A défaut d’avoir été applaudi par les dirigeants occidentaux, le discours de James David Vance devrait pourtant faire date !
Invité à Munich pour participer à une conférence sur la sécurité en Europe, le tout nouveau vice-président américain a surpris par la franchise de ses déclarations. Sur les réseaux sociaux, la plupart des commentaires à propos de ce discours sont élogieux. On sent un vent d’espérance souffler parmi les simples citoyens européens : ce que chacun pensait au fond de son cœur mais n’osait dire, JD Vance l’a exprimé publiquement devant les principaux responsables européens.
Malheureusement, ces derniers l’ont très mal pris. Alors qu’ils s’attendaient à obtenir quelques précisions sur le plan de Paix entre l’Ukraine et la Russie, ils ont eu droit à une succession de reproches sur l’abandon des principales valeurs démocratiques. Habitués à être encensés par des flatteurs corrompus, ils n’ont pas su quoi répondre mais dans un sursaut de courage inattendu, ils ont tout de même manifesté leur profonde contrariété en s’abstenant d’applaudir !
Un peu plus tard, face aux journalistes ou sur les plateaux télés, ils ont vaillamment critiqué JD Vance et ses réprimandes. Ainsi Nathalie Loiseau a déclaré sur France Info :
« C’était un discours glaçant qui a reçu un accueil glacial. Il y a eu très peu d’applaudissement. »
De son côté, le tout nouveau commissaire européen Stéphane Séjourné a confié aux journalistes, avoir eu honte pour les américains en écoutant JD Vance. On peut aussi citer Jean-Noël Barrot affirmant dans les colonnes du Parisien :
« Personne n’est obligé d’adopter notre modèle mais personne ne peut imposer son modèle à l’Europe. »
Pourtant, le vice-président américain s’est contenté d’énoncer des évidences d’une manière très posée tout au long de son discours, sans la moindre animosité à l’encontre de son public. Sous forme d’introduction, il a d’abord avoué :
« La menace qui m’inquiète le plus vis à vis de l’Europe n’est pas la Russie, ni la Chine. Ce qui m’inquiète, c’est la menace intérieure. Le recul de l’Europe par rapport à certaines valeurs les plus fondamentales, des valeurs partagées avec les États-Unis. »
Pour lui, la première valeur en recul au niveau européen serait le respect des peuples. Il a ainsi exhorté nos dirigeants à écouter l’ensemble des citoyens et à respecter leurs choix surtout lorsqu’il est question d’élections. Pour bien enfoncer le clou, il a rappelé l’exemple tout récent d’annulation d’élections en Roumanie dont l’ancien commissaire politique Thierry Breton s’est longuement réjoui dans la Presse ces derniers temps. Au passage, JD Vance a précisé que de telles pratiques choquaient profondément les américains habitués à respecter les valeurs démocratiques.
Ensuite, il a abordé le thème de la liberté d’expression. Rappelant l’affaire récente d’un britannique condamné pour avoir prié à proximité d’une clinique où se pratiquaient des avortements, il a déclaré :
« Il priait silencieusement, sans gêner personne, sans démarcher personne, il priait juste silencieusement ! »
Enfin, il a terminé par le sujet au combien sensible de l’immigration. Sans faire de longs discours abstraits, il s’est contenté de citer le tout récent attentat à la voiture bélier dans le centre de Munich, ajoutant avec beaucoup d’à-propos :
« Encore une fois, un demandeur d’asile d’une vingtaine d’années, déjà connu de la police, fonce dans la foule avec une voiture et brise de nombreuses vies. »
En conclusion, il a insisté sur le besoin fondamental de respecter les peuples, et a promis que les États-Unis défendraient le droit de chacun à exprimer librement ses opinions. Certes, il n’a pas répondu à l’attente des gouvernements européens persuadés d’être menacés par la Russie, mais il a su mettre en lumière les vrais dangers qui menacent l’Europe. En osant exprimer publiquement ses convictions, il nous a indiqué la bonne direction. Son discours illustre parfaitement son engagement pour une société respectueuse de la dignité humaine.
Surtout, il ne cache pas sont attachement aux valeurs chrétiennes, et à travers lui un vent de vérité semble vouloir souffler sur le monde occidental. Ce souffle de l’Esprit pourrait bien renverser tous les murs de mensonges mis en place par tous les dirigeants mondialistes depuis des années. Avec à lui, nous ne sommes peut-être pas au bout de nos surprises !
Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.
D'Haussy
Effectivement, l’ennemi des européens est à l’intérieur : la caste dirigeante parasite.
