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Culture de mort : Euthanasie / Immigration

Euthanasie contre immigration, la réalité brutale de la dernière combinaison politicienne

Euthanasie contre immigration, la réalité brutale de la dernière combinaison politicienne

Dénoncée par l’avocat Erwan Le Morhedec, dans La Croix :

[…] Euthanasie contre immigration, c’est en effet la réalité brutale de la dernière combinaison politicienne : j’abandonne les vieux si tu largues les étrangers, je renie les migrants si tu lâches les malades. Le compromis ne coûte pas cher : on entend mal la voix des plus faibles depuis les lieux de relégation qu’on leur réserve et, dans un cas comme dans l’autre, l’acquiescement indolent de l’opinion publique apaisera le trouble déjà léger des consciences.

À deux reprises ces jours-ci, la presse a rapporté l’un de ces marchandages misérables qui font désespérer de l’éthique même de la politique française, de nos hommes et femmes politiques. Auprès d’Europe 1, un proche de Michel Barnier évoque la loi sur la fin de vie comme une « contrepartie pour pouvoir avancer sur les dossiers liés à l’immigration ». Le Journal du Dimanche rapporte de son côté le propos d’un député macroniste :

« Barnier n’avait aucune obligation d’aborder la question de la fin de vie dans son discours de politique générale. S’il l’a fait, c’est pour faciliter l’adoption d’une loi sur l’immigration ».

Le voilà « personnellement favorable » à l’euthanasie, favorable à ce que la discussion parlementaire reprenne là où elle a été arrêtée, favorable à ce que soient repris les amendements qui ont poussé plus loin encore la dérive engagée par un texte gouvernemental déjà marqué par une permissivité rare. Le tout pour l’action d’un ministre que l’on peut penser sincèrement opposé à ce texte.

Bruno Retailleau avait les mots les plus clairs contre ce projet de loi, dans une interview donnée au Point le 23 mai dernier :

« Ce qui s’est passé à l’Assemblée est très grave (…). Tous les cadres ont sauté. Je ne suis pas surpris. J’ai toujours dit que l’encadrement de “l’aide à mourir” était illusoire.»

Et c’est une évidence : nous aurons des suicides induits, des euthanasies de résignation, si le texte passe. Devenu ministre, Bruno Retailleau s’est-il résigné à les mettre dans la balance : une euthanasie pour une expulsion ? Peut-on abandonner nos vieux, ceux qui s’effacent pour n’être un poids pour personne, dans une ultime soumission à notre civilisation dégradée, pour mettre son nom sur une nouvelle loi immigration ?

Et pour quel effet que l’empilement des précédentes n’a toujours pas permis d’atteindre ? L’unique mesure concrète aujourd’hui avancée porte sur l’allongement de la durée de rétention des étrangers sous obligation de quitter le territoire (OQTF), censée favoriser la mise à exécution des mesures d’expulsion. Alors que la durée moyenne de rétention en France était de 28,5 jours en 2023, il est douteux que cet allongement n’ait d’autre effet qu’un effet d’annonce. […]

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1 commentaire

  1. Exactement. On va expulser les étrangers d’un pays où on tue les vieux et les enfants. Ils ne pourront que revenir occuper la place.

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