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France : Politique en France

Européennes. Concrètement, où en est l’union des droites ?

Européennes. Concrètement, où en est l’union des droites ?

Ambroise Savatier, enseignant en analyse électorale à l’ISSEP, livre une analyse d’une vingtaine de pages. Voici la conclusion :

La petite musique de l’union des droites revient fréquemment dans le débat intellectuel et politique. Face à la puissance du macronisme, plusieurs des représentants des formations de droite (LR, DLF, RN) prennent conscience d’une arithmétique électorale très basique, selon laquelle il leur est désormais impossible de gagner sans alliance. Si l’équation apparaît possible, avec la question identitaire comme variable structurante, poussée par certains cadres et souhaitée par un nombre de plus en plus conséquents de militants et de sympathisants de deux bords, elle peut en revanche facilement achopper sur les égoïsmes partisans et sur les certaines questions économiques. Sans oublier qu’une alliance se révèle impossible tant qu’un leader crédible et hors partis, sur le modèle de Macron qui a réussi la coalition du centre gauche et du centre droit, n’aura pas été capable de se présenter en figure rassembleuse pour fédérer les électorats des deux bords.

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8 commentaires

  1. Les fils des ténèbres sont plus habiles que les fils de la lumière et ceci d’autant plus qu’à droite il n’y a pas que des fils de la lumière…

    La droite n’existe pas, c’est juste la non gauche, elle n’a pas d’idéologie, c’est un ensemble hétéroclite de courants de pensée divers.
    De toute façon c’est un faux clivage pour donner l’illusion d’une pluralité mais LR ou LREM c’est la même chose.

  2. Macron n’a pas réussi la coalition du “centre gauche et du centre droit” mais la coalition de l’ensemble de la gauche libérale donc la gauche “du marché” dont une partie était “à droite” (ou au centre) mais pas “de droite”.

  3. L’Union de la Gauche créée en 1972 a quand même tenu presque 40 ans avec ses divergences idéologiques mais, il est vrai, grâce au charisme de Mitterrand.
    Les divergences idéologiques ne sont donc pas un obstacle majeur dès lors qu’un chef réunissant la majorité des suffrages peut émerger. Le malheur de la Droite au sens large du terme trouve sa source dans l’ambition des petits chefs du type NDA au détriment du bien commun. Et dans la confusion des idées générée par la perte des repères fondamentaux que peut fournir la foi catholique.
    Seule la chrétienté aurait pu unir la droite. Mais quand on voit les bons catholiques de Versailles voter à 70 % pour le macron, il y de quoi désespérer.

    • On se demande oû vous tenez ce chiffre de 70%… la grosse majorité des versaillais ne sont pas catholiques… pas plus cathos qu’ailleurs. Il faudrait plutôt dire : “70 % des versaillais majoritairement bourgeois et vaguement chrétiens une part importante d’entre eux” … ce qui évidemment est très différent

  4. Collapsus, j’approuve.

  5. « égoïsmes partisans » : le pb c’est que les politiciens emploient le terme « fidélité à sa famille politique » pour décrire ça

    • je ne critique pas le chiffre mais votre méthode

      Les versaillais sont loin, très loin d’être majoritairement catholiques. Souvent catholiques de façade d’ailleurs……

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