Près d’un millier de femmes françaises ont conçu en 2007 un bébé toutes seules en recourrant à l’insémination artificielle avec donneur anonyme (IAD). Pour y parvenir, elles sont allées en Belgique souvent, en Espagne parfois, car en France «l’assistance médicale à la procréation est destinée à répondre à la demande parentale d’un couple», selon le code de la santé publique.
Ces femmes célibataires paient entre 300 et 600€ par insémination – et, souvent, 1 000€ de plus pour des hormones stimulantes. Le nombre de ces demandeuses a triplé en trois ans. Elles ont autour de 35 ans, ont fait de bonnes études, une belle carrière et elles ont atteint une stabilité financière. Alors elles s’offrent un enfant. Pour elles. A défaut d’avoir trouvé un homme.
Le droit à l’enfant prime ainsi sur le droit de l’enfant. Pourtant, aujourd’hui, nombre d’enfants nés après une insémination artificielle avec donneur essaient désespérément de retrouver leur père anonyme. En France, les premiers enfants nés par insémination artificielle ont aujourd’hui 40 ans. Et certains ont constitué des associations pour tenter de lever l’anonymat des donneurs. Arthur Kermalvezen, auteur de Né de spermatozoïde inconnu, indique :
"Je savais que j’étais le résultat d’une programmation savamment orchestrée, d’une expérience scientifique qui s’est peu souciée des conséquences sur nous, les enfants. Nous avons été des cobayes… ".
JLA
Même les chiens n’ont pas pas droit à ce beau programme,la SPA devrait se poser des questions!
Eric
Ah c’est super ça…
Dis maman, c’est qui mon papa ?
C’était le lot n°4125 à la clinique, pourquoi ?
pj
Que ces enfants recherchent leur père démontre bien que le principe de la création
est inscrit au plus profond des êtres humains, la famille est : un père, une mère à l’origine de toute vie nouvelle et ne doit être défendue.
Ces enfants vont être marqués pour leur vie avec cette absence dû à un grand égoïsme.