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France : Politique en France

Européennes. Concrètement, où en est l’union des droites ?

Européennes. Concrètement, où en est l’union des droites ?

Ambroise Savatier, enseignant en analyse électorale à l’ISSEP, livre une analyse d’une vingtaine de pages. Voici la conclusion :

La petite musique de l’union des droites revient fréquemment dans le débat intellectuel et politique. Face à la puissance du macronisme, plusieurs des représentants des formations de droite (LR, DLF, RN) prennent conscience d’une arithmétique électorale très basique, selon laquelle il leur est désormais impossible de gagner sans alliance. Si l’équation apparaît possible, avec la question identitaire comme variable structurante, poussée par certains cadres et souhaitée par un nombre de plus en plus conséquents de militants et de sympathisants de deux bords, elle peut en revanche facilement achopper sur les égoïsmes partisans et sur les certaines questions économiques. Sans oublier qu’une alliance se révèle impossible tant qu’un leader crédible et hors partis, sur le modèle de Macron qui a réussi la coalition du centre gauche et du centre droit, n’aura pas été capable de se présenter en figure rassembleuse pour fédérer les électorats des deux bords.

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9 commentaires

  1. Les fils des ténèbres sont plus habiles que les fils de la lumière et ceci d’autant plus qu’à droite il n’y a pas que des fils de la lumière…

    La droite n’existe pas, c’est juste la non gauche, elle n’a pas d’idéologie, c’est un ensemble hétéroclite de courants de pensée divers.
    De toute façon c’est un faux clivage pour donner l’illusion d’une pluralité mais LR ou LREM c’est la même chose.

  2. Macron n’a pas réussi la coalition du “centre gauche et du centre droit” mais la coalition de l’ensemble de la gauche libérale donc la gauche “du marché” dont une partie était “à droite” (ou au centre) mais pas “de droite”.

  3. Qu’ils aillent demander à messieurs Soros et Attali de leur fournir un leader sorti du chapeau magique, ainsi que des sponsors, des valises de fric et une organisation clé en main ; seulement, le prix à payer en retour étant nécessairement la trahison du national et du social, c’est à dire du peuple, autant dire qu’une telle combinaison politicienne n’atteindra, au mieux, même pas le score de Marine au second tour…
    Visiblement, aveuglés par des idées périmées du siècle précédent, couplées à un entre-soi sociologique, certains n’ont rien de mieux à faire que de construire de nouvelles machines à perdre… Quoiqu’il en soit, à quoi bon perdre son temps puisque sur le volet économique et social, Macron a déjà dégrossi le travail au delà même de leurs espérances…
    Défense des valeurs de civilisation ? Ouais, en dernier ressort on sait pertinemment que la dernière qui ne sera pas négociable, la seule “variable structurante” qui tienne, c’est l’argent et le confort d’une certaine bourgeoisie… Le peuple ne fera pas avoir une fois de plus comme en 2007, ou comme en 2017 par le biais d’une combinaison différente…
    Autant le dire les choses d’emblée : si le RN abandonne définitivement sa ligne nationale et sociale, au profit d’un vague magma sociétal de droite identitaro-libéral, la France périphérique partira renforcer d’autres courants souverainistes qui n’en demandent pas tant : Asselineau, Philippot, Kuzmanovic, jetant de fait les bases d’un nouveau mouvement populaire et patriote trans-courants qui aurait au moins l’avantage de ne plus être marqué à “l’extrême droite”… Alors réfléchissez…

  4. L’Union de la Gauche créée en 1972 a quand même tenu presque 40 ans avec ses divergences idéologiques mais, il est vrai, grâce au charisme de Mitterrand.
    Les divergences idéologiques ne sont donc pas un obstacle majeur dès lors qu’un chef réunissant la majorité des suffrages peut émerger. Le malheur de la Droite au sens large du terme trouve sa source dans l’ambition des petits chefs du type NDA au détriment du bien commun. Et dans la confusion des idées générée par la perte des repères fondamentaux que peut fournir la foi catholique.
    Seule la chrétienté aurait pu unir la droite. Mais quand on voit les bons catholiques de Versailles voter à 70 % pour le macron, il y de quoi désespérer.

    • On se demande oû vous tenez ce chiffre de 70%… la grosse majorité des versaillais ne sont pas catholiques… pas plus cathos qu’ailleurs. Il faudrait plutôt dire : “70 % des versaillais majoritairement bourgeois et vaguement chrétiens une part importante d’entre eux” … ce qui évidemment est très différent

  5. Collapsus, j’approuve.

  6. « égoïsmes partisans » : le pb c’est que les politiciens emploient le terme « fidélité à sa famille politique » pour décrire ça

    • je ne critique pas le chiffre mais votre méthode

      Les versaillais sont loin, très loin d’être majoritairement catholiques. Souvent catholiques de façade d’ailleurs……

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