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France : Politique en France

Etre de droite, c’est quoi ?

Interrogé dans Le Choc du mois, Denis Tillinac répond à la question "existe-t-il encore des écrivains de droite ? Cette expression a-t-elle encore un sens ?". Extrait de la réponse :

Tillinac "En France, c’est la gauche qui analyse la droite et qui définit sa respectabilité. […] La gauche est l’arbitre des élégances intellectuelles. C’est elle qui définit la vision que l’on doit avoir du réac […]. Les valeurs dominantes sont à gauche. Tel est le dogme, que les hommes politiques de droite endossent d’ailleurs chaque fois qu’ils arrivent au pouvoir.

Etre de droite pourtant, c’est quoi ? C’est une façon d’exprimer sa dissidence vis-à-vis de ce dogme, soit pour des raisons morales, soit pour des raisons métaphysiques ou esthétiques. […] Si être de droite est un état d’esprit de dissidence par rapport aux valeurs culminantes d’une société, je suis un écrivain de droite. Le progrès, la raison, les idées des Lumières ont amené les totalitarismes du XXe siècle et ont créé un climat de guerre civile qui dure encore. Etre de droite, pour moi, c’est aussi trouver que ce clivage n’est pas fondateur. […]

Dans mon milieu familial, j’ai été bercé par le gaullisme et on ne parlait pas encore de droite et de gauche. C’est l’élection au suffrage universel à deux tours qui a entraîné la généralisation du vocable."

Michel Janva

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8 commentaires

  1. 92% des journalistes reconnaissant être de gauche
    l’école de journalisme de lille, parait il la plus réputée de France est aussi la plus mal pensante. Il FAUT reprendre la main dans le domaine des idées, de l’éducation et de la culture
    Il est donc urgent :
    – de contourner les médias officiels par de nouveaux moyens
    – de fonder des écoles de journalisme clairement de qualité. Si cela existe dites le moi. Ma fille en cherche une qui ne la mène pas seulement à travailler à Famille Chrétienne!

  2. “ils disent que nous sommes de droite pour faire croire qu’il y a des écrivains à gauche” (Antoine Blondin)

  3. Que de propos d'”intellectuel” hermétiques au bon petit peuple que Voltaire estimait indigne d’instruction.
    La “droite” c’était les catholiques, qui pratiquaient leur religion, c’est-à-dire qui assistaiet à la messe dominicale, et qui oeuvraient pour le Règne du Christ sur les nations. La gauche ceux qui s’opposaient à ce programme. Si la droite n’est plus ça, c’est qu’il n’y a plus de droite!

  4. Si Denis Tillinac est de droite,il a le choix entre plusieurs partis: le FN,le MNR, le MPF…
    ou mettre sa plume au service d’un des candidats suivants: Le pen,Mégret, Villiers
    lequel a-t-il choisi????

  5. Le livre d’Eric Brunet,”etre de droite un tabou français”, est épatant et vraiment ses analyses sont très bien développées. A chaque page on se dit : “mais c’est tout à fait cela”. Pourvu que beaucoup de gens achète ce livre, d’abord parceque Eric Brunet présente une émission sur la 3 le samedi après-midi qui est très intéressante, et quand on sait que la 3 est un nid de communistes (écouter tous les journaux pour s’en conforter)il a un grand mérite de se déclarer de droite dans ce panier d’hyper-gauchistes.

  6. Oui j’ai lu “in extenso” l’entretien de Tillinac dans le “Choc du Mois”, interessant mais un peu longuet à mon goût… bref on peut fort bien vivre sans l’avoir lu, d’autant qu’il consacre une bonne partie de ses propos à son indéfectible amitié pour Chirac.

  7. les hyper-gauchistes, comme vous les appelez trés justement, ont toujours fait en sorte d’avoir un mec de droite de service
    déjà à France Culture ils faisaient çà il y a 30 ans
    et Le Figaro le fait avec Yvan Rioufol
    ça prouve leur liberté de pensée
    et ça leur permet, le jour venu, d’avoir une victime sacrificielle

  8. Monsieur Tillinac semble être un penseur libre et courageux .Fasse le Ciel qu’il aille au bout de ses convictions . Il entaînera ainsi ses amis, quelsqu’ils soient dans son sillage et confondra les ennemis qu’il n’a manifestement pas peur de désigner.
    Point de discussion amical cependant:il me semble que ce n’est pas “la raison” ni même “le progrès” qui ont amené les totalitarismes du XXe siècle”.C’est le fait que La Lumière ait été délibéremment écartée de ces notions , qui, dès lors, ont été instrumentalisées à de fins effectivement totalitaires dont, certes, nous subissons les effets quotidiennement.

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