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Valeurs chrétiennes : Culture

Etre prêt… au martyre

Etre prêt… au martyre

L’abbé Pierre-Hervé Grosjean, curé de paroisse dans le diocèse de Versaille, fondateur avec plusieurs prêtres du Padreblog et des universités d’été « Acteurs d’Avenir », responsable des questions d’éthique et de politique pour son diocèse, vient de publier un nouvel ouvrage intitulé Etre prêt, repères spirituels.

L’abbé Grosjean propose dix repères, sous forme de dix méditations, pour nous éclairer et nous accompagner dans notre vie quotidienne dans le monde d’aujourd’hui : la foi, la miséricorde, l’amitié, les combats, le martyre, la joie…

A propos du martyre, après avoir évoqué celui des chrétiens d’Orient, il prévient :

Ce martyre sanglant ne sera sans doute pas le destin de la majeure partie d’entre nous. Nous ne connaîtrons sans doute pas non plus -du moins tout de suite- les persécutions violentes que peuvent subir nos frères d’Orient. Cela ne nous empêche pas d’y penser, car ces basculements peuvent finalement arriver assez vite. Il nous faut simplement demander la grâce d’y être prêts, d’être capables d’affronter ce mal s’il venait jusqu’à nous. Je ne peux m’empêcher de me demander comment nous aurions chacun réagi, si nous avions vécu ce que nos frères de Mossoul ont connu il y a quelques années, quand cette grande ville d’Irak est tombée. Daech leur a alors donné vingt-quatre heures pour choisir : soit renier leur foi chrétienne et rester, soit tout perdre et partir à pied sur les routes de l’exil s’ils voulaient demeurer chrétiens. Suis-je prêt à tout perdre en un instant pour garder ma foi ?

Mais la souffrance peut ne pas seulement venir de l’extérieur, elle peut aussi avoir sa source au sein même de l’Eglise :

Au moment d’entrer au séminaire, mon père spirituel de l’époque m’a dit : “Tu es prêt à souffrir pour l’Eglise, c’est beau et bien. Il va te falloir apprendre à souffrir par l’Eglise !” Il est vrai que lui-même a toujours été bien éprouvé par l’institution. Evidemment, il m’a fallu un peu de temps – mais pas trop !- pour comprendre ce qu’il voulait dire. Ce n’est pas facile d’aimer sa famille telle qu’elle est et non telle qu’on la rêve. Ce n’est pas facile de faire l’expérience que cette famille, par certains de ses membres, peut nous faire souffrir.

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