ExtraEcclesiamnullasalus
Le vice-président américain JD Vance a rappelé des vérités qui relèvent du simple bon sens. Malgré un discours profondément juste et vrai, l’accueil de la salle était proche du zéro absolu.
Je suis d’avis qu’il est impossible de dialoguer avec un parterre de gens tellement corrompus et dégénérés qu’ils ne peuvent même pas comprendre et applaudir un discours où sont dénoncées, à raison, des atteintes flagrantes aux libertés individuelles fondamentales tellement graves, qu’elles sont une preuve manifeste que l’U.E. est véritablement devenue une dictature gauchiste ou règnent des tyrans infanticides et liberticides comme celui qui nous sert de président.
Oncle-Donald
Et après le discours de Vance, une nouvelle arrestation pour cause de terrifiante prière silencieuse contre l’avortement.
https://europeanconservative.com/articles/news/scottish-thought-crime-pensioner-arrested-for-silent-abortion-protest/
J’ajoute la manif contre la conférence de Matthieu Lavagna sur l’avortement, c’est dans le même esprit, car la pénalisation ne fait que suivre de telles tentatives de faire taire :
https://www.facebook.com/matthieu.lavagna.14/videos/345949858613852
Garde67
Il y a un peu de tout dans les déclarations du Vice-Président américain.
Au sujet de la démocratie, les États-Unis n’ont pas de leçons à nous donner. Dans l’histoire de l’après Seconde Guerre mondiale, ils ont été impliqués à plusieurs reprises dans des coups d’État, dont le plus emblématique fut celui du renversement du président chilien Allende.
Concernant la guerre et l’interventionnisme militaire, là non plus l’Amérique ne fut pas un modèle de vertu et de paix. N’oublions pas les deux bombes atomiques sur le Japon, l’utilisation massive d’armes chimiques au Vietnam, et… le mensonge sur la détention d’armes chimiques par Saddam Hussein pour justifier la guerre en Irak. Et bien d’autres interventions militaires un peu partout dans le monde.
Je n’ai pas souvenir que les États-Unis ont demandé pardon pour tous ces crimes.
S’agissant des questions sociétales, nous pouvons trouver un allié, à condition que la politique de Donald Trump en matière du droit à la vie se traduise, de l’autre côté de l’Atlantique, par des avancées concrètes. Mais nous n’avons pas besoin du feu vert de la Maison-Blanche pour défendre la vie.
La question religieuse n’est pas appréhendée de la même manière en France qu’aux E.U. Toutes les formes de religiosités, y compris les sectes, ont pignon sur rue aux États-Unis. Le Président prête serment sur la Bible et les débats politico-religieux s’étalent partout. En France, les sectes sont surveillées, le Président prête serment sur la Constitution et les questions religieuses relèvent de la sphère privée : laïcité oblige.
La Révolution américaine qui a précédé la notre, fut une libération du jouc britanique. Notre Révolution fut, au contraire, une guerre civile qui assassina son roi légitime et ouvrit la porte à la république des partis, des factions et de la division dont nous voyons aujourd’hui tout les méfaits.
Nous n’avons pas, avec les américains, la même histoire, la même culture et donc les mêmes objectifs… même si nous sommes cousins.
L’avenir de notre pays c’est à nous, Français, de le bâtir. Nous avons nos héritages, notre culture, notre foi catholique. Cessons d’attendre le messie : il est déjà venu et a fait don à la France, la “Fille ainée de l’Eglise” de son devoir d’annoncer l’Evangile au monde et d’éduquer tous les peuples.
EROUANI
Garde67 ce que vous écrivez porte le sceau de la justesse. J’y souscris donc dans les grandes lignes.
Néanmoins l’intervention de la CIA en septembre 1973 pour aider Pinochet à renverser Allende ne m’a jamais choqué, car ce dernier n’était qu’un valet du sanguinaire profiteur Fidel Castro.
J’espère que la politique de Trump déstabilisera Maduro et Lula.
Le discours de Vance à Munich a le mérite de secouer en Europe la bien-pensance et le politiquement correct. Fera-t-il réfléchir Ursula Van der Layen ?
Quant à Macron il faudra encore le supporter pendant 27 mois.
Montalte
Hannah Arendt disait que les totalitarismes éliminent toujours le diseur de vérité depuis Socrate. Ce discours aura peut-être la postérité de celui de Soljenitsyne à Harvard en 74.
EROUANI
J’espère que le discours de Vance à Munich fera date comme celui de Soljenitsyne à Harvard en 1978.
A côté de ces gens-là Nathalie Loiseau et Stéphane Séjourné ont tout de l’insignifiance.