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Pays : International

Ce que nous attendons, c’est la paix, et non des discours de bienvenue en Occident

GIIINe maîtrisant pas l'italien, cette traduction est des plus sommaires – n'hésitez pas à me proposer des corrections si cela s'avérait nécessaire :

"Dans le fatras des déclarations, des commentaires, des analyses sur les urgences de la migration (analyses qui ont souvent pour défaut non secondaire de ne point établir de distinction entre un migrant et un réfugié (…), les paroles d'un évêque syrien, Grégoire III Laham, patriarche grec-melkite catholique, font du bruit. Loin de la rhétorique, le patriarche a donné au portail AsiaNews (l'Institut Pontifical des Missions Etrangères), une analyse lucide sur la véritable ampleur du problème, anticipant aussi ce qui – à son avis – constitue le seul moyen pour éviter que des tragédies comme le «bébé kurde syrien mort sur la plage de la ville turque de Bodrum " se reproduisent à l'avenir. L'objectif, dit-il, devrait être de "faire la paix, assurer la sécurité et l'avenir du Moyen-Orient", afin que nous puissions dire "plus jamais la guerre". (…)"Aux gouvernements occidentaux, je dis que le point central n'est pas d'accueillir et de loger les réfugiés, mais de traiter le conflit au niveau des racines. Tout le monde doit être impliqué, de l'Occident aux pays arabes, de la Russie aux États-Unis. Ce que nous attendons, c'est la paix. Pas des paroles sur les migrants ni des discours de bienvenue".

Le Patriarche Grégoire III Laham a écrit une lettre à de jeunes chrétiens syriens, irakiens et libanais en leur demandant d '«arrêter le tsunami» de la migration, qui se traduira par l'épuisement progressif mais inévitable de la présence chrétienne."

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1 commentaire

  1. les discours de bienvenue sont une autre façon de montrer que ces gens, ces européens, croient encore que nos pays sont meilleurs que les leurs, que chez nous, avec nous, grâce à nous (ah! l’orgueil de se sentir utile!) ces gens seront plus heureux que chez eux. C’est encore du délire colonialiste, mais à l’envers: venez chez nous, vous serez mieux avec vous.
    C’est n’importe quoi.
    Chez nous on est malheureux, on a perdu la joie de vivre, la joie d’être soi-même, on a perdu son identité, il n’y a plus rien de bon, de beau ni de vrai.
    Comment diable pourrions-nous insérer ces gens dans une culture qui n’existe même plus, leur donner quoi que ce soit alors que nous n’avons plus rien qui nous soit propre?
    Quel orgueil!
    Si nous étions humbles nous nous battrions pour que ces gens puissent vivre chez eux, en chrétiens. Comme autrefois nous partions délivrer les lieux saints: il ne s’agissait pas alors d’apporter notre formidable culture au monde, mais de protéger la foi chrétienne dans le lieu de sa naissance.

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