En la solennité des Saints Apôtres Pierre et Paul, le Pape a présidé la messe, concélébrée avec 46 Archevêques auxquels il a remis le Pallium. A l’homélie, le Saint-Père a parlé de la confession de Pierre :
"[P]ar la double question Que dit-on du Fils de l’homme ? et Pour vous, qui suis-je ?, Jésus invita les disciples à être conscients de cette différente perspective. Les gens pensent alors que Jésus est un prophète. Ce n’est pas faux, mais ce n’est pas suffisant. C’est inexact, il faut aller jusqu’au bout et reconnaître le caractère singulier de la personne de Jésus de Nazareth, sa nouveauté".
"C’est ce qui se passe encore aujourd’hui. Nombreux sont ceux qui s’approchent de Jésus, en apparence. De grands experts reconnaissent sa grandeur spirituelle et morale ainsi que son influence dans l’histoire de l’humanité, le comparant à Bouddha, Confucius, à Socrate et à d’autres sages et grands de l’histoire. Cependant ils n’arrivent pas à le reconnaître dans son unicité".
"[T]rop souvent, Jésus est également considéré comme un des grands fondateurs de religions, de ceux dont on peut prendre quelque chose pour former sa propre conviction. Comme alors, aujourd’hui encore "les gens" ont différentes opinions sur Jésus. Et comme alors, Jésus nous répète sa question, à nous disciples d’aujourd’hui : Et pour vous, qui suis-je? […]
Aujourd’hui, comme au temps de Jésus, il n’est pas suffisant d’avoir la juste confession de foi. Il faut toujours mieux apprendre du Seigneur qu’Il est le sauveur et le chemin que nous devons suivre. […] Il est difficile d’accepter le fait qu’Il prétend être non seulement un des prophètes mais aussi le Fils de Dieu qui revendique la même autorité de Dieu".