L’enseignement supérieur privé proposant des formations dans des domaines
tels que le commerce, la gestion, la comptabilité, l’informatique ou les arts, sont au nombre de 674 établissements comprenant 160 000 étudiants. Ces
établissements privés réclament en moyenne entre 3500 euros et 7000
euros l’année de frais de scolarité. Tandis que les frais moyens d’un
étudiant qui entame des études dans des établissements publics sont
d’environ 9000 euros.
David Willetts, secrétaire d’État britannique chargé des Universités, souligne que les réformes de
l’enseignement supérieur
«ont permis de créer plus de concurrence, de
choix supplémentaires pour les étudiants et ainsi de préserver la
réputation du Royaume-Uni en terme d’enseignement supérieur».«Les
établissements privés offrent une alternative attrayante et des taux de
satisfaction importants pour les étudiants».
Saint-Plaix
Cela n’a rien d’étonnant!
Mais c’est une bonne chose que cela soit enfin proclamé et écrit “noir sur blanc” quelque part!
Evidemment ce n’est pas en France qu’on verrait cela!
(Non, Peillon, Vals, on se calme! Quand je dis “noir sur blanc”: je ne parle que d’encre et de papier, là…)
Il est évident qu’en France personne n’oserait parler du coût exorbitant des “formations” dans l’enseignement public!
Récemment un bon apôtre de l'”Université pour tous” expliquait le coût faramineux du baccalauréat en y incorporant le coût et le temps d’immobilisation des structures d’enseignement pour faire passer les épreuves…
Mais personne n’a songé à prendre en compte le coût himalayen de la prise en charge par l’Université des 15% de cancres encore filtrés par notre “baccalauréat pour tous”…
Personne n’a non plus songé à chiffrer le coût de la prise en charge par la société des chômeurs titulaires de ces “diplômes pour tous” tellement dévalués qu’ils n’ouvrent plus à aucune carrière…
C’est curieux, mais comme par hasard, l’Enseignement privé ne connaît pas ces problèmes…
Jean Theis
C’est justement hier soir que notre TV nationale s’élevait contre les établissements privés qui, horreur, font passer un concours avant de faire entrer sans discrimination tous les titulaires du Bac (noté sur 24…)
Jean Saint-Marc
Pardonnez-moi, mais l’article du Figaro n’est pas si élogieux… Pourquoi n’avoir donné que les passages positifs ?
Il faut aussi dire que les établissements dits publics en Angleterre ne fonctionnent pas du tout comme en France. L’Etat y est quasiment absent.
Il faut donc comparer ce qui est comparable.
Cela dit, l’enseignement supérieur libre en France est ultra minoritaire car les parents (catholiques aussi ?) préfèrent engouffrer leurs enfants dans les écoles supérieures publiques après des “prépas” qui sont des organisations étatisées de formation des élites. Cherchez l’erreur !