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Europe : le référendum / Europe : politique

Et si Londres devenait un paradis fiscal ?

Loin des scénarios catastrophe, cet article du Monde explore une piste qui porrait expliquer les vraies raisons du mécontentement si démonstratif des dirigeants, des ministres des finances et des financiers de l'Union européenne :

"Il ne croyait pas si bien dire, Emmanuel Macron. Mais comme il a fait preuve de clairvoyance, ce 14 avril, en voyage à Londres, deux mois donc avant le « Brexit », en provoquant les Britanniques d’un : « Vous ne voulez quand même pas devenir le “Jersey” ou le “Hongkong” de l’Europe ? »

Car derrière le risque de marginalisation de la puissante City de Londres, qu’entendait dénoncer le ministre français de l’économie, en cas de divorce d’avec l’Union européenne (UE) – une marginalisation coûteuse en emplois et en points de croissance économique – se cache, en réalité, un autre risque. Celui-là est pernicieux, et surtout, lourd de conséquences pour l’ensemble de la communauté internationale, notamment européenne.

Le risque est de voir le Royaume-Uni et son centre financier se lancer dans un dumping fiscal et réglementaire particulièrement agressif, pour s’imposer comme « le » paradis fiscal de l’Europe, plus poreux et complaisant encore qu’il ne l’est aujourd’hui envers l’argent sale, gris ou noir, issu de la fraude fiscale, des trafics ou de la corruption."

Le Monde en profite tout de même pour lancer un procès d'intention en imaginant que seul "l'argent sale, gris ou noir, issu de la fraude fiscale, des trafics ou de la corruption". Et si cela, au contraire, forçait la France a arrêter le matraquage fiscal…

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6 commentaires

  1. Pourtant le journal Le Monde, lié à la banque Lazard, cache soigneusement les blanchissements d’argent dès qu’ils sont d’un bord particulier.
    Encore dernièrement (le 17 juin), Alain Jochimek, directeur général de Lycamobile et représentant du CRIF auprès de la haute fonction publique israélienne, a été mis en examen dans une affaire de blanchiment d’argent lié à la criminalité. Cela n’a suscité pas le moindre commentaire public dans la classe politique et médiatique. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’elle est totalement inféodée à leur influence.
    Ce sont justement des journalistes britanniques Heidi Blake, Jane Bradley, Tom Warren et Richard Holmes qui ont enquêté durant plusieurs mois sur cette vaste et complexe affaire de transactions financières frauduleuses en Europe qui auraient été supervisées par des cadres, des intermédiaires et des coursiers agissant pour le compte de Lycamobile, plus grand fournisseur du monde des appels internationaux low-cost.
    https://www.buzzfeed.com/heidiblake/the-french-connection?utm_term=.ocwpARnvq#.axjX36B7A
    19 personnes interpellées et 9 désormais mises en examen parmi lesquelles figure Alain Jochimek. Mais cet homme n’était-il pas celui qui avait fait venir en France le Marocain Ayoub El Khazzani, « terroriste djihadiste » présumé de l’attaque du train Thalys ? Il est notamment l’un des « représentants » officiels du Conseil représentatif des institutions juives de France. En septembre 2014, il fut ainsi convié à une rencontre singulière.
    Extrait d’un billet publié alors par le site du CRIF : « Le CRIF a reçu une trentaine de futurs hauts fonctionnaires israéliens. Cette délégation constitue la première promotion de Tzoarim, programme de haut niveau pour la formation des hauts fonctionnaires en France. Le CRIF était représenté par Richard Prasquier, ancien Président du CRIF et président du Keren Hayessod, Yonathan Arfi, vice-président du CRIF, Marc Djebali, membre du Bureau Exécutif du Fonds Social Juif Unifié, et Alain Jochimek, vice-président délégué du B’naï B’rith de France ».
    L’école polytechnique par contre est “aidée” par son principal mécène, l’homme d’affaires israélien Patrick Drahi, le patron d’Altice, la maison-mère de Numericable-SFR….
    http://www.lesechos.fr/tech-medias/hightech/021856104462-la-lecon-de-patrick-drahi-aux-etudiants-de-polytechnique-1215145.php?0vSrL0dudPpmM7G8.99

  2. Le “Monde” est devenu l’Im-Monde” qui utilise abusivement l’arme de guerre absolue de la “victimisation” qui permet à des assassins ou des maffieux une impunité totale dans les médias pourvu qu’ils appartiennent à certaines “catégories” d’individus. Et cette catégorie d’individus se permet la destruction systématique de l’ordre chrétien partout sur la planète. Avec les méthodes de Lucifer, bien entendu. Et ils finiront comme Lucifer.

  3. Ce n’est pas possible !
    C’est le chaos qui doit arriver maintenant !
    N’Est-ce pas le leitmotiv que nous entendons depuis des années tant par les politiques que par les journaleux du système ??? Souvenez-vous des propos de Sarkozy au sujet de la Grèce. Il fallait payer, payer, payer, payer…
    Ceux là même qui dénoncent aujourd’hui les “mensonges” des ..xiteurs, ont contribué, ont collaboré, ont profité, ont assisté les pions mis en place à la demande d’une engeance pour effectuer les pillages de tous les états nations afin de les asservir au profit de quelques-uns !
    Ce fut déjà le plan qui fut dénoncé sous Pétain le MSE, Mouvement Synarchique d’Empire qui consistait à détruire les empires. Anagramme du MES de Sarkozy !
    Est-ce que l’Angleterre consciente du danger encouru à lancer ce référendum ?
    Est-elle active dans cette machination, tout en se retirant ?
    N’oublions pas qu’il y a les traités transatlantiques qui se profilent de plus en plus !!!! Et Hollande continue…

  4. “…le risque de marginalisation de la puissante City de Londres…”
    Que non pas : la City de Londres n’est pas directement concernée par le Brexit. Compte tenu de son statut particulier d’État indépendant placé sous l’autorité de la Couronne, elle n’a jamais fait partie de l’Union européenne.
    Elle a donc tout moyen, en accord avec la Reine Mère – pro brexit – de consolider l’Angleterre avec le yuan. Déjà, en avril, la City avait conclu des contrats avec la banque centrale chinoise.

  5. Comme l’a déjà dit quelqu’un sur ce site, les paradis fiscaux n’existent que parce qu’il existe d’abord des enfers fiscaux…

  6. “Et si cela, au contraire, forçait la France a arrêter le matraquage fiscal ?”
    Vu l’état des finances publiques, cela est très improbable. S’il y a des paradis fiscaux, c’est bien qu’il existe par ailleurs un enfer fiscal – suivez mon regard.

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