Mgr Giovanni Innocenzo Martinelli, Vicaire apostolique de Tripoli, en Libye, décrit à Fides la communauté catholique de la capitale libyenne qui a vu son nombre se réduire suite au départ de divers fidèles étrangers, surtout européens :
"Désormais, les fidèles qui sont restés sur place sont africains et philippins, la majeure partie desquels sont des infirmières. A Tripoli, on compte environ 2.000 infirmières philippines et dans l’ensemble de la Libye, elles seront probablement 5.000 environ. Il y a par ailleurs les professeurs d’anglais : certains ont été rapatriés mais d’autres sont restés parce que les écoles sont ouvertes, pour le moins dans certaines zones de Tripoli. Nous cherchons à les encourager à vivre ces moments difficiles à la lumière de la foi".
"A Tripoli, on vit dans un silence absolu et je dirais presque absurde. Les gens restent chez eux. Aujourd’hui les magasins sont fermés par respect pour le Vendredi de prière islamique. Hier, certains magasins avaient timidement rouvert leurs portes. On veut donner l’impression d’une vie normale mais la situation ne l’est certes pas".
Tonio
Voilà une immigration de travail intelligente : des infirmières catholiques philippines.
Pourquoi ne viennent en France que des non catholiques sans compétence professionnelles parmi celles qui nous manquent réellement ?
Jean Theis
Pourquoi ? et la laïcité alors ? C’est elle qui compte, pas la compétence.