De Paix Liturgique :
En ce samedi 8 octobre, nous étions devant la nonciature apostolique, 14bis avenue du Président-Wilson, de 12h à 12h 30, pour manifester et pour prier.
Lors du colloque organisé samedi dernier pour la défense de la liturgie traditionnelle, Maison de la Chimie, à Paris, l’historien Luc Perrin attirait notre attention sur le procédé que les communistes utilisaient durant la guerre froide pour éteindre toute opposition dans les pays d’Europe de l’Est, à savoir la « tactique du salami » : l’Église catholique, les autres partis, étaient éliminés « tranche après tranche, jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien ».
C’est ainsi qu’est supprimée une messe ici, une messe là. C’est ainsi qu’on refuse la célébration des sacrements traditionnels, baptêmes, mariages, confirmations, en mêlant le nouveau rite d’un maquillage d’éléments traditionnels.
Mais nous sommes bien décidés à ne rien céder. Les autorités s’en rendent compte, par exemple à Paris, où un auxiliaire, Mgr Verny, a entendu des paroissiens de Saint-Eugène s’exprimer devant lui de manière la plus franche, ou encore à Sainte-Odile, où les fidèles sont particulièrement « remontés » d’avoir appris que l’archevêché rêvait de ne voir plus « qu’une seule messe ». Pourquoi donc nos pasteurs, à la suite du Premier d’entre eux, ont-ils ainsi relancé, contre le plus élémentaire bon sens, une guerre liturgique absurde, alors que tant et tant de problèmes s’abattent sur une Eglise exsangue ?
Nous avons été scandalisés d’apprendre que le cardinal Robert Sarah se soit vu refuser par Mgr Ulrich, archevêque de Paris, de célébrer la messe traditionnelle pour le 40ème anniversaire du Pèlerinage de Chrétienté, dans l’église Saint-Roch, ce samedi 8 octobre. Le cardinal Sarah, ancien Préfet de la Congrégation du Culte divin, n’est pas le bienvenu : c’est énorme !
Et pendant ce temps, les abus fleurissent dans notre pays, et non des moindres : bénédiction liturgique d’un “mariage” homosexuel, non en Belgique, mais en France, dans le diocèse de Nîmes ; messe concélébrée par des laïcs, non à Coire en Suisse, mais à Lourdes en France, où lors du trente-septième pèlerinage de « Lourdes Cancer Espérance », au cours de la célébration d’entrée du mardi 20 septembre, dans la basilique Saint-Pie-X, les prêtres concélébrants étaient assis parmi les malades, et de nombreux laïcs, assis à leurs côtés, ont prononcé avec eux les paroles de la consécration. Mais qu’importe : le seul abus à éradiquer est la liturgie tridentine et le credo liturgique qu’elle représente !
Nous sommes de tout cœur et en union de prière avec les fidèles persécutés de Grenoble, du Havre, avec les séminaristes de Toulouse défroqués par leur archevêque, avec les fidèles parisiens de Saint-Georges de La Villette, de Saint François Xavier, de N.D. du Travail, de Sainte-Clotilde, avec les fidèles rejetés de Saint-Germain-en-Laye, qui assistent à la messe devant l’église vide de l’hôpital.