La secrétaire d’État s’est plainte lundi 27 mai d’avoir été menacée par un groupe de gilets jaunes devant son domicile : une « intrusion » et des « menaces » chez elle, en présence de sa famille.
Mais le rapport de la police locale, alertée par le voisinage et la sécurité de la ministre, semble consigner des faits quelque peu différents.
Selon le rapport de police, des insultes ont bel et bien été proférées à l’encontre de la secrétaire d’État, vers 00h30. Le délit d’injure en raison du sexe et en réunion peut faire l’objet d’une condamnation. Mais Marlène Schiappa a indiqué porter plainte pour des « menaces ». Le rapport de police ne semble pas relever d’actes menaçants à l’encontre de la secrétaire d’État.
L’incident devant le domicile de Marlène Schiappa a duré 9 minutes, de 00h25 à 00h34 selon le rapport de police. Et non pas une heure comme l’affirme la plaignante. Les dégradations constatées sont un tag « GJ » apposé face à la maison de la secrétaire d’État, ainsi qu’un « Gilet jaune 72 » inscrit à la peinture blanche sur la chaussée. De plus, le rapport note que les manifestants sont restés à distance du domicile et qu’aucun contact n’a eu lieu entre elle et les gilets jaunes. Marlène Schiappa parle de frappe sur les portes et fenêtres de sa maison.
En attendant, Charlotte d’Ornellas se fait insulter à la radio, sans que la secrétaire d’Etat ne réagisse :
Chère @MarleneSchiappa, est-ce normal que Charlotte d’Ornellas se fasse insulter de « salope Grosse petasse » sur une radio du service public ? Allez-vous enfin réagir ? Merci. #Afterrap @mouv @radiofrance pic.twitter.com/7MCMeOrFFw
— Damien Rieu (@DamienRieu) 28 mai 2019
philippe paternot
schiappa (nulle en italien) tente de se victimiser
mais la ministre des femmes ne dit rien quand une journaliste femme se fait insulter
deux poids deux mesures encore et encore