Mgr Michel Aupetit, vicaire général du diocèse de Paris, déclare à Paris Notre-Dame à propos du projet de 'mariage' homosexuel :
"Au niveau légal, il s’agit d’un bouleversement de la filiation. Le mariage était conçu d’abord pour le bien de l’enfant. Tout enfant est issu d’un père et d’une mère. En supprimant la mention « père » et « mère » sur l’état civil, on introduit délibérément une fragilisation de l’enfant qui perd ses repères naturels. C’est une remise en cause du code civil. En outre, la convention de New York de l’ONU, en 1991, affirme le droit de l’enfant de connaître ses parents et d’être élevé par eux. Par ailleurs, juridiquement, ce n’est pas la sexualité qui fonde le mariage, c’est la différence des sexes. En effet, le maire ne demande pas aux époux leur orientation sexuelle. Nous avons une identité sexuelle qui nous qualifie juridiquement. Il ne revient pas à l’État de définir juridiquement l’orientation sexuelle. Enfin, une loi a pour vocation de s’appliquer à tous et donc d’être universelle. Il ne convient pas, qu’au nom d’un individualisme exacerbé, on crée une loi pour chaque catégorie de personnes. Sinon, pourquoi pas la polygamie ? L’inceste ? L’adoption d’un enfant par un frère et une sœur ? Pourquoi pas, en effet, « puisqu’ils s’aiment », pour reprendre l’argumentation des partisans du “mariage homosexuel” ? Sur le plan social, on sait pourtant, avec les enfants adoptés, nés sous X, le besoin essentiel de connaître de qui l’on vient pour connaître non seulement sa constitution biologique, mais aussi pour se construire sur le plan psychologique. La souffrance qu’entraîne l’ignorance de ses origines est bien connue et exprimée de plus en plus par des enfants qui, devenus grands, revendiquent leur droit. Le recours à une procréation médicalement assistée serait une profonde injustice faite aux enfants. Il y a toujours un père et une mère et l’homoparentalité est une inexactitude. On constate que le consensus du droit des adultes se fait aux dépens du droit des enfants. […]"
Denis Merlin
Mgr ne cite l’argument “par l’absurde” qu’en dernier, car ce qui compte c’est que l’Etat n’a aucun droit de redéfinir le mariage. Nous sommes dans un cas typique de totalitarisme. Ce totalitarisme s’en prend en particulier à l’enfant.
C.B.
Merci Monseigneur pour ces propos de simple bon sens qui devraient être compréhensibles par tous.
siloe08
Merci Monseigneur de cette position sans ambiguité.
Totalitarisme OUI mais AUSSI un EGOÏSME débordant. Il est grand temps de lancer un grande pétition nationale vers la “présidence” pour désormais faire entendre ce nouveau droit à l’inceste!!! Comme toutes les frontières sont abolies …. Mdr, ils ne vont pas pouvoir s’en sortir.
syboule
Effectivement la première victime de ce magma de “tolérance” molle c’est l’enfant.
Notre société ne respecte ni le plus faible à venir et à naitre , ni le plus faible à mourir. Et entre les deux on créé des lois et des entités totalement loufoques pour une minorité en mal d’Amour (du vrai amour celui de Dieu)
La nature reprend toujours ses droits, on risque de s’en mordre les doigts d’ici une trentaine d’années. Et pourtant ça ne sera pas faute de l’avoir dit répété et re-répété
Plume
C’est exactement ça ! Lorsque tout se vaut,lorsque la démagogie règne, il n’y a plus de limites.
perry
oui,la nature reprend ses droits..j’ai entendu à la radio qu’un “donneur” avait découvert qu’il avait engendré près de 200 descendants inconnus !dans quelques générations,les cas se multipliant grace aux lois criminelles qu’on nous prépare, imaginez le ombre de malformations et de maladies dues à la consanguinité multipliée qu’on constatera sur la terre ! ce n’est pas possible que Dieu laisse faire cela, lui qui a dispersé les orgueilleux batisseurs de la Tour de Babel!”mais toi Seigneur tu fondas la terre, et les cieux sont l’oeuvre de tes mains…”