Lu sur le Philosopheur:
Tout personne sensée ne peut que se réjouir que le sort de la nation française soit le sujet principal du débat politique, puisque c’est sa juste place. En définitive, lorsque l’on discute de politique étrangère, de taxes ou plus humblement de la collecte des ordures, l’assomption implicite est la recherche du bien du peuple et du territoire qu’il habite.
Le peuple se constitue en nation quand, à sa dimension strictement ethno-géographique, s’ajoute une dimension spirituelle, c’est-à-dire l’incarnation d’une foi religieuse dans une façon de penser et d’agir, une anthropologie, que l’on appelle communément une « culture » qui est tout à la fois une langue, une psychologie, une gastronomie, une littérature, un art d’aimer, une musique, etc.
Quand l’une de ces deux dimensions périclite, la nation se retrouve en danger, parfois de mort, un phénomène dont l’histoire humaine n’est pas avare. Qui se souvient des Ruthènes, des Saxons, des Ibères et autres pays disparus ?
L’urgence la plus visible pour la France est à l’évidence la submersion migratoire qu’il faut être volontairement aveugle pour ne pas voir.
Pour autant, et pour reprendre la description du Général de Gaulle, si effectivement nous sommes avant tout un peuple de race blanche, nous sommes aussi de religion chrétienne et de civilisation gréco-romaine. Et, là aussi, il y a urgence, peut-être même plus grave encore que la submersion migratoire.
Si nous sommes tellement submergés par l’immigration, ce n’est pas tant du fait des immigrés que du nôtre. Le Japon qui a des problèmes démographiques autrement plus sérieux que la France régule très bien son immigration et le Royaume-Uni a été parfaitement capable de tarir les flux à l’occasion du Brexit. Les immigrés rentrent en France parce que le parti de l’état, c’est-à-dire de tous ceux qui en tirent profit, les font rentrer : affairistes sans scrupule du bâtiment ou des services, hôpitaux publics racketteurs de médecins étrangers, associations complices de traite humaine, consommateurs de drogue, politiciens en manque d’électeurs, etc… Ce que qui été fait volontairement peut être défait, ne serait-ce qu’en appliquant la loi, qui permet déjà de déchoir de sa nationalité le Français qui se comporte comme le national d’un pays étranger.
En matière religieuse, l’attitude la plus sage est celle de Clovis, plus tard imité par Henri IV et Napoléon : la France est catholique et se meurt quand elle renie sa foi. Sans avoir besoin de prosélytisme, un soutien de bon aloi du clergé fidèle au Credo catholique est suffisant pour inverser la tendance. Dans ce domaine, l’une des décisions les plus nécessaires est le rappel que la neutralité religieuse ne peut pas exister. La loi de séparation de 1905 est d’abord une hérésie politique, avant même d’être un problème religieux. La cause première de l’islamisation de la France est la persécution larvée de l’Etat contre le catholicisme, qui conduit au désarmement spirituel de la nation. Dans ce domaine, on ne peut pas espérer parvenir à un résultat différent de celui obtenu en Algérie où le pouvoir a empêché la conversion de la population de peur de voir les innovations de la révolution française contestées. Charles de Foucauld a déjà tout dit dans ce domaine.
Reste la question de la civilisation gréco-romaine, sans doute le pilier le plus en danger de notre identité. La France c’est l’alliance de la liberté des francs avec la rigueur de la juste loi, celle conforme à la raison, simple et identique pour tous à situation égale. La France d’avant la révolution était « hérissée de libertés » obtenues par la lutte armée, pour des services rendus, en contrepartie de l’entrée dans le royaume ou bien par concession. Si la révolution a grandement restreint les libertés individuelles, au nom du « bien de la nation » le XIX° siècle a permis leur reconquête progressive, avec leur apogée entre 1880 et 1914, coïncidant avec l’une des périodes les plus dynamiques de notre histoire. Cette loi, pour être vraiment juste doit être librement acceptée, ce qui était la mission des états généraux, seuls habilités à légiférer jusqu’à la révolution. Le roi n’avait que le pouvoir de prendre des décrets et les juges d’appliquer la loi, même si leurs abus respectifs ont conduit à l’impasse qui a débouché sur la révolution.
