Entraîneur de football américain dans un lycée public de l’État de Washington, Joseph Kennedy avait été licencié pour avoir prié de manière visible sur le terrain, un genou à terre.
Lundi 27 juin, la Cour suprême des États-Unis a reconnu le droit constitutionnel d’un entraîneur à prier publiquement sur les terrains de sport après les matchs.
« En interdisant la brève prière de M. Kennedy, les politiques contestées du district n’étaient ni neutres ni d’application générale ».
Pour les juges, il était donc nécessaire de respecter l’« exercice religieux sincèrement motivé », réalisé « brièvement » à la fin d’un match, c’est-à-dire à un moment
« où les entraîneurs étaient libres de s’occuper brièvement de leurs affaires personnelles et où les élèves étaient engagés dans d’autres activités », « M. Kennedy n’a pas fait ses prières dans le cadre de ses fonctions d’entraîneur ».
« En d’autres termes, les prières de M. Kennedy ne devaient pas leur existence aux responsabilités de M. Kennedy en tant qu’employé public ».
Rédigée par Neil Gorsuch, nommé en 2017 à la Cour suprême par Donald Trump, cette décision a recueilli l’assentiment des cinq autres juges nommés par des présidents issus du Parti républicain. À l’inverse, elle a été rejetée par les trois autres juges, tous nommés par des présidents démocrates.
Meltoisan
Citation : « Entraîneur de football américain dans un lycée public de l’État de Washington, Joseph Kennedy avait été licencié pour avoir prié de manière visible sur le terrain, un genou à terre. »
C’est drôle car un footballeur a récemment été malmené pour avoir refusé de mettre un genou à terre … à la manière du « black lives matter ».
En revanche, s’agenouiller, les mains au sol et le front sur la pelouse, c’est plutôt bien vu en ce moment, le pognon de dingue venant du Qatar…