y aurait un presse de gauche ET une presse de droite.
“La droite” se moque de ses propres journalistes quand ils ne sont pas académiciens. Ces gens ne peuvent pas faire une chose qu’ils n’aiment pas, ils n’aiment ni la presse, ni le journalisme, ni les techniques modernes, ils jouent à faire des revues universitaires quotidiennes sous forme de fanzines militant, ça n’a aucun sens.
Avant internet, au lieu d’apporter un service d’informations efficient à ses lecteurs pendant des années Prèsent a consacré des éditoriaux entiers à se comparer au Monde.
Paradoxalement les sites comme fdesouche prend le même genre de chemin fermé en restant collé sur une contestation qui se veut curieusement balancée entre un élitisme un peu éthéré et des faits divers glauques. Comme de bien entendu dans la presse de droite, ils font aussi des tribunes chaque mois pour se défendre et expliquer leur position et, bien évidemment, raconter en parrallèle leurs vies par ailleurs dans des commentaires genre “il fait beau je préfererais être dehors” de la part du grand chef du site, quand il ne demande pas carrèment quel sac acheter pour faire voyager son chien en scooter…
Tant que ces gens n’auront pas compris qu’ils rendent un service payant (ou qu’ils devraient l’être) et qu’il faut respecter les rédacteurs (même non académiciens) et les lecteurs (même non énarques), il n’y aura pas de presse de droite.