Le parquet européen a ouvert une enquête sur l’achat de vaccins anti-Covid par l’Union européenne, afin de « répondre à l’intérêt du public sur la question ». Cette enquête vise à élucider le contexte et les conditions des achats de doses. En effet, les aspects clés des contrats sont confidentiels, ce qui a attiré les critiques de plusieurs ONG et eurodéputés et alimenté les théories complotistes des réseaux antivax.
La Commission européenne avait décidé de procéder à l’achat groupé de vaccins pour le compte des 27 États membres. Plus de la majorité des doses ont été achetées ou réservées à Pfizer/BioNTech, mais cinq autres fabricants ont vu leurs vaccins être homologués par le régulateur européen (Moderna, AstraZeneca, Janssen, Novavax et Valneva).
Or un échange de SMS entre la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et le PDG de Pfizer, Albert Bourla, révélé par le « New York Times », a suscité une polémique. Face au refus opposé par les services de la Commission à un journaliste qui demandait à en connaître la teneur, la médiatrice de l’UE, Emily O’Reilly, a dû intervenir cet été. Elle a estimé que le public devait pouvoir avoir accès aux textos échangés par les institutions de l’UE dans les mêmes conditions que pour les autres documents de travail européens.
Un porte-parole de la Commission a fait valoir que Mme von der Leyen avait échangé des SMS avec le PDG de Pfizer « comme elle a eu des échanges avec les PDG d’autres entreprises » afin de les convaincre de fournir l’UE « conformément aux procédures ». Mais elle « n’a pas négocié les contrats avec les laboratoires pharmaceutiques », a ajouté le porte-parole. Ces négociations ont été supervisées côté UE par un comité directeur associant « des représentants de la Commission et de tous les États membres ».
Le parquet européen a pour rôle d’enquêter contre les infractions mettant en péril les intérêts financiers de l’Union (fraude, corruption, blanchiment de capitaux, etc..). Il peut également poursuivre et traduire en justice les auteurs de ces infractions.
zongadar
Ne pourrait-on pas mettre le mot vaccins entre “-” pour nommer ces injections ? Le combat est aussi sémantique…
Ceci, sans même parler de tous les produits métalliques et toxiques que les chercheurs de diverses nations trouvent dans les doses, bravant ainsi l’interdiction des fabricants de faire ces analyses, parfois au péril de leur vie.
Magistro78
L’UE n’était pas compétente. Pourquoi ferait-elle bien ce qu’elle n’a pas à faire tout en faisant mal ce qu’elle a à faire ?
C’est un début purement techno pour noyer le poisson mais on attend une vraie enquête pour tromperie et empoisonnement à s’être fait fourguer la camelote d’apprentis sorciers.