A distinguer de l’oecuménisme (dialogue avec les autres chrétiens), le dialogue interreligieux sera explicité par un document fournissant des orientations pastorales, élaboré par le Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux que préside le Cardinal Tauran. Celui-ci estime que pour rédiger un tel document, il est utile de s’inspirer des Dix Commandements,
"grammaire universelle, que tous les croyants peuvent utiliser dans leur propre relation avec Dieu et avec leur prochain".
Le pape Benoît XVI a souligné l’importance de la formation, d’une bonne connaissance de sa propre foi et de celle des autres, pour qui s’engage dans le dialogue interreligieux. Si l’on veut qu’il soit authentique, «ce dialogue doit être un cheminement de foi», et une recherche de vérité.
Voici l’objectif de ce dialogue :
"Vous avez considéré l’objectif plus large du dialogue – découvrir la vérité – et sa motivation, qui est la charité, en obéissance à la mission divine confiée à l’Eglise par notre Seigneur Jésus Christ.[…] la principale responsabilité de l’Eglise est le service à la vérité – ‘Vérité sur Dieu, vérité sur l’homme et sa mystérieuse destinée, vérité sur le monde. Difficile vérité que nous recherchons dans la Parole de Dieu’ ».
Le pape a rappelé les questions pratiques dans les relations interreligieuses telles que
"l’identité des partenaires dans le dialogue, l’éducation religieuse dans les écoles, la conversion, le prosélytisme, la réciprocité, la liberté religieuse et le rôle des responsables religieux dans la société. […] Ce sont des questions importantes auxquelles les responsables religieux qui vivent et qui oeuvrent dans des sociétés pluralistes doivent être très attentifs".
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L’oecuménisme n’est-il pas plutôt “le dialogue avec les autres catholiques”, pour être exact ?
[Non : l’oecuménisme, c’est le dialogue avec les autres chrétiens : protestants, orthodoxes. MJ]