C’est la suite logique de la légalisation de l’euthanasie, en Colombie où, le 3 mars, la Cour constitutionnelle a adressé une injonction au ministère de la Santé, lui demandant d’
« adapter la réglementation relative au droit de mourir dans la dignité pour les enfants et les adolescents ». « Cette décision vise à garantir que les mineurs atteints de déficience intellectuelle ne soient pas exclus de la possibilité de présenter des demandes d’euthanasie ».
L’arrêt se fonde sur le cas de Mateo, un garçon de 16 ans, dans un « état clinique complexe lui causant d’intenses douleurs et souffrances ». Après le rejet de la demande d’euthanasie, les mineurs atteints de déficience intellectuelle étant exclus de cette procédure conformément à la résolution 825 de 2018, la Cour a ordonné la mise en place d’une commission médicale interdisciplinaire, avec la participation de sa mère, afin d’approuver un protocole de soins palliatifs pour l’adolescent.
La décision de la Cour constitutionnelle affirme que la réglementation en matière d’euthanasie pour les enfants et les adolescents « doit être conforme au modèle social du handicap et aux éléments structurels du système d’aides ».