Or cette grande tradition de la libre acceptation d’une loi simple et juste, complétée de garanties individuelles est en train de disparaître sous nos yeux, en particulier sous prétexte de Covid, même si le problème dans sa forme actuelle remonte à la 1ère guerre mondiale. Nous ne devons pas accepter le narratif de la crise sanitaire car rien ne justifie de nous priver de nos libertés pour « notre bien ». A la fin, ce n’est pas l’état qui subira les conséquences trop souvent mortelles de ses décisions, mais nous, et ce n’est pas lui qui devra rendre compte de sa vie, mais chacun pour son compte puisque de toute façon l’état résulte des décisions de personnes individuelles, acceptées ou non par d’autres individus. Pour cette raison, le passe de la honte doit être dénoncé pour ce qu’il est : une mise en esclavage de la population, pas mieux traitée que le bétail et pucée comme lui.
Il n’est donc pas suffisant de trouver excessives ou inadaptées les confiscations de libertés qu’ont subi les Français, parce qu’une France privée de libertés, privée du respect de la responsabilité individuelle, privée du droit de choisir les soins que l’on reçoit, ce n’est plus la France, ce n’est plus le pays de la liberté, c’est une dictature, tout saucisson pinard qu’elle puisse être. Au risque de ressasser des souvenirs pénibles, c’est Vichy qui a créé les Ordres professionnels – médecins et avocats en tête – pour soumette les indépendant à la tutelle de l’état. C’est le même Vichy qui a collectivisé la retraire en spoliant les fonds de pensions créées conjointement par les patrons et les ouvriers. C’est encore Vichy qui a préparé la Sécurité Sociale qui distribue l’argent de nos cotisations à la terre entière. Et c’est toujours Vichy qui a inventé les interdictions professionnelles sont souffrent aujourd’hui les soignants et pompiers qui ne veulent pas se faire injecter un produit expérimental interdit dans un nombre croissant de pays.
De quoi nous sert d’être sauvés de la submersion migratoire, si c’est pour être transformé en une version gauloise de la Chine communiste avec crédit social, contrôle des déplacements et élimination des récalcitrants ?
Trop de pays se sont déjà engagés dans la pente glissante d’une gouvernance totalitaire, avec d’ores et déjà des abus inacceptables pour passer dessus. Si la France doit rester la France, que ce soit toute entière et pas hémiplégique. De quoi nous servirait d’avoir un Macron patriote à la place du cosmopolite actuel ? Le goût de l’œil arraché ne change pas parce que l’on exalte la Seine à la place du fleuve Congo. Faudra-t-il que ceux que le « passe sanitaire ne dérange pas » soient piqués de force deux fois par ans pour ouvrir les yeux ?
Ceux qui disent vouloir sauver la France tout en faisant l’impasse sur nos libertés sont des imposteurs ou des inconséquents. Ils doivent donc être combattus avant qu’ils ne puissent nuire : nous n’avons pas les moyens de nous offrir un échec de plus.
Faliocha
Non, l’urgence la plus visible n’est plus la submersion migratoire, mais la dictature sanitaire !!!
VIVANT
Mais non. Le passe est cette brimade liberticide que nous subissons, elle durera jusqu’en juillet 2022 ou bien avant en raison des effets secondaires. L’esclavage qui nous attend et qui est lié à l’oumma musulmane, c’est l’urgence des urgences, la mère des batailles car l’invasion continue et le seul vaccin c’est le référendum et la rémigration, comme celle de Jésus qui repart d’Egypte pour sa patrie.
VIVANT
Il y a des bonnes choses dans cet article mais je ressens en fin de compte un malaise. On peut se demander si ce n’est pas un barniériste anti-zemmour qui a pondu cet article. L’auteur dit « De quoi nous sert d’être sauvés de la submersion migratoire, si c’est pour être transformé en une version gauloise de la Chine communiste avec crédit social, contrôle des déplacements et élimination des récalcitrants ? » et ajoute :
« Ceux qui disent vouloir sauver la France tout en faisant l’impasse sur nos libertés sont des imposteurs ou des inconséquents. Ils doivent donc être combattus avant qu’ils ne puissent nuire : nous n’avons pas les moyens de nous offrir un échec de plus. » Pour qui travaille cet auteur qui ne veut pas s’offrir un échec de plus ? Un apparatchik eurocrate élu est un synonyme de naufrage. Eric Zemmour tu as bien parlé sur le passe de la honte, ne va pas plus loin sur ce sujet chaud qui est aussi douloureux que l’avortement dépénalisé et organisé. Ton but est de prendre le pouvoir et de ne pas t’étaler sur le passe aimé des veaux et des boomers légitimistes qui votent massivement pour le gamin.