Un tribunal de Rome a refusé samedi de se prononcer sur la demande d’un sexagénaire qui réclame le droit de mourir. En estimant irrecevable le recours de Piergiorgio Welby, 60 ans, la juge Angela Salvio a déploré un vide juridique dans la législation italienne sur cette question, plaidant pour que le Parlement s’en saisisse.
Marco Cappato, membre du Parti radical qui milite pour le droit de mourir, a précisé que Welby et sa famille avaient été informés de la décision du juge. "Nous devrons décider comment agir pour protéger ses souhaits", a-t-il déclaré. Le malade a demandé au président Giorgio Napolitano la légalisation en Italie de l’euthanasie. Des veillées doivent être organisées ce soir en solidarité avec le sexagénaire dans une dizaine de villes italiennes. Dans un message adressé aux participants de ces veillées, le maire de Rome Walter Veltroni a jugé impossible de ne pas "partager son drame, sa souffrance" et qu’il était "fondamental" de régler les questions soulevées par la demande de M. Welby.
L’euthanasie étant illégale, le tribunal aurait du se prononcer sur l’illégalité de la demande. En renvoyant l’affaire au Parlement, un nouveau pas vient d’être franchi. Avec, en prime, l’appel à un pseudo-sentimentalisme compassionel en direction de l’opinion publique, on s’aperçoit que, derrière la demande de Welby, des associations douteuses font preuve d’un militantisme… mortel.
Anonyme
C’est toujours la même technique:on fait pleurer dans les chaumières à partir d’un cas douloureux et hop!on légifère…et le tour est joué.Dire qu’il y a trente ans au moment de la loi sur l’avortement, quand certains esprits éclairés prédisaient que 20 ou 30 ans après, ce serait le tour de l’euthanasie, personne alors ne pouvait y croire:ils avaient pourtant raison!!!
JLA
Même la mafia,ne tue pas les handicapés.