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Culture de mort : Euthanasie

Euthanasie : changer les mots pour orienter le “débat”

Euthanasie : changer les mots pour orienter le “débat”

Agnès Firmin Le Bodo, ministre déléguée chargée de l’organisation territoriale et des professions de santé, a demandé à Erik Orsenna de rédiger un lexique des mots de la fin de vie.

« Nous avions besoin de définitions de certains mots accessibles et compréhensibles de tous les Français »

Un peu comme “Interruption Volontaire de Grossesse”, IVG, en lieu et place d’Immolation d’une Vie Gênante ?

Le ministre a demandé de se pencher sur « le sens d’expressions telles que “suicide assisté”, “aide active à mourir”, “sédation profonde et continue” ».

L’académicien a accepté, tout en s’entourant de neuf autres personnalités :

  • l’écrivain et sociologue Noëlle Châtelet, auteur de « La Dernière Leçon »,
  • la psychologue et psychanalyste Françoise Ellien, spécialiste des soins palliatifs,
  • le sociologue Philippe Bataille, directeur d’études à l’Ecole des hautes études en sciences sociales,
  • Elsa Walter, auteur du livre « A vous, je peux le dire. Ecouter les mots de la fin ».

Le groupe sera aussi constitué de scientifiques :

  • Franck Chauvin, professeur de santé publique et président du Haut Conseil de la santé publique,
  • Alexandra Fourcade, médecin, élue municipale et départementale des Hauts-de-Seine,
  • Marc Magnet, ancien chef de service d’une unité de soins palliatifs.

Il comptera enfin deux juristes :

  • François Stasse, conseiller d’Etat et spécialiste du sujet de la fin de vie,
  • Martine Lombard, professeur émérite de droit public et auteur de « L’Ultime Demande. L’aide à mourir paisiblement, une liberté à notre portée ».

Elsa Walter, bénévole auprès de malades en fin de vie, sera porte-parole du groupe.

Martine Lombard et Noëlle Châtelet sont connues pour leur position en faveur de la légalisation de l’euthanasie.

Outre l’étude du sens des mots, le groupe va aussi réfléchir au poids de certains termes qui suscitent « la peur » ou « le rejet ».

« L’objectif affiché est d’abord et avant tout, de travailler sur la peur de la mort en apprivoisant les mots qui l’entourent ».

Fin octobre, Emmanuel Macron avait confié après son entretien avec le Pape ne pas aimer « le mot d’euthanasie ». De même, Olivier Véran avait, lui aussi, indiqué au cours d’une émission que « le mot “euthanasie” n’est pas un joli mot. C’est un mot qui est connoté dans la langue française ».

« Le livrable sera rendu en février », avant la fin de la convention citoyenne sur la fin de vie, précise Agnès Firmin Le Bodo.

Adolf Hitler avait redéfini l’euthanasie avec les termes “mort miséricordieuse”. Nos gouvernants trouveront-ils mieux ?

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5 commentaires

  1. Le gouvernement en France :
    Toujours plus vite,
    Toujours plus fort,
    Ce qui nous excite,
    C’est donner la mort

  2. « nous avons inventé le bonheur disent les derniers des hommes en clignant des yeux « 

    « un peu de poison de temps en temps cela donne des rêves agréables »
    « et beaucoup de poison pour finir , cela donne une mort agréable »
    « autrefois tout le monde était fou »
    Zarathoustra – prologue

  3. Eric Orsenna aura décidément tout accepté sur commande,ainsi une étude sur le coton, auquel il ne connaissait rien, il l’a reconnu lui-même, mais il a-appris au fur et à mesure, et voilà maintenant l’euthanasie.
    Il fait parler de lui et …peut-être, est-ce bien rémunéré.
    Pour le moment, il n’a pas eu l’idée de former un groupe d’étude comprenant des catholiques.
    Ancien conseil de Mitterrand qui avait peur de la mort.

  4. Toute personne qui fomente une action criminelle prévoit de porter des gants. CQFD

  5. Qu’ils le veuillent ou non l’euthanazie est bel et bien l’euthanazie et ça faisait partie du vocabulaire des nazis et ça en fait toujours partie. Et quelle différence y a-t-il entre un nazi qui donne la mort à quelqu’un qu’il considère inapte à vivre et entre un macroniste ou un socialiste qui vote une loi permettant de dire qu’une personne est inapte à vivre (par ex quand attila dit qu’à partir de 65 ans la personne ne sert à rien), les deux sont des nazis et ils pourront changer tous les mots qu’ils voudront le résultat est le même donner la mort en 2023 ou en 1935 c’est kif kif les deux sont des nazis, il n’y a pas à tourner autour du pot et si ces acharnés de l’euthanazie la veulent tant qu’ils donnent l’exemple en se suicidant puisqu’ils sont plus qu’inutiles, ils sont dangereux et toxiques